1
rticle, publié à l’âge de 17 ans, dans la Semaine
littéraire
de Genève, était consacré à Montherlant et le football, comme j’étais
2
à la cause européenne, et tant pis pour mon œuvre
littéraire
… » Et me voilà : j’y suis encore après trente-trois ans. Je dois avou
3
peut servir d’épigraphe non seulement à mon œuvre
littéraire
, mais sans doute aussi à mon action pour l’Occident, pour l’Europe d’
4
ps, j’ai écrit et publié une quinzaine d’ouvrages
littéraires
et philosophiques, et plusieurs tomes de mon Journal d’une époque ,
5
ci, dans le vif, l’interaction féconde de l’œuvre
littéraire
et philosophique et des énergies mobilisées par l’action européenne s
6
s antinomies parfois créatrices ; dans le domaine
littéraire
, en nous interrogeant sur ce que l’on peut appeler les classiques eur
7
ré là plusieurs des demi-dieux de mon adolescence
littéraire
, de Gide à Fargue et à Malraux. Intimidé cela va sans dire, et c’est
8
oin la plus belle et la plus exclusive des revues
littéraires
de ces années-là. Elle portait sur la page de garde : « Cahiers trime
9
rtager les mêmes admirations et les mêmes amitiés
littéraires
, mais avant tout le même souci du style, du nombre et de la cadence d
10
bitieusement défini ma tâche : conférer à l’essai
littéraire
, à la critique, à l’histoire elle-même, le caractère musical et la pl
11
Starobinski est certainement le critique le plus
littéraire
de notre temps, dès lors que sa critique a valeur « littéraire » par
12
notre temps, dès lors que sa critique a valeur «
littéraire
» par elle-même. Écrivain comme peu d’autres, ici et aujourd’hui, quo
13
nullement de biographie ni de critique proprement
littéraire
. Il s’agit du mouvement créateur de la personne d’un écrivain, mouvem
14
crivain que j’étais, pour qui le sommet de la vie
littéraire
et intellectuelle du siècle était le groupe de la Nouvelle Revue fra
15
si théologique, métaphysique, et — pourquoi pas —
littéraire
: car le style, pour moi, dit autant (parfois plus) que les démonstra
16
rsonnalistes, peut-être par une certaine ambition
littéraire
que d’autres n’avaient pas, qui n’était pas dans leurs préoccupations
17
i une question de rigueur — doit avoir une valeur
littéraire
à mes yeux. Vous disiez que chez vous plus que chez les autres person
18
ure c’est poésie, roman, théâtre, et que création
littéraire
serait synonyme de fiction. Voilà qui est méconnaître à tout le moins
19
nts européens étaient « au détriment de mon œuvre
littéraire
». Je serais perdu pour la littérature… Le prix Schiller que je reçoi
20
se deux ans de ma vie, et tant pis pour mon œuvre
littéraire
. C’était en 1947. J’y suis encore, les deux ans sont devenus trente-c
21
is le moins mécontent, d’un point de vue purement
littéraire
! ⁂ Mais laissons là mon cas et ma littérature, et parlons un moment,