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s et sociaux. La parution coup sur coup, de trois
livres
importants de Gogarten, de Brunner et de de Quervain sur la « théolog
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prévoit des succès ; elle s’applique à parler du
livre
dont on parle plutôt que de celui dont il faudrait parler, et qu’on i
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ont cette valeur humaine qu’ont les mémoires et «
livres
de raison » rédigés sans littérature. Voilà qui est banal ? Je n’en s
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tout votre trésor littéraire, vous n’avez pas de
livres
remèdes ? Pourquoi vous ne pensez jamais aux désespérés ? Tous vos li
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i vous ne pensez jamais aux désespérés ? Tous vos
livres
disent non à la vie. C’est facile d’être négatif. Et je n’avais pas b
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ssez moi-même. — Aidez-moi… — Les uns, avec leurs
livres
, ont passé à côté de moi sans rien dire, sans même me voir, sans me s
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chercher dans quel trou va la cheville, voilà vos
livres
. Voilà à quoi vous perdez votre temps, vous autres. Ah ! vous n’êtes
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t de répondre à la demande du public. Il faut des
livres
faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce qu’on demande. —
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emande du public. Il faut des livres faciles, des
livres
gais, etc. C’est, disent-ils, ce qu’on demande. — Hé ! oui, parbleu,
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suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas lu le
livre
. Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il m’en a fa
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une espèce de bluff inconscient, dont le dernier
livre
d’André Breton fournit de trop nombreux exemples. On est frappé d’abo
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-il donc, cet homme qui le prend de si haut ? Son
livre
s’ouvre par un discours lyrique « sur le peu de réalité » et se termi
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sa grandeur lucide à gagner un sens religieux. Ce
livre
enfin vaut par un style inoubliable. Rouveyre ne laisse pas un instan
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nietzschéen sans exaltation. La lecture d’un tel
livre
, lente et souvent reprise, donne du cœur à l’intelligence. Et l’austé
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arent la perfection dans la banalité aimable. Son
livre
pose une seule question : quel dessein vaguement subversif peut bien
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Albert Soulillou, Nitro (février 1935)l Ce
livre
aussi est vrai. À peine moins autobiographique, semble-t-il, que celu
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précises, acharnées, saisissantes. Vous fermez le
livre
: vous avez vécu quelque chose, tout au moins par la sympathie, dans
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Soulillou, c’est la patience de laisser mûrir ses
livres
; d’attendre qu’un sujet impose sa forme propre, ses proportions et s
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e plus de sympathie et de pénétration du deuxième
livre
de Roger Breuil est Marcel Arland. Sans doute a-t-il reconnu dans ce
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tion qui semble ici encore imposée par l’objet du
livre
. Roger Breuil nous révèle une espèce de Français dont il est, sauf er
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é de dire : dans leur personne. Je connais peu de
livres
moins conventionnels. Pour cette raison d’abord que Breuil n’aborde p
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ais en parlant d’étude, je fais tort au ton de ce
livre
, à son charme sentimental, à son humour particulier, à ses jeunes fil
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t peut-être qu’il donne parfois l’impression d’un
livre
plus profondément rêvé qu’écrit (fort bien écrit du reste). Il laisse
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conque qu’il appartient de le reconnaître. Un tel
livre
n’est pas de ceux dont la carrière s’épuise en une saison, si j’en cr
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reste à découvrir : celle du Sud. Enfin, c’est un
livre
qui mériterait, mieux que celui de Malraux, de s’intituler : la condi
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Tel est je crois le problème central qu’impose ce
livre
, et l’on admettra bien, quelque opinion qu’on ait sur le point de vue
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iques est d’ailleurs d’autant plus absurde que ce
livre
— écrit par un juif ! — a été condamné en Allemagne. n. « Kasimir E
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ristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)o Ce
livre
comporte une partie poétique précieuse et somnifère, et une partie cr
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ue ne serait plus qu’un vaste télescopage, et les
livres
de M. Tzara se réduiraient peut-être, logiquement et en fait, à un se
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puisse attribuer les quinze dernières pages de ce
livre
, où l’on retrouve parfois le ton des grandes utopies du premier roman
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sanctuaire de l’esprit sera donc un sanctuaire du
livre
et de la parole. » Il y aurait donc une bibliothèque et un palais de
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amel affirmait au surplus que son « sanctuaire du
livre
» ne serait pas un « musée » mais bien une « ruche active ». Précauti
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emple, l’esprit n’est plus que « la poussière des
livres
», et le « réel », une marchandise. Ils ne voient pas que dès l’insta
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ronologie. L’hommage rendu à l’auteur de ce petit
livre
qui, condensant la sagesse des vieux artisans passionnés du travail b
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essus des humaines contingences, plus sûrement on
livre
celles-ci à l’empire des intérêts. Sorel a bien montré ce jeu dans se
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se. Considérez ce pauvre clerc parfait tel que le
livre
l’Université : que sait-il faire ? C’est tout juste s’il sait écrire.
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chelle est aussi valable dans l’édition. Moins un
livre
comporte d’idées, de création, d’esprit actif, mieux il se vend. La c
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sage, vision, et vue au sens d’idée.) ⁂ Ouvrez un
livre
de Ramuz : les choses « viennent », le monde « vient » (à nous), le c
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s qui brillent. » Il y en a dans presque tous les
livres
de Ramuz, de ces taupiers qui portent des bonnets de poil de lapin. O
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de noms de choses ! Comment ne point penser à ce
Livre
de Job — dont Ramuz nous a retraduit quelques passages — où toute une
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astiche de Ramuz —, c’est qu’une seule page de ce
livre
lue avec cette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la vision gr
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ent abouti ; aucune musique n’est parfaite, aucun
livre
n’est parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout travail d’abord
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rue ; et que les ouvriers se mettent à lire leurs
livres
, et viennent acclamer leurs discours, au lieu de croire aux sornettes
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r été l’ami d’Ulysse. Le bref chapitre où il nous
livre
cet aveu éclaire une bonne part de son œuvre. Rien n’est plus redouta
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gagner » : gagner le monde ou gagner contre lui.
