1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 ressemblance). Les journaux non intimes qu’on va lire souffrent sans doute de pareilles alternances. Le ton ou la chanson,
2 le besoin de dire telle chose précise, l’envie de lire ou l’intérêt de l’histoire qui prévaut. (Et qui pourrait prétendre se
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
3 a tête du Reich, et seuls les insensés voudraient lire ce qu’ils publient. Éducation L’obéissance militaire aux parent
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
4 phnés dedans, qui ne savent pas bien ramer et qui lisent des magazines au fil de l’onde, au comble des vacances. À la table vo
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
5 de Hölderlin.) Dès demain, discipline de travail. Lire Goethe. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jours. Je
6 ns fraude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai lu le journal après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, d
7 uilles de ma salade d’un autre œil, depuis que je lis Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va contribuer à bâtir mon
8 acelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je lis qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dans sa jeunesse. Il m’y ra
9 ncret, de leur incarnation, qu’il est possible de lire les Affinités « sans y rien voir », comme on dit12. Mais lorsqu’on « 
10 ssent, et parfois un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois reten
11 se humeur, les yeux mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes. Le « Bummelzug », interminablement, crache
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
12 moins vraie celle-là. Les témoignages qu’on a pu lire dans ce Cahier définissent deux positions révolutionnaires malaisémen
13 ne sais ce que je lui répondis alors, et l’on va lire où je me trouvais un an plus tard, mais après un bon tiers de siècle,
14 ntellectuels sans expérience politique. On peut y lire que Nizan sera durement écœuré quelques années plus tard, car c’est u
15 errero me félicitant pour mon mariage, et j’avais lu la veille l’annonce de sa mort accidentelle à Santa Fe, Nouveau-Mexiq
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
16 Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que les Règles de Descartes, comme on ferait un mot croisé, pour tuer
17 sans du village ne sont pas même tous capables de lire le journal, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceu
18 a place. M. Palut sait que je suis écrivain, il a lu un de mes articles. Je le sens inquiet de mon opinion « d’intellectue
19 ssance du jour, de Colette. Je n’avais pas encore lu ce livre. Il est exactement de l’espèce que j’aime, et l’un des plus
20 a page 43 de l’édition que j’ai sous les yeux, je lis ceci : « …ils déménagent… comme les puces d’un hérisson mort ». Cette
21 nts de revoir le va-et-vient d’un lieu public, de lire des journaux de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût
22 nées, mais soi-même. Fin de janvier 1934 Je lis dans le Journal de Kierkegaard : « La lande doit favoriser le dévelop
23 sse seuls, sans direction. Nous ne savons pas que lire . Le travail est dur, ici. Il faut lutter contre les parents, contre l
24 la politique. Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause de lui que j’ai perdu la foi. J’aimais
25 iez pas me dire ce qu’il y aurait d’intéressant à lire  ? — Vous ne lisez pas de journaux politiques ? — Ce n’est pas ce qu’o
26 e qu’il y aurait d’intéressant à lire ? — Vous ne lisez pas de journaux politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faud
27 ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deux au moins pour corriger les mensonges. Ce qu’ils peuvent tous men
28 n ?… » J’ai essayé de faire une liste de livres à lire pour l’instituteur de M. Je ne trouve à lui recommander que des tradu
29 naturelle. Mon page faict l’amour, et l’entend : lisez -lui Léon Hebreu et Ficin ; on parle de luy, de ses pensées et de ses
30 mai 1934 Idée d’une littérature à venir. — Je lis le Goethe de Gundolf avec une sorte de passion jalouse pour l’homme,
31 prétexte. Elle ne se précise guère que lorsque je lis les imprimés qui m’arrivent au courrier, ou les journaux. C’est lassa
32 petite allure particulière. Je passe la matinée à lire et à écrire sous les tilleuls, en maillot de bain. Beaucoup de mousti
33 ous posions pour éviter de répondre au présent. À lire les romans d’aujourd’hui, disons « le roman » bourgeois pour simplifi
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
34  « Est-ce vous qui écrivez des articles ? J’en ai lu signés de ce nom-là. » Et elle me cite une revue protestante et une r
35 s je collabore, en effet. « Vous avez le temps de lire beaucoup ? — Oh ! on le prend. Comme nous ne voyons jamais personne… 
36 me moderne. Il me semble au contraire, plus je le lis , que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmant
37 e de malentendus de ce genre. Voire. Le peuple ne lisait pas, avant l’école de Guizot. Le « public », c’était, outre les clerc
38 e ce que les auteurs des romans qu’on lui donne à lire « passent à côté d’elle sans rien dire, sans même la voir, sans la so
39 me rappelle une bien bonne histoire, vous devriez lire ça, Clochemerle que ça s’appelle, je ne sais plus le nom du type qui
40 ultivateurs, les trois instituteurs. Le pasteur a lu quelques passages de l’Écriture. Après quoi le sujet a été introduit
41 lus qu’on ne croirait. J’en connais plusieurs qui lisent des brochures de vulgarisation de la doctrine. Ils me posent quelquef
42 un leurs raisons très concrètes et singulières de lire ce qu’un autre a écrit, d’écouter ce qu’un autre leur dit. Quand un l
