1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 e de menaces de guerre aura vu concevoir moins de livres , mais aussi moins d’enfants et moins d’amours profondes. La guerre ne
2 être à toute autre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la
3 tre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un sai
4 parce qu’on la verrait dans la paix, là où chacun livre son vrai combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeu
5 nouvel hôte du Jardin des Plantes, et du dernier livre de Huizinga, qui nous parvint hier de Hollande. Nous avons passé deux
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
6 pendantes, dépouille le courrier de la Guilde du Livre … Je ne puis pas dire où cela se trouve sans contrevenir aux ordres le
7 dérations sur l’histoire du monde. C’est l’un des livres , combien rares, qui « tiennent le coup » pendant cette guerre. Je ne
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
8 En voici un écho que je viens de trouver dans un livre interdit par nos censeurs3. L’auteur fut l’un des chefs du parti hitl
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
9 eut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de livres en langue française : ceux qu’on faisait à Paris sur du mauvais papie
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
10 n, je ne vois donc que deux solutions : écrire un livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les argumen
11 on lisse. Cela me rappelle le vieux débat sur les livres qu’il faut couper et ceux que l’on vous vend rognés à la machine, dan
12 é, plus conforme à celui qu’on raconte dans leurs livres . Mais les amis qui étaient venus parlaient du Noël de la France et no
13 highbrow, qui veut dire à peu près, parlant d’un livre ou d’un article : qui vise trop haut, prétentieux, difficile, bon pou
14 des personnes cultivées. 21 janvier 1941 Le livre dont on parle cet hiver s’appelle The Wave of the Future. Il est d’El
15 rs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le livre . L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je
16 vre. L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de porter
17 me dit-il, il serait de mon devoir de publier ce livre . Mais en tant qu’éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vo
18 e ma maison et de vous-même. — Savez-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichys
19 a paresse d’esprit ! Cet éditeur doit publier le livre sur la Suisse que je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon
20 oins qu’on ne les illustre abondamment… Écrire ce livre sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais il y fau
21 ait des questions à me poser au sujet d’un de mes livres dont il devra parler au séminaire de littérature. Que veut-il donc sa
22 — américaine. 15 mai 1941 Terminé mon petit livre sur la Suisse. Il ne paraîtra qu’en octobre, traduit, truffé et adapt
23 6. Voir l’introduction de La Part du diable . Le livre est né de cet article, un an plus tard. 7. Cf. The Heart of Europe
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
24 tiens ! Des textes en français et en anglais, des livres en espagnol et en allemand… Curieux. Suspect. Intolérable ! — Que fai
25 es de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et livres . On m’a d’ailleurs rendu la valise scellée. Personne n’avait eu le te
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
26 ent fort changée ? — Madame, il faudrait tout un livre pour essayer de vous répondre. Si toutefois vous posez sérieusement c
27 jusqu’à nouvel ordre je suis le prisonnier de mon livre et ferais bien de ne plus m’en échapper. Je devais aller chez des ami
28 at normal des anges, et décidé à récrire tout mon livre . Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’écrire. Comment frapper
29 ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre , c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 1er avril 1942
30 17 avril 1942 Quand on vient de terminer un livre et que l’esprit reste tout excité mais sans objet sur lequel se jeter
31 t moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce
32 oup d’écrivains et de peintres. 10. Il s’agit du livre intitulé La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
33 es écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les livres durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ; où l
34 me le modernisme de l’Europe. Elle imite dans ses livres les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films, elle s’imite ell
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
35 La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne, toit d’ardoise, gros
36 l. Elle pousse son cheval, le portail cède et lui livre passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord un
10 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
37 ng, je résume. Il écrit un roman inspiré de votre livre sur le diable — est-ce bien cela ? — et il voulait absolument vous vo