1 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
1 mon article du numéro 11, que je m’en prenais au livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du siècle. Il n’en est rien.
2 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
2 u. Tirons notre chapeau aux lieux communs dont le livre de M. de la Rocque a le courage de rappeler la vertu, rions à notre t
3 ns sans équivoque ni subtilités, dire pourquoi ce livre est mauvais. « Les programmes sont des aboutissements », écrit M. de
4 ction dangereuse. Car tout ce qu’il écrit dans ce livre — je ne sais pas ce qu’il dit à ses troupes — tout son langage milita
5 elles sont mal préparées ». Service public est un livre dangereux, parce que c’est un livre vague derrière lequel marchent de
6 public est un livre dangereux, parce que c’est un livre vague derrière lequel marchent des troupes disciplinées. Que dire alo
7 s les avons exposées dans ce bulletin et dans nos livres . Mais à la seule leçon des faits. Quelques exemples. La nécessité de
3 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
8 être subordonnées. Exemple : un éditeur refuse un livre dont la valeur artistique lui paraît évidente, mais qui ne pourra pas
9 la maison obligent l’éditeur à n’accepter que des livres susceptibles de se vendre à 3000 exemplaires au moins. Par contre, ce
10 » publicitaire organisé par l’éditeur, ce mauvais livre aura du succès. Et ce bon auteur finira par croire que ses bons livre
11 . Et ce bon auteur finira par croire que ses bons livres sont mauvais et que ses mauvais livres sont bons. Mon exemple peut pa
12 e ses bons livres sont mauvais et que ses mauvais livres sont bons. Mon exemple peut paraître simpliste. Mais il suffit d’avoi
13 e publicité des grandes maisons. Ils parlent du «  livre dont on parle ». Et pourquoi « parle »-t-on de ce livre ? Parce que l
14 dont on parle ». Et pourquoi « parle »-t-on de ce livre  ? Parce que l’éditeur a su préparer sa sortie par une série de manœuv
15 vidence, que les chroniqueurs parlent surtout des livres qui ne bénéficient pas de ce battage commercial. Ce sont ces livres-l
16 ficient pas de ce battage commercial. Ce sont ces livres -là qui ont besoin de la critique pour atteindre le lecteur. Mais alor
17 s tout le détail technique de la distribution des livres au grand public. Qu’il me suffise d’affirmer que c’est là que réside
18 ur à « sortir » chaque année un certain nombre de livres fixé d’avance et fixé non point d’après la consommation possible et l
19 s d’après le budget de la maison. 2. Le déluge de livres qui en résulte oblige l’éditeur à augmenter sans cesse sa publicité,
20 i l’éditeur cesse d’être un artisan au service du livre . Il met le livre au service de trusts industriels. Il entre dans le d
21 d’être un artisan au service du livre. Il met le livre au service de trusts industriels. Il entre dans le domaine des gros c
22 à faire diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un livre , doit s’engager à payer une somme forfaitaire37 par kilo de livres tr
23 gager à payer une somme forfaitaire37 par kilo de livres transportés (aller… et retour bien entendu !). Si l’on sait que le po
24 entendu !). Si l’on sait que le poids moyen d’un livre est d’environ 300 gr. on voit que le montant de certains débits peut
25 t atteindre un chiffre imposant. Ainsi donc si le livre se vend mal, ce n’est plus un manque à gagner pour l’éditeur, c’est u
26 nt elles enterrent dans leurs caves des stocks de livres ou de journaux qui, bien que n’ayant jamais paru à l’étalage, sont re
4 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
27 ur et utilisent la même méthode de discussion. Le livre , en soi, est assez décevant, malgré de réelles qualités ; mais très t
28 n point de vue, ce qui eût été le vrai sujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la