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larité mondiale des « idées » d’Henry Ford et des
livres
qui les répandent. L’on ne pourra qu’y applaudir, semble-t-il, en sou
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pparence d’utilité publique. À chaque page de ses
livres
, on pourrait relever les sophismes plus ou moins conscients par lesqu
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? Un seul doute effleure Ford vers la fin de son
livre
: Le problème de la production a été brillamment résolu… Mais nous n
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dées générales de cette sorte sont rares dans son
livre
. En général, il se borne à parler de problèmes techniques où son trio
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1. Une enquête faite à Genève a révélé que les
livres
les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon
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ale (février 1931)c M. André Malraux écrit des
livres
qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il y apporte un peu plus d’ex
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ste par goût de l’expérience, conférait à tout le
livre
un caractère assez directement autobiographique. La philosophie de ce
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as complice de ses secrets desseins. Au reste, le
livre
s’achève par sa mort, sans qu’on ait pu distinguer nettement à quels
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mer, d’où renaître. Je ne sais pas aujourd’hui le
livre
« bien pensant » qui pose avec une pareille acuité le problème centra
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cent sous l’angle qu’il faut pour situer le petit
livre
de M. P. Nizan12, dans sa perspective la plus équitable. C’est le typ
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a perspective la plus équitable. C’est le type du
livre
qui vaut surtout par l’attitude qu’il manifeste et commente. Son suj
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sincérité, l’amitié, s’arrondissaient autour des
livres
dont nous savions de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un c
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s. Nous écrivions aux auteurs, nous recevions des
livres
, des lettres. Van Gogh, en qui nous aimions tout : le pasteur, le pei
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intimité de milliers de lecteurs français avec un
livre
d’un rare prestige, Daphné Adeane. On vient de traduire un autre roma
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visible, mais dont la présence constante donne au
livre
toute sa gravité. Maurice Baring exprime ce troisième sujet par deux
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e qui arrive avant qu’ils n’aient lu eux-mêmes le
livre
. J’espère que les critiques ne le diront pas non plus ; mais je sais
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’est là l’important. Le mérite le plus rare de ce
livre
est sans doute de faire sentir et « réaliser » au lecteur le tragique
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n a lu la phrase par quoi se termine un précédent
livre
de notre auteur : « La veille de la Chandeleur 1909, je fus reçu dans
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t pas par ce roman la série de traductions de ses
livres
. Mais ce Journal, s’il est l’œuvre la moins forte du Danois, n’en est
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de de docteur ès lettres, vient de nous donner un
livre
bien utile22. En vérité, il fallait une sorte d’intrépidité pour entr
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s Alpes n’avaient pas d’histoire. Enfin, voici ce
livre
, point trop volumineux — il trouvera sa place dans votre valise — et
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’Aube, par Kagawa (septembre 1931)j Dire de ce
livre
qu’il ne ressemble à rien serait une louange trop littéraire. C’est u
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rien serait une louange trop littéraire. C’est un
livre
entièrement simple qui nous introduit dans la connaissance de la misè
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a grande majorité des chrétiens. Tant mieux si ce
livre
nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’autobiogr
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en France, sous celui d’Avant l’Aube, est un des
livres
les plus significatifs de ce temps. Non pas que nous manquions de tém
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ais le rare, c’est qu’un de ces meneurs écrive un
livre
pour nous dire comment il voit le peuple, comment il l’aime, et quel
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e aux dépenses du voyage, il décida de vendre ses
livres
. Mais son retour au foyer provoque des scènes terribles avec son pèr
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garnie de belles nattes et de se plonger dans ses
livres
de philosophie. Il entendait une voix intérieure qui lui disait : « S
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est le signe et la mesure certaine. Au cours d’un
livre
où il se peint, aux prises avec toutes les formes du mal, jamais vous
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sa puissance. ⁂ Mais il est temps de tirer de ce
livre
une conclusion capitale qui, sans doute, fut l’objet déterminant de s
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— (ils le devraient.). Pour celui qui referme le
livre
de Kagawa, une certitude s’impose. Je la formulerai brièvement : Tant
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norme sociale. Mais à cause de la grandeur. ⁂ Ce
livre
manque d’ange et de bête. Il est merveilleusement intelligent. On n’y
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t le laisser supposer qu’il écrivit en préface au
livre
récent d’un jeune aviateur, Antoine de Saint-Exupéry. (Mais par quoi
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est faite du morcellement et de l’adaptation d’un
livre
unique, son journal intime — que Loti est un journal intime, comme Gi
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rçait la volonté, où se formait le caractère, les
livres
étaient conduits, ils avaient une unité, un terme auquel ils arrivaie
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u’une suite d’événements qui se succèdent, et les
livres
sont fragmentaires, ils se composent d’une série de tableaux parallèl
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romans de faire figure, aux yeux de beaucoup, de
livres
« bien protestants ». Je serais même tenté de dire, forçant un peu ma
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ens matériels. ⁂ Arrêtons-nous aujourd’hui à deux
livres
caractéristiques de ce double péril qui menace une génération : péril
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nne humaine. Le choix des sujets abordés dans son
livre
montre un esprit averti des vraies valeurs de ce temps. Il réfute MM.
