1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 Ce n’est pas une histoire de l’Europe qu’on va lire , mais seulement une chronique — illustrée de citations — des prises d
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
2 tes d’Horace et des poètes de l’ère moderne qu’on lira plus loin. Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1946, 32 illustratio
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
3 on fédérale des nations sous l’égide « romaine » ( lisons européenne), c’est que tout en glorifiant l’unité chrétienne, mythe m
4 ée par les ongles de la cupidité, nous pouvons le lire chez les historiens, puissions-nous ne pas le revoir. Ô genre humain,
5 puis Renan, tout le monde le cite, mais peu l’ont lu . Pour rendre un peu de son relief à la figure étrange de l’avocat nor
6 rtains péchés que Dieu veut punir, ainsi que nous lisons dans l’Ancien Testament que cela s’est produit quelquefois. Aussi cro
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
7 possible pour le bien public, et quelques uns qui liront ce petit livre, m’en sçauront gré, et m’honoreront comme j’espère de
8 d’œuvres souvent glorieuses. Le jeune Leibniz l’a lu et s’en souvient : il en écrit plus tard à l’abbé de Saint-Pierre, qu
9 siècles s’y réfère, mais presque personne ne l’a lu . Est-on même certain qu’il existe ? La « Charte de l’Atlantique », pe
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
10 t enfin quelque effort pour me tirer à l’écart et lire votre excellent ouvrage avec soin. J’y ai trouvé le solide et l’agréa
11 it. … Il existe un titre charmant, qu’on ne peut lire sans avoir envie de prendre la poste, sans entrevoir un horizon plein
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
12 t observer que les Chinois, selon ce qu’elle en a lu , ont décrit la chute de mille étoiles à la fois. Fontenelle en doute.
13 ix perpétuelle, par le Dr Goodheart, où l’on peut lire  : La seule paix perpétuelle qui puisse être établie chez les hommes
14 doit être un Polonais. Je veux qu’en apprenant à lire il lise des choses de son pays ; qu’à dix ans il en connaisse toutes
15 re un Polonais. Je veux qu’en apprenant à lire il lise des choses de son pays ; qu’à dix ans il en connaisse toutes les prod
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
16 iècles passés ont travaillé. La page que l’on va lire , extraite d’un ouvrage intitulé Das Geheimnis des Kosmopoliten-Ordens
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
17 e de voir jamais le rétablissement de l’Europe et lisent avec impatience tout ce que l’on écrit sur l’établissement de constit
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
18 uite d’intérêts nationaux. Que celui qui a jamais lu un journal anglais ose déclarer qu’il n’en va pas ainsi ! Et là-dessu
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
19 er s’inspire de Rousseau : et c’est parce qu’il a lu l’Extrait du système de l’abbé de Saint-Pierre qu’il écrit cette stro
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
20 et à l’industrie. Chaque million d’hommes sachant lire et écrire en Europe, devra députer à la chambre des communes du grand
21 ait en Europe soixante millions d’hommes sachant lire et écrire, la chambre sera composée de deux-cent-quarante membres. Le
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
22 rises de position peuvent paraître ambiguës. On a lu sa réponse évasive à Schiller, qui lui vantait les avantages uniques
23 vantait les avantages uniques de l’Europe. On va lire ses déclarations contrastées sur les avantages respectifs de l’ancien
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
24 rophétie se rattache à toutes celles qu’on a déjà lues dans ces pages, et qui vont se multiplier jusqu’au xxe siècle, — jus
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
25 Suisse, puis la Jeune France. La charte qu’on va lire doit sceller l’union de ces groupements nationaux et républicains :
26 on européenne. Son discours inaugural, dont on va lire les premières pages et la conclusion, préfigure les grands thèmes d’e
27 déralisme, encore que Rousseau — qu’il avait bien lu  — ait revendiqué ce titre pour lui-même et à peu près dans les mêmes
28 le secret de son rayonnement sur la planète. On a lu les attaques virulentes de Donoso Cortès contre le jeune Proudhon ass
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
29 euples, il n’est pas besoin d’étudier l’histoire. Lisez seulement le Tasse, et voyez-les tous prosternés au pied des murs de
30 stions et à les résoudre, tout le monde écrivait, lisait , pérorait, élaborait des projets, voulait tout réformer, détruire, ch
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
31 é parlementaire, avec l’obligation pour chacun de lire le journal à son déjeuner… Je voudrais voir l’Europe, en face de l’at
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
32 té, dans un public immense qui souvent ne l’a pas lu , mais qui sait que Spengler est célèbre et qu’il prévoit notre déclin
33 s lui sont remontés pêle-mêle. Jamais on n’a tant lu , ni si passionnément que pendant la guerre : demandez aux libraires.
34 nt-ils donc si peu nombreux, les gens capables de lire l’inscription sur le mur que tracent notre art et notre musique actue
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
35 ouvelle aurore ? Les diagnostics qu’on vient de lire sont tous sévères, mais on a pu remarquer que, de Spengler à Maritain
36 petites cours allemandes parlaient notre langue, lisaient nos livres, adoptaient nos modes. Le fait d’une certaine communauté s
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
37 vertes des philosophes présocratiques (qu’on peut lire depuis peu même en livres de poche) ; vogue des mythes (du complexe d
38 ce que nous voulons, au fond, quand nous désirons lire ou écrire, et plus pleinement encore, quand nous voulons maintenir la
39 doit solliciter de l’Inquisition la permission de lire l’Évangile en français (il n’existe pas de traduction espagnole). » P
40 ns le monde bouleversé de l’après-guerre. On a pu lire plus haut des extraits de discours prononcés à cette occasion par Jul
41 , je ne veux pas insinuer par là que nous pouvons lire notre horoscope en observant ce qui est arrivé dans l’histoire gréco-
42 coupées les unes des autres et que les poètes ne lisent plus d’autre littérature que celle de leur propre langue, la poésie d