1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 ment. J’avais avant d’y venir vu tant de films et lu tant de romans américains : ils donnaient, je le sais aujourd’hui, de
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 r Dans le même numéro de magazine où l’on peut lire sous la plume d’un fermier du Middle West que l’Amérique est le seul
3 une lettre personnelle du président, qu’il pourra lire le jour même dans le journal : « Mon cher Bill, au moment de me sépar
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
4 crise pour dire le moins, c’est bien le moment de lire Paul de Kock… ⁂ La France possède depuis la guerre un ministère de l’
5 que puisse rêver un écrivain. Jamais on n’a tant lu en Amérique — les guerres font lire, entre autres conséquences — et j
6 ais on n’a tant lu en Amérique — les guerres font lire , entre autres conséquences — et jamais on n’a si mal lu. Les tirages
7 tre autres conséquences — et jamais on n’a si mal lu . Les tirages sont montés, pour les grands best-sellers, de 300 à 800 
8 ing avec un jeune journaliste américain. Il avait lu ma lettre et souriait sans mot dire. Je sentis qu’il trouvait que j’a
9 il a porté, trois millions de personnes ont pu le lire . À votre place, je serais content. — Mais les interventions de l’edit
10 , bien loin de l’amuser ou de piquer son désir de lire plus avant. — Il me semble que vous écrivez comme vous organisez vos
11 e rester inefficace, de n’être point compris, peu lu , ou refusé. L’auteur américain, et pour d’autres raisons le soviétiqu
12 ages d’un gros livre ouvert dans le vestibule, je lis les signatures de visiteurs de toutes confessions (ils les indiquent,
13 nts — non seulement chez les théologiens — qui le lisent et commentent avec passion. Ce petit signe en contredit bien d’autres
4 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
14 ur payer le frigidaire et permettre à la femme de lire des romans — ou d’en écrire. Regardez maintenant le couple américain
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
15 mps pour avoir un bifteck et du vin rouge. Ils ne lisent pas tous Pascal, vous non plus. Ils décorent luxueusement leurs églis
16 les enfants depuis Freud. Très peu de parents ont lu Freud, mais presque tous parlent couramment de complexes. Les Europée
17 e respect des enfants, de les faire travailler et lire , et même de leur donner des ordres, ne serait-ce pas un système nouve
18 tre ou une virgule dans une phrase, on ne peut le lire qu’avec tout le contexte. S’en tenir aux faits seuls, aux faits bruts
19 iorer. J’y vois le signe de sa force. Qui n’a pas lu les éreintements de l’esprit américain auxquels se livrent avec exubé
6 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
20 h… Des bonbons Johnson… Ici, trois tués par jour… Lisez la Bible… Cabines de touristes à 100 yards… Ferry-boat du Delaware en