Livre
trop plein, trop scrupuleux, trop grave, nourriture trop complexe pou
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core une pensée plus inquiétante. (La division du
livre
en aphorismes d’une ou deux pages facilite heureusement ce genre de l
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bien connaître Gide, l’avant-propos de son petit
livre
et cette espèce de happy end que figure le dernier paragraphe, il par
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dernier.) C’est ici tout le problème que pose ce
livre
, et qu’il laisse encore en suspens. Les staliniens auront beau jeu :
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. Mais nous, personnalistes, que dirons-nous ? Le
livre
s’ouvre par une fable. L’enfant Démophon est soigné par Déméter, dégu
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a fait erreur sur l’homme. La phrase finale de ce
livre
sur l’URSS, c’est à l’auteur que nous l’appliquerons : c’est lui, c’e
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pécialement dangereux pour la culture, achète des
livres
, fréquente les théâtres et les concerts, bref, se cultive avec cette
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faire. Or elle n’y songeait pas… Qu’est-ce que ce
livre
? Un document clinique ? Trop d’élégances littéraires. Ou une histoir
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ros malade ou mon admiration pour son auteur ? Le
livre
n’est ni passionnant, ni indifférent, habile et sensible à la fois. O
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urier fera plus de mal au parti stalinien que les
livres
de Gide et de Céline. P.-S. — On a corrigé par un erratum manuscrit
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m’apparaît au contraire comme l’un des charmes du
livre
. Réjouissante désinvolture ! Thibaudet fut bien moins critique qu’ess
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allemande depuis l’armistice (mars 1937)ae Ce
livre
eût passionné Lénine, grand lecteur, comme on sait, de Clausewitz. Il
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e Nietzsche, on n’a rien écrit de meilleur que le
livre
de Karl Löwith : Nietzsches Philosophie der ewigen Wiederkunft des Gl
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N. publiée par Karl Jaspers. Je signale ce grand
livre
à ceux qui lisent l’allemand, en attendant une traduction, aussi néce
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Ce ne sont pas des abstractions qui achètent nos
livres
. Ce qu’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’homme qui réfl
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e, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les
livres
pour remplir les rayons d’un studio-divan. Nous sommes des ingénieux,
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rius Richard, Le Procès (juin 1937)ah Un petit
livre
qui sait s’arrêter dès qu’il nous a fait voir le monde pitoyable : sa
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près quoi, M. Benda apprit à l’assistance que ses
livres
se vendent très bien. Enfin Denis de Rougemont dénonça le sophisme su
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our l’intelligence. D’abord en ce qu’elle rend un
livre
de ce genre extrêmement ennuyeux à lire, quel que soit l’intérêt du s
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W. James et les psychologues d’avant-guerre — son
livre
est de 1915 — déclare que les visions intérieures de Swedenborg « ne
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traînaient trop d’allusions à d’autres parties du
livre
. 1. Crise moderne du mariage Deux morales s’affrontaient au Moy
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passion une espèce de modus vivendi, et tous ces
livres
aggravant au contraire notre conscience du problème, contribuent à le
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te est indiscrétion. Mais je ne pouvais écrire un
livre
entier sur la passion sans achever ma description par ce trait qui en
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de leur vocation qu’il faut choisir de faire des
livres
ou des enfants : aut liberi aut libri disait Nietzsche. Et Kierkegaar
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la passion est admirablement défini par ce petit
livre
, dans ses données actuelles, psychologiques. 103. À partir de cette
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envie de m’y soustraire que les chapitres de mon
livre
qui furent publiés ici même sont, avec ceux ou plutôt celui que vous
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une gentillesse désarmante et si rare !) que mon
livre
« est un livre d’histoire » et que je ne suis pas un historien. Je vo
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e désarmante et si rare !) que mon livre « est un
livre
d’histoire » et que je ne suis pas un historien. Je vois bien que vou
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en. Car en fait, je ne prétends nullement que mon
livre
soit un livre d’histoire, dans ce sens « critiquable » du terme. Ce n
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t, je ne prétends nullement que mon livre soit un
livre
d’histoire, dans ce sens « critiquable » du terme. Ce n’est pas même
76
e. C’est bien plutôt, s’il faut une étiquette, un
livre
de théologie morale, et c’est sur ce terrain que je puis le défendre.
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te conception dépassée, je n’aurais pas écrit mon
livre
. L’amour courtois, ça existe tellement que j’en ai fait la cause prin
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vant », que ce n’était pas trop de tout un pesant
livre
pour essayer de formuler ce qu’il y a, au cœur de cet amour, d’antich
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. (J’avais été tenté de citer l’anecdote dans mon
livre
.) Placée comme cela, en conclusion de votre article, cette sentence p
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même trois. C’est là précisément le sujet de mon
livre
. Le premier amour, c’est le désir, c’est l’amour sensuel, sa fièvre e
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e de la sorte — n’est-ce pas assez clair dans mon
livre
? — me direz-vous encore que vous êtes « plutôt contre » ? Voilà tout