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Ce n’est pas une histoire de l’Europe qu’on va
lire
, mais seulement une chronique — illustrée de citations — des prises d
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tes d’Horace et des poètes de l’ère moderne qu’on
lira
plus loin. Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1946, 32 illustratio
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on fédérale des nations sous l’égide « romaine » (
lisons
européenne), c’est que tout en glorifiant l’unité chrétienne, mythe m
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ée par les ongles de la cupidité, nous pouvons le
lire
chez les historiens, puissions-nous ne pas le revoir. Ô genre humain,
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puis Renan, tout le monde le cite, mais peu l’ont
lu
. Pour rendre un peu de son relief à la figure étrange de l’avocat nor
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rtains péchés que Dieu veut punir, ainsi que nous
lisons
dans l’Ancien Testament que cela s’est produit quelquefois. Aussi cro
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possible pour le bien public, et quelques uns qui
liront
ce petit livre, m’en sçauront gré, et m’honoreront comme j’espère de
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d’œuvres souvent glorieuses. Le jeune Leibniz l’a
lu
et s’en souvient : il en écrit plus tard à l’abbé de Saint-Pierre, qu
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siècles s’y réfère, mais presque personne ne l’a
lu
. Est-on même certain qu’il existe ? La « Charte de l’Atlantique », pe
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t enfin quelque effort pour me tirer à l’écart et
lire
votre excellent ouvrage avec soin. J’y ai trouvé le solide et l’agréa
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it. … Il existe un titre charmant, qu’on ne peut
lire
sans avoir envie de prendre la poste, sans entrevoir un horizon plein
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t observer que les Chinois, selon ce qu’elle en a
lu
, ont décrit la chute de mille étoiles à la fois. Fontenelle en doute.
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ix perpétuelle, par le Dr Goodheart, où l’on peut
lire
: La seule paix perpétuelle qui puisse être établie chez les hommes
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doit être un Polonais. Je veux qu’en apprenant à
lire
il lise des choses de son pays ; qu’à dix ans il en connaisse toutes
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re un Polonais. Je veux qu’en apprenant à lire il
lise
des choses de son pays ; qu’à dix ans il en connaisse toutes les prod
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iècles passés ont travaillé. La page que l’on va
lire
, extraite d’un ouvrage intitulé Das Geheimnis des Kosmopoliten-Ordens
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e de voir jamais le rétablissement de l’Europe et
lisent
avec impatience tout ce que l’on écrit sur l’établissement de constit
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uite d’intérêts nationaux. Que celui qui a jamais
lu
un journal anglais ose déclarer qu’il n’en va pas ainsi ! Et là-dessu
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er s’inspire de Rousseau : et c’est parce qu’il a
lu
l’Extrait du système de l’abbé de Saint-Pierre qu’il écrit cette stro
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et à l’industrie. Chaque million d’hommes sachant
lire
et écrire en Europe, devra députer à la chambre des communes du grand
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ait en Europe soixante millions d’hommes sachant
lire
et écrire, la chambre sera composée de deux-cent-quarante membres. Le
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rises de position peuvent paraître ambiguës. On a
lu
sa réponse évasive à Schiller, qui lui vantait les avantages uniques
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vantait les avantages uniques de l’Europe. On va
lire
ses déclarations contrastées sur les avantages respectifs de l’ancien
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rophétie se rattache à toutes celles qu’on a déjà
lues
dans ces pages, et qui vont se multiplier jusqu’au xxe siècle, — jus
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Suisse, puis la Jeune France. La charte qu’on va
lire
doit sceller l’union de ces groupements nationaux et républicains :
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on européenne. Son discours inaugural, dont on va
lire
les premières pages et la conclusion, préfigure les grands thèmes d’e
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déralisme, encore que Rousseau — qu’il avait bien
lu
— ait revendiqué ce titre pour lui-même et à peu près dans les mêmes
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le secret de son rayonnement sur la planète. On a
lu
les attaques virulentes de Donoso Cortès contre le jeune Proudhon ass
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euples, il n’est pas besoin d’étudier l’histoire.
Lisez
seulement le Tasse, et voyez-les tous prosternés au pied des murs de
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stions et à les résoudre, tout le monde écrivait,
lisait
, pérorait, élaborait des projets, voulait tout réformer, détruire, ch
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é parlementaire, avec l’obligation pour chacun de
lire
le journal à son déjeuner… Je voudrais voir l’Europe, en face de l’at
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té, dans un public immense qui souvent ne l’a pas
lu
, mais qui sait que Spengler est célèbre et qu’il prévoit notre déclin
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s lui sont remontés pêle-mêle. Jamais on n’a tant
lu
, ni si passionnément que pendant la guerre : demandez aux libraires.
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nt-ils donc si peu nombreux, les gens capables de
lire
l’inscription sur le mur que tracent notre art et notre musique actue
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ouvelle aurore ? Les diagnostics qu’on vient de
lire
sont tous sévères, mais on a pu remarquer que, de Spengler à Maritain
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petites cours allemandes parlaient notre langue,
lisaient
nos livres, adoptaient nos modes. Le fait d’une certaine communauté s
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vertes des philosophes présocratiques (qu’on peut
lire
depuis peu même en livres de poche) ; vogue des mythes (du complexe d
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ce que nous voulons, au fond, quand nous désirons
lire
ou écrire, et plus pleinement encore, quand nous voulons maintenir la
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doit solliciter de l’Inquisition la permission de
lire
l’Évangile en français (il n’existe pas de traduction espagnole). » P
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ns le monde bouleversé de l’après-guerre. On a pu
lire
plus haut des extraits de discours prononcés à cette occasion par Jul
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, je ne veux pas insinuer par là que nous pouvons
lire
notre horoscope en observant ce qui est arrivé dans l’histoire gréco-
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coupées les unes des autres et que les poètes ne
lisent
plus d’autre littérature que celle de leur propre langue, la poésie d