1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 roblème de la culture. Lorsque l’on entreprend de lire un livre qui traite d’un « problème » précis, il est prudent de se de
2 faudra bien formuler, je voudrais que ceux qui me lisent distinguent ou pressentent une grande affirmation, une raison nouvell
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
3 ctivité accrue ; et que les ouvriers se mettent à lire leurs livres, et viennent acclamer leurs discours, au lieu de croire
4 le plus beau du monde, disaient-ils. Et l’on peut lire chaque jour dans la presse russe des déclarations de ce genre : « Le
5 n même temps qu’un peuple immense apprenait à les lire . Cette situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
6 complet désaccord avec la géographie physique. À lire nos revues, à écouter les débats les plus acharnés qui surexcitent le
7 le froid et la faim est notre guerre ! » peut-on lire sur les panneaux de propagande du Secours d’hiver allemand.) On s’eff
4 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
8 le choix qui importe est celui-ci : préfère-t-on lire la mesure à l’aiguille, au terme d’une opération correcte, ou préfère
9 erme d’une opération correcte, ou préfère-t-on la lire dans l’éclat et l’ampleur des effets que la force en son action propa
10 avantage parmi les lettrés qui seraient tentés de lire de la poésie. C’est bien une sorte de ressentiment — au sens nietzsch
11 sant. 67. Ceci écrit depuis un certain temps, je lis l’essai de Valéry intitulé : Le Bilan de l’Intelligence (Variété III)
5 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
12 t immédiat, tandis que j’écris et tandis que vous lisez . Comment réduire concrètement une désunion à ce point instinctive, co
13 seul exemple, celui de Mozart. Mais il suffit de lire ses Lettres pour constater que la « grâce » où il baignait ne l’a pas