1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 pales, Esprit et L’Ordre nouveau . Mon premier livre publié à Paris, Politique de la personne 1, s’ouvre par un chapitre
2 naturelle. L’aveu paraîtra maladroit au seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer davantage l’espèce d’adresse au jour le
3 omme » (expression qui allait faire le titre d’un livre de Léon Blum, puis d’un recueil d’articles d’Alexandre Marc). Une po
4 est lui-même le fantasme de l’ouvrier3. Tout mon livre repose sur l’idée simple de l’incarnation de la pensée, c’est-à-dire
5 stes européens organisés. Post-scriptum Un livre tout récent, L’Intellectuel contre l’Europe 4, d’André Reszlerc, m’ap
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
6 , résultent toutes ou presque — y compris dans ce livre — de l’absence ou de l’oubli d’une distinction fondamentale entre les
7 ns les conclusions de son essai, André Reszler se livre à la malice de citer au sujet du colonialisme tant décrié par les ant
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
8 rappeler maintenant que Michel Foucault, dans son livre Les Mots et les Choses, explique que l’homme au sens moderne ne peut
4 1978, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
9 S’avance alors M. Michel Debré. III. Sur un «  livre infâme » Depuis trente ans, M. Debré a beaucoup parlé de l’Europe,
10 mier ministre.) M. Debré poursuit : « Son dernier livre est dédicacé (sic) à tous les peuples qu’écrase le colonialisme franç
11 jamais rien écrit de pareil, ni dans mon dernier livre , ici visé, ni ailleurs. Notre coléreux étourdi s’est visiblement trom
12 t visiblement trompé de titre.) Conclusion : « Le livre infâme de Rougemont » éclaire bien la politique des fédéralistes, laq
13 » On notera que M. Debré n’a pas cité le titre du livre qu’il se borne à désigner comme mon « dernier livre ». Pour qui s’en
14 vre qu’il se borne à désigner comme mon « dernier livre  ». Pour qui s’en étonnerait, voici l’explication. Les Jeunes du RPR,
15 me pas leur révéler que ce titre était celui d’un livre « infâme ». IV. Vertus et vices selon la religion nationaliste
16 traduction en décrets, le cas échéant : taxer un livre d’infamie est un procédé typiquement terroriste, au sens précis de la
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
17 nt son référendum. Cette hypothèse trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du général de Gaulle 31 plus de confirmation qu
18 son retour définitif à Colombey. Citons ce petit livre , dont on comprend si bien que les gaullistes l’aient passé sous silen
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
19 ges Gusdorf, professeur à Strasbourg et son petit livre admirable, L’Université en question 42 dont je déduis que l’Universit
7 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
20 s ces esprits-là. Tout au long de ses deux grands livres , De la Littérature et De l’Allemagne, elle le décrit et elle l’illust
21 endre pourquoi Napoléon fit saisir et détruire le livre dès sa publication en 1810. Mais combien faut-il regretter qu’à l’ouv
22 suite une Politique déduite de la culture. Un tel livre eût été capable de modifier le débat contemporain sur la fédération e
8 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
23 itique indissolublement, je ne citerai ici que le Livre des Pèlerins polonais, diatribe politique en forme de poème, dans laq
24 part pour Paris en 1832. C’est là qu’il écrira le Livre des Pèlerins, qui s’adresse en partie à la France. Je cite : Lorsqu
9 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
25 res. De bons amis m’ont conseillé le silence : ce livre ne vaut rien, laissez tomber. Comme si un livre avait besoin d’être b
26 e livre ne vaut rien, laissez tomber. Comme si un livre avait besoin d’être bon pour faire du mal ! On va voir ce que celui-c
27 ence pathologique de toute trace d’humour dans ce livre est l’indicateur le plus sûr d’une disposition d’esprit totalitaire.
