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ressemblance). Les journaux non intimes qu’on va
lire
souffrent sans doute de pareilles alternances. Le ton ou la chanson,
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le besoin de dire telle chose précise, l’envie de
lire
ou l’intérêt de l’histoire qui prévaut. (Et qui pourrait prétendre se
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a tête du Reich, et seuls les insensés voudraient
lire
ce qu’ils publient. Éducation L’obéissance militaire aux parent
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phnés dedans, qui ne savent pas bien ramer et qui
lisent
des magazines au fil de l’onde, au comble des vacances. À la table vo
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de Hölderlin.) Dès demain, discipline de travail.
Lire
Goethe. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jours. Je
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ns fraude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai
lu
le journal après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, d
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uilles de ma salade d’un autre œil, depuis que je
lis
Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va contribuer à bâtir mon
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acelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je
lis
qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dans sa jeunesse. Il m’y ra
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ncret, de leur incarnation, qu’il est possible de
lire
les Affinités « sans y rien voir », comme on dit12. Mais lorsqu’on «
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ssent, et parfois un œil égrillard. Impossible de
lire
Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois reten
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se humeur, les yeux mornes ou trop brillants ; ou
lisent
des feuilles communistes. Le « Bummelzug », interminablement, crache
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moins vraie celle-là. Les témoignages qu’on a pu
lire
dans ce Cahier définissent deux positions révolutionnaires malaisémen
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ne sais ce que je lui répondis alors, et l’on va
lire
où je me trouvais un an plus tard, mais après un bon tiers de siècle,
14
ntellectuels sans expérience politique. On peut y
lire
que Nizan sera durement écœuré quelques années plus tard, car c’est u
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errero me félicitant pour mon mariage, et j’avais
lu
la veille l’annonce de sa mort accidentelle à Santa Fe, Nouveau-Mexiq
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Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai
lu
que les Règles de Descartes, comme on ferait un mot croisé, pour tuer
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sans du village ne sont pas même tous capables de
lire
le journal, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceu
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a place. M. Palut sait que je suis écrivain, il a
lu
un de mes articles. Je le sens inquiet de mon opinion « d’intellectue
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ssance du jour, de Colette. Je n’avais pas encore
lu
ce livre. Il est exactement de l’espèce que j’aime, et l’un des plus
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a page 43 de l’édition que j’ai sous les yeux, je
lis
ceci : « …ils déménagent… comme les puces d’un hérisson mort ». Cette
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nts de revoir le va-et-vient d’un lieu public, de
lire
des journaux de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût
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nées, mais soi-même. Fin de janvier 1934 Je
lis
dans le Journal de Kierkegaard : « La lande doit favoriser le dévelop
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sse seuls, sans direction. Nous ne savons pas que
lire
. Le travail est dur, ici. Il faut lutter contre les parents, contre l
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la politique. Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup
lu
Anatole France, c’est à cause de lui que j’ai perdu la foi. J’aimais
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iez pas me dire ce qu’il y aurait d’intéressant à
lire
? — Vous ne lisez pas de journaux politiques ? — Ce n’est pas ce qu’o
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e qu’il y aurait d’intéressant à lire ? — Vous ne
lisez
pas de journaux politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faud
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? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en
lire
deux au moins pour corriger les mensonges. Ce qu’ils peuvent tous men
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n ?… » J’ai essayé de faire une liste de livres à
lire
pour l’instituteur de M. Je ne trouve à lui recommander que des tradu
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naturelle. Mon page faict l’amour, et l’entend :
lisez
-lui Léon Hebreu et Ficin ; on parle de luy, de ses pensées et de ses
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mai 1934 Idée d’une littérature à venir. — Je
lis
le Goethe de Gundolf avec une sorte de passion jalouse pour l’homme,
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prétexte. Elle ne se précise guère que lorsque je
lis
les imprimés qui m’arrivent au courrier, ou les journaux. C’est lassa
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petite allure particulière. Je passe la matinée à
lire
et à écrire sous les tilleuls, en maillot de bain. Beaucoup de mousti
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ous posions pour éviter de répondre au présent. À
lire
les romans d’aujourd’hui, disons « le roman » bourgeois pour simplifi
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« Est-ce vous qui écrivez des articles ? J’en ai
lu
signés de ce nom-là. » Et elle me cite une revue protestante et une r
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s je collabore, en effet. « Vous avez le temps de
lire
beaucoup ? — Oh ! on le prend. Comme nous ne voyons jamais personne…
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me moderne. Il me semble au contraire, plus je le
lis
, que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmant
37
e de malentendus de ce genre. Voire. Le peuple ne
lisait
pas, avant l’école de Guizot. Le « public », c’était, outre les clerc
38
e ce que les auteurs des romans qu’on lui donne à
lire
« passent à côté d’elle sans rien dire, sans même la voir, sans la so
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me rappelle une bien bonne histoire, vous devriez
lire
ça, Clochemerle que ça s’appelle, je ne sais plus le nom du type qui
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ultivateurs, les trois instituteurs. Le pasteur a
lu
quelques passages de l’Écriture. Après quoi le sujet a été introduit
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lus qu’on ne croirait. J’en connais plusieurs qui
lisent