43 trole. 21 mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis dans un journal socialiste du Midi sous la rubrique « La vie régional
44 ne comprend pas profondément ce qu’on lui donne à lire ou à entendre. Il comprend sa situation, et ne voit pas que « son » j
45 ai pas suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
46 e sorte qu’il n’est plus possible de dormir ni de lire ni même de penser sans colère, sans une dégradante et honteuse colère
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
47 s, et qui se nomme Otto Abetz. Il nous a beaucoup lus , semble-t-il, dans Esprit et L’Ordre nouveau , et je comprends qu’
48 d’Hitler. Je puis juger des différences. Et j’ai lu les écrits doctrinaux du régime. — Si vous voulez être objectif et vé
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
49 orde et il se lève brusquement pour me saluer. Il lisait un livre français : La Révolution nécessaire, d’Aron et Dandieu. — Je
50 , ce soir. J’ai fait attester ma présence et j’ai lu avec enthousiasme le VB 54. J’ai payé aujourd’hui ma cotisation à la
51 s en effet à l’espèce rare de ceux qui voudraient lire les journaux comme une page d’histoire. Mais il faut reconnaître que
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
52 de la copie aux marxistes et aux libéraux. À les lire , on conçoit très bien comment la mécanique a joué en fait, et que c’é
53 lle est d’un jeune national-socialiste qui, ayant lu par hasard un de mes livres, entreprend de réfuter les critiques qui
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
54 ate, La Dépêche de Toulouse écrit : « Il faut les lire d’un bout à l’autre, ces notes au jour le jour qui révèlent à la fois
55 reçu plusieurs lettres d’Allemands qui m’avaient lu , et qui ne se cachaient pas d’approuver mes critiques. Sont-elles sig
56 é, que ce qu’on leur dit de penser, et qu’ils ont lu . En sorte que l’expression d’un point de vue officiel a bien des chan
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
57 seule violence de l’Esprit. Jusqu’au matin, j’ai lu le livre, et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’écrire ce
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
58 — et même s’échangent — que le premier se mette à lire la presse du soir, et le second celle du matin ? 29 avril 1939
59 5 juin 1939 Le désarroi de l’époque — nous lisons cela partout depuis vingt ans. Comme si rien de pire n’était imaginab
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
60 e pays, après deux semaines de voyage, je puis le lire et le relire dans l’architecture d’Amsterdam, de Rotterdam, ou des pe
61 prises. Le grand secret de ce pays, ce qu’il faut lire sur ces façades à la fois patinées et toujours neuves, c’est la conti
62 d’une paroi verticale, noircie d’eau. J’avais pu lire sur les longs wagons bruns : Amsterdam-Basel-Milano-Zagreb-Bucuresti.
63 ais une majorité, une corporation militaire. » Je lis aussi, du même auteur, les Considérations sur l’histoire du monde. C’
64 s nommée Martine. J’inscris ici, pour qu’elle les lise plus tard, les raisons qui nous firent adopter ce prénom. C’est un so
65 Ce mot me fut comme parole d’Évangile quand je le lus l’année dernière. En voici un écho que je viens de trouver dans un li
66 du tragique dans lequel nous baignons… L’ai fait lire au lieutenant-colonel et aux autres camarades, ils le trouvent bien,
67 nt vos conversations ! » 80. (Note de 1946.) Je lis , dans les instructions données au général Guisan le 31 août 1939 par
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
68 itiques sont excellentes, mais comment sont-elles lues là-bas ? Crainte de l’atmosphère optimiste — simplificatrice — capita
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
69 ance, pour faire l’éloge d’un de ses produits, ou lire la lettre d’un client touché aux larmes par la qualité d’une soupe. L
70 fficile, bon pour les gens intelligents, à ne pas lire . Quelle chance que les Français n’aient pas encore trouvé son équival
71 russes d’antan. La plupart sont trotskystes, ont lu Freud, ou en parlent. À lire les revues ou little mags où ils écriven
72 sont trotskystes, ont lu Freud, ou en parlent. À lire les revues ou little mags où ils écrivent, à les voir chez eux ou ens
73 ugle. Il en retire un papier, il le lit. Comme on lirait l’arrêté du Destin. C’est bien ce qu’il savait, mais maintenant il le
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède douanier
74 es et couleurs entre deux doigts, feignant de les lire — probablement à l’envers, comme les jurés dans Alice au pays des mer
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
75 ncé sans regarder ses notes, mais je reconnais, à lire ce texte, les phrases, les rythmes, et jusqu’aux moindres inflexions
76 t les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce qu’il a fait de plus beau.
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
77 e, de ses préjugés séculaires. Il me semble avoir lu parfois que l’Amérique est un pays sans traditions ni religion, où to
78 grandes ouvertes. Je vois Robert tomber la veste, lire quelques lettres, puis je l’entends dicter à sa secrétaire. Les passa
79 our qu’un mouvement s’y appliquât. — Je l’ai bien lu , m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre. Je crois que je compre
80 de gagner. Cela ne l’empêche pas, d’ailleurs, de lire des livres de problèmes et de les jouer « quatre heures par jour, env
81 er, j’ai ramené le journal du village, et je l’ai lu presque en entier tout en marchant, malgré les petites mouches harcel
82 aritions dans le Sud-Ouest. L’une des girls avait lu un article sur l’automobile atomique dans un magazine du genre Look.
83 pour cela ! Quant au jeune poète dont vous avez lu les premiers essais (La Mort lente), il avait disparu dans les bois e