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ilitants des partis, et l’homme des masses ne les
lisent
pas et ne les comprendraient guère s’ils les lisaient. Comment passer
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sent pas et ne les comprendraient guère s’ils les
lisaient
. Comment passer de ces analyses profondes à la réalité des combinaiso
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temps libre pour méditer, pour publier, pour être
lu
. Il a besoin d’une postérité, d’un espace vital historique. Or, nous
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it. Il doit donc tout d’abord apprendre à voir, à
lire
, à écouter ces chefs-d’œuvre. Mais cet apprentissage ne sera efficace
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’Art comme activité de tous Pendant longtemps,
lire
et écrire fut réservé aux clercs, puis à une élite restreinte. Puis i
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ui assurent parfois quelque succès. Apprendre à
lire
. — Les correspondants sont honnêtes : ils disent en général ce qu’ils
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urs, si l’on veut bien se rappeler qu’apprendre à
lire
à tous ne sert qu’à préparer des lecteurs aux journaux, dans quatre-v
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e. Prenons l’exemple de l’homme chrétien. Il peut
lire
dans les Écritures « qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul » et
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un train que je vais prendre. Dans mon wagon, je
lis
, je dors, je mange, et puis méditer à loisir. Au volant d’une auto, r
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d’une auto, rien de pareil : tout ce que je puis
lire
, ce sont des chiffres, des ordres de police routière. Si je mange, ce
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ulture ne consiste pas seulement à se cultiver, à
lire
des livres, à écouter des disques, ni même à se préparer pour un jeu
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e notre action. L’avenir de l’Occident ne peut se
lire
dans les indices de production, mais dans ce que je voudrais appeler
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assimilatrice de ceux qui regardent des tableaux,
lisent
des livres et apprennent une science, mais l’activité créatrice de ce