28 jetés en proie à des méchants », comme on lit au Livre de Job58. Douze citations Dans son Idéologie française M. Berna
29 sciter”12) » (p. 20-21). La note12) renvoie à mon livre Penser avec les mains , paru en 1936, mais cité dans sa réédition de
30 ’il juge opportun d’attaquer. Car plutôt qu’à des livres connus et encore accessibles dans les bibliothèques, voire en librair
31 ”58) ». Reportons-nous aux pages citées dans mon livre . Quelques remarques de forme tout d’abord : — dans « le beau nom de t
32 ns avortées » qu’il cite ne figurent pas dans mon livre . Et enfin une remarque de fond : — je ne parle pas du tout « d’expéri
33 premier chapitre. La dernière figure à la fin du livre . Non seulement les personnalistes sont anticapitalistes, donc contre
34 domestique voleur, en Chine.) À la page 32 de son livre , Lévy s’indigne de ce qu’Emmanuel Mounier lui-même, le « chrétien »,
35 aire du 16 mars 1981, Louis Seguin rend compte du livre de Lévy et signale les attaques dont il a été l’objet, pour mieux pre
36 ne . Cf. p. 346 à 348 de la réédition de ce petit livre dans Journal d’une époque , Gallimard, 1968. 67. « Le conflit était
10 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
37 qu’ailleurs, parce que le nationalisme y chante à livre ouvert ses thèmes sacrés, l’absolu de sa primauté sur toute autre ver
38 urnes budgétaires pour un total de 2 milliards de livres , « alors que le Labour n’avait pas été capable de décrocher un seul p
11 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
39 quelles définitions ? J’ai lu les 708 pages de ce livre , admirablement illustré, et n’y ai trouvé qu’une seule définition de
40 formulée en toute rigueur par Jean Bodin, aux six livres de La République, dès l’année 1576. Dans cette somme admirable qu’est
41 que. Qu’un seul suffise : dans L’Esprit des lois ( Livre XIXe, chap. XXVII), Montesquieu parlant de l’Angleterre l’appelle en
42 ce chapitre est repris des pages 101 à 110 de mon livre L’Avenir est notre affaire , paru en 1977. 75. Le titre de sa revue
12 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
43 mour en Europe. J’ai essayé de le montrer dans un livre de jeunesse, que je crois que Hans Mayer connaît, il en a parlé l’an
13 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
44 ue je dois faire maintenant, c’est terminer douze livres dont certains sont en bonne partie écrits, ce sont des thèmes d’essai
45 sai que je peux terminer rapidement, et puis deux livres très importants pour moi, qu’il faudra que je réécrive presque entièr
46 longuement, d’après ce qu’il m’indiquait dans ses livres , je les mettais au fond d’une éprouvette, et avec une stupéfaction qu
47 sport, j’étais passionné de football, j’ai lu un livre de Montherlant qui était à la gloire du football, intitulé Le Paradis
48 ), que je me suis mis à écrire un article sur son livre . Je l’ai envoyé à une revue, la seule revue que je connaissais, qui é
49 dinaires, qu’on appelle maintenant dans plusieurs livres qui ont paru en France « les années 1930 ». On découvrait la pensée e
50 tte théorie-là qui est fondamentale pour tous mes livres  : l’homme est libre dans la mesure où il est responsable. S’il ne peu
51 à fait opposées. Je suis arrivé, en écrivant mon livre L’Amour et l’Occident , à mettre cela au clair, en prenant l’exemple
52 ns. Dans quelles circonstances avez-vous écrit le livre L’Amour et l’Occident  ? Eh bien, c’était dans les deux ou trois pre
53 pouvait mener. J’ai éprouvé le besoin d’écrire ce livre  ; c’est toujours difficile, après coup, de dire pourquoi. J’ai commen
54 scrit d’un jeune colonel français. Il s’agit d’un livre qui s’appelle La France et son armée. » L’auteur s’appelait le colone
55 ais pas encore écrit une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps, mais je n’avais rien écrit. C’est dans un état de fièv
56 xtraordinaires que je m’y suis mis. J’ai écrit ce livre en trois mois, un gros livre de 380 pages. Vraiment dans un état de t
57 s mis. J’ai écrit ce livre en trois mois, un gros livre de 380 pages. Vraiment dans un état de transe, car cela supposait une
58 idées là-dessus, et en trois mois j’ai bouclé le livre qui a paru en 1939, quelques mois avant la guerre. La société d’aujou
59 laquelle j’ai consacré non seulement beaucoup de livres , mais mon action depuis quarante ans. Sous quelle forme mon action ?
60 e permettrait de me retirer et de finir les douze livres dont je vous parlais en débutant. Voilà pour mon engagement européen.
61 venir ? Denis de Rougemont nous laisse un dernier livre  : L’Avenir est notre affaire , un livre courageux, percutant, critiq
62 dernier livre : L’Avenir est notre affaire , un livre courageux, percutant, critiquant violemment les pouvoirs politiques e
63 ux véritables exigences de liberté de l’homme. Un livre souvent incompris, qui a provoqué en lui un sentiment de solitude et
64 e eux, les États ne veulent pas le faire. Je vous livre simplement ces chiffres : les Russes sont 260 millions d’habitants, l
65 ’écrivent souvent, me téléphonent, traduisent mes livres . Je sais qu’ils sont plus Européens que beaucoup d’entre nous dans l’
66 n suis venu à résumer cette idée dans mon dernier livre , à l’avant-dernière page je crois, en une seule phrase : il y a deux