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République. On peut recommander la lecture de ce
livre
, parce qu’il a le mérite de poser simplement, brutalement, une de ces
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« naïves », parce qu’elles sont trop gênantes. Le
livre
est mal composé. Ses phrases courtes se pressent en paragraphes haché
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pouvons connaître. Mais, en vérité, la lecture du
livre
de M. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les hommes, qu’il a
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. Que doit lire un homme pressé, s’il demande aux
livres
autre chose que ce que peut lui offrir le conte du journal, c’est-à-d
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la politique, de la morale et de la religion. Des
livres
comme l’Essai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fut parlé ici
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ères années de l’après-guerre, illustrées par les
livres
monumentaux de Spengler (Le Déclin de l’Occident) et du comte Keyserl
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tre chez lui après 8 heures de bureau demande aux
livres
une évasion facile hors de la médiocre existence quotidienne. Mais l’
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le « grand public » considéra que la lecture d’un
livre
n’était qu’un moyen de « passer une heure agréablement ». Le goût des
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le seul grand succès, dans cet ordre, est allé au
livre
de Céline, Voyage au bout de la nuit, chef-d’œuvre de « documentaire
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événements. Nous reviendrons prochainement sur ce
livre
brillant et séduisant. p. « Histoires du monde, s’il vous plaît ! »,
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actions vécues » que Scheler étudie dans ce petit
livre
, c’est le phénomène que Nietzsche a baptisé ressentiment. Pour Nietzs
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aires, qui me paraît renfermer l’essentiel de son
livre
. Le lecteur se sent pris de vertige à découvrir la profondeur et la g
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nous assurent que les problèmes débattus dans ce
livre
sont de ceux qui se posent ; non point de ceux que l’on se plaît à po
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sme violent. On voit percer par endroits, dans ce
livre
, une espèce de ressentiment à l’égard de la Réforme : d’où une série
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d, Destin allemand (octobre 1934)u Le meilleur
livre
de l’année. Je crois bien pouvoir l’affirmer. Le roman le plus fort,
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cet aspect-là, qui suffit d’ailleurs à rendre le
livre
passionnant et presque obsédant, ne suffit pas à expliquer l’impressi
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e sentir à quelle hauteur se situe le drame de ce
livre
. Nous sommes bien loin de la « propagande » nationaliste et des rodom
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l est, je crois, le problème central qu’impose ce
livre
, et l’on admettra bien, quelque opinion qu’on ait sur le point de vue
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interrogation, cette anxieuse espérance, dans le
livre
d’Edschmid. Et l’on découvre, pour la première fois peut-être, l’arri
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ce même d’un peuple. Il faut avoir éprouvé par ce
livre
la grandeur d’une telle espérance, si l’on veut juger sainement la po
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casion de dire, ici même, mon admiration pour les
livres
de M. Malraux. Je suis d’autant plus libre pour affirmer aujourd’hui
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du talent de M. Malraux que de constater que ses
livres
sont les seuls ouvrages français qu’on puisse comparer, tant pour leu
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sais quel sort le Troisième Reich a réservé à ce
livre
, qui parut au moment de l’avènement d’Hitler. Mais je le crois trop f
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bien plus formidables chiffres. Ouvrez le dernier
livre
de M. Guéhenno67, vous y trouverez cette confession ahurissante : « U
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e a subi trop souvent les atteintes. Dans ce même
livre
, quatre pages plus bas, j’en trouve un autre exemple : Nietzsche croi
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voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du
livre
d’un critique littéraire connu, dont les revues n’hésitèrent pas lors
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rmateur répondit : « Je ne reconnais aucun de mes
livres
pour adéquat, si ce n’est peut-être le De servo arbitrio et le Catéch
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prématurée, une centaine de pages destinées à ce
livre
, et dont le ton prophétique eût paru plutôt ridicule après coup. Tout
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e : « Ces quelques pages forment la conclusion du
livre
à paraître chez Stock sous le titre L’Avenir est notre affaire . »