des brochures de vulgarisation de la doctrine. Ils me posent quelquef
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un leurs raisons très concrètes et singulières de
lire
ce qu’un autre a écrit, d’écouter ce qu’un autre leur dit. Quand un l
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trole. 21 mars 1935 Place aux vieux ! — Je
lis
dans un journal socialiste du Midi sous la rubrique « La vie régional
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ne comprend pas profondément ce qu’on lui donne à
lire
ou à entendre. Il comprend sa situation, et ne voit pas que « son » j
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ai pas suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas
lu
le livre. Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il
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e sorte qu’il n’est plus possible de dormir ni de
lire
ni même de penser sans colère, sans une dégradante et honteuse colère
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s, et qui se nomme Otto Abetz. Il nous a beaucoup
lus
, semble-t-il, dans Esprit et L’Ordre nouveau , et je comprends qu’
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d’Hitler. Je puis juger des différences. Et j’ai
lu
les écrits doctrinaux du régime. — Si vous voulez être objectif et vé
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orde et il se lève brusquement pour me saluer. Il
lisait
un livre français : La Révolution nécessaire, d’Aron et Dandieu. — Je
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, ce soir. J’ai fait attester ma présence et j’ai
lu
avec enthousiasme le VB 54. J’ai payé aujourd’hui ma cotisation à la
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s en effet à l’espèce rare de ceux qui voudraient
lire
les journaux comme une page d’histoire. Mais il faut reconnaître que
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de la copie aux marxistes et aux libéraux. À les
lire
, on conçoit très bien comment la mécanique a joué en fait, et que c’é
53
lle est d’un jeune national-socialiste qui, ayant
lu
par hasard un de mes livres, entreprend de réfuter les critiques qui
54
ate, La Dépêche de Toulouse écrit : « Il faut les
lire
d’un bout à l’autre, ces notes au jour le jour qui révèlent à la fois
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reçu plusieurs lettres d’Allemands qui m’avaient
lu
, et qui ne se cachaient pas d’approuver mes critiques. Sont-elles sig
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é, que ce qu’on leur dit de penser, et qu’ils ont
lu
. En sorte que l’expression d’un point de vue officiel a bien des chan
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seule violence de l’Esprit. Jusqu’au matin, j’ai
lu
le livre, et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’écrire ce
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— et même s’échangent — que le premier se mette à
lire
la presse du soir, et le second celle du matin ? 29 avril 1939
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5 juin 1939 Le désarroi de l’époque — nous
lisons
cela partout depuis vingt ans. Comme si rien de pire n’était imaginab
60
e pays, après deux semaines de voyage, je puis le
lire
et le relire dans l’architecture d’Amsterdam, de Rotterdam, ou des pe
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prises. Le grand secret de ce pays, ce qu’il faut
lire
sur ces façades à la fois patinées et toujours neuves, c’est la conti
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d’une paroi verticale, noircie d’eau. J’avais pu
lire
sur les longs wagons bruns : Amsterdam-Basel-Milano-Zagreb-Bucuresti.
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ais une majorité, une corporation militaire. » Je
lis
aussi, du même auteur, les Considérations sur l’histoire du monde. C’
64
s nommée Martine. J’inscris ici, pour qu’elle les
lise
plus tard, les raisons qui nous firent adopter ce prénom. C’est un so
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Ce mot me fut comme parole d’Évangile quand je le
lus
l’année dernière. En voici un écho que je viens de trouver dans un li
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du tragique dans lequel nous baignons… L’ai fait
lire
au lieutenant-colonel et aux autres camarades, ils le trouvent bien,
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nt vos conversations ! » 80. (Note de 1946.) Je
lis
, dans les instructions données au général Guisan le 31 août 1939 par
68
itiques sont excellentes, mais comment sont-elles
lues
là-bas ? Crainte de l’atmosphère optimiste — simplificatrice — capita
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ance, pour faire l’éloge d’un de ses produits, ou
lire
la lettre d’un client touché aux larmes par la qualité d’une soupe. L
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fficile, bon pour les gens intelligents, à ne pas
lire
. Quelle chance que les Français n’aient pas encore trouvé son équival
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russes d’antan. La plupart sont trotskystes, ont
lu
Freud, ou en parlent. À lire les revues ou little mags où ils écriven
72
sont trotskystes, ont lu Freud, ou en parlent. À
lire
les revues ou little mags où ils écrivent, à les voir chez eux ou ens
73
ugle. Il en retire un papier, il le lit. Comme on
lirait
l’arrêté du Destin. C’est bien ce qu’il savait, mais maintenant il le
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es et couleurs entre deux doigts, feignant de les
lire
— probablement à l’envers, comme les jurés dans Alice au pays des mer
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ncé sans regarder ses notes, mais je reconnais, à
lire
ce texte, les phrases, les rythmes, et jusqu’aux moindres inflexions
76
t les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous
lire
mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce qu’il a fait de plus beau.
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e, de ses préjugés séculaires. Il me semble avoir
lu
parfois que l’Amérique est un pays sans traditions ni religion, où to
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grandes ouvertes. Je vois Robert tomber la veste,
lire
quelques lettres, puis je l’entends dicter à sa secrétaire. Les passa
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our qu’un mouvement s’y appliquât. — Je l’ai bien
lu
, m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre. Je crois que je compre
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de gagner. Cela ne l’empêche pas, d’ailleurs, de
lire
des livres de problèmes et de les jouer « quatre heures par jour, env
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er, j’ai ramené le journal du village, et je l’ai
lu
presque en entier tout en marchant, malgré les petites mouches harcel
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aritions dans le Sud-Ouest. L’une des girls avait
lu
un article sur l’automobile atomique dans un magazine du genre Look.
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pour cela ! Quant au jeune poète dont vous avez
lu
les premiers essais (La Mort lente), il avait disparu dans les bois e