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Note de l’auteur Ce
livre
allait être mis sous presse en mai 1940, lorsque se déclencha la bata
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portai en Amérique. Plusieurs des chapitres de ce
livre
ont été publiés en première version par les revues suivantes : Nouve
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valable que jamais. Elle est le vrai sujet de ce
livre
— comme de tous ceux que j’ai signés jusqu’à ce jour. New York, 1944.
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ccidentale, dont le Second Faust restera comme le
livre
sacré. Que cette discipline libératrice comporte pour Rimbaud l’aband
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rupture. Elles sont le champ même13 où Rimbaud se
livre
à l’expérience spirituelle, où il se livre tout entier. C’est là sa p
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aud se livre à l’expérience spirituelle, où il se
livre
tout entier. C’est là sa pureté ; mais c’est aussi ce qui le force, e
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pouvoir, s’évanouissent et meurent aux pages des
livres
. Au premier pas que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin
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vre de Kafka, mais il est difficile d’imaginer un
livre
plus profond. On a même l’impression, en le lisant, de lire pour la p
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n, en le lisant, de lire pour la première fois un
livre
absolument profond. Non qu’il prétende percer les apparences du monde
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me en refusant ses exigences. Le Procès serait un
livre
révoltant s’il n’était d’abord écrasant. Il ressemble pas mal à la vi
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au fond, sa vision même qui est le vrai sujet du
livre
. La précision presque insupportable avec laquelle il rapporte certain
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end compte de presque toutes les situations de ce
livre
? Est-ce pur hasard si elle nous offre les formules qui paraissent le
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rmateur répondit : « Je ne reconnais aucun de mes
livres
pour adéquat, si ce n’est peut-être le De servo arbitrio et le Catéch
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adroit de ne point avouer l’incertitude où pareil
livre
entraîne le jugement. Gide a tant répété : Ne jugez pas ! qu’il a fin
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é qu’une grave lacune mutile l’image qu’il nous y
livre
de lui-même68 — il se peut qu’elles soient dites dans les Cahiers d’A
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dans la main qui réalise une vision. ⁂ Ouvrez un
livre
de Ramuz : les choses « viennent », le monde « vient » à nous, le cie
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s qui brillent. » Il y en a dans presque tous les
livres
de Ramuz, de ces taupiers qui portent des bonnets de poil de lapin. O
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ce de noms de choses ! Comment ne point penser au
livre
de Job — dont Ramuz nous a traduit quelques passages — où toute une t
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stiche de Ramuz74 — c’est qu’une seule page de ce
livre
lue avec la lenteur qu’elle impose, nous replace dans une vision gran
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ut dire aussi « l’actualité » singulière d’un tel
livre
. Il est des sujets éternels, ou mieux, perpétuels — sujets d’étonneme
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ent abouti ; aucune musique n’est parfaite, aucun
livre
n’est parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout travail d’abord
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ule faite, d’un terme abstrait. C’est le style du
livre
de Job. Cependant cet effort de Claudel, restituant à chaque mot son
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a Parole et l’acte personnel. 85. Dans un beau
livre
sur L’Âme romantique et le rêve, dont j’extrais la plupart des textes