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e de menaces de guerre aura vu concevoir moins de
livres
, mais aussi moins d’enfants et moins d’amours profondes. La guerre ne
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être à toute autre époque. Imaginer là-dessus un
livre
vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la
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tre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un
livre
où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un sai
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parce qu’on la verrait dans la paix, là où chacun
livre
son vrai combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeu
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nouvel hôte du Jardin des Plantes, et du dernier
livre
de Huizinga, qui nous parvint hier de Hollande. Nous avons passé deux
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pendantes, dépouille le courrier de la Guilde du
Livre
… Je ne puis pas dire où cela se trouve sans contrevenir aux ordres le
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dérations sur l’histoire du monde. C’est l’un des
livres
, combien rares, qui « tiennent le coup » pendant cette guerre. Je ne
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En voici un écho que je viens de trouver dans un
livre
interdit par nos censeurs3. L’auteur fut l’un des chefs du parti hitl
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eut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de
livres
en langue française : ceux qu’on faisait à Paris sur du mauvais papie
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n, je ne vois donc que deux solutions : écrire un
livre
dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les argumen
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on lisse. Cela me rappelle le vieux débat sur les
livres
qu’il faut couper et ceux que l’on vous vend rognés à la machine, dan
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é, plus conforme à celui qu’on raconte dans leurs
livres
. Mais les amis qui étaient venus parlaient du Noël de la France et no
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highbrow, qui veut dire à peu près, parlant d’un
livre
ou d’un article : qui vise trop haut, prétentieux, difficile, bon pou
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des personnes cultivées. 21 janvier 1941 Le
livre
dont on parle cet hiver s’appelle The Wave of the Future. Il est d’El
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rs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le
livre
. L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je
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vre. L’un me répond au bout d’une semaine : votre
livre
est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de porter
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me dit-il, il serait de mon devoir de publier ce
livre
. Mais en tant qu’éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vo
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e ma maison et de vous-même. — Savez-vous que mon
livre
est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichys
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a paresse d’esprit ! Cet éditeur doit publier le
livre
sur la Suisse que je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon
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oins qu’on ne les illustre abondamment… Écrire ce
livre
sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais il y fau
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ait des questions à me poser au sujet d’un de mes
livres
dont il devra parler au séminaire de littérature. Que veut-il donc sa
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— américaine. 15 mai 1941 Terminé mon petit
livre
sur la Suisse. Il ne paraîtra qu’en octobre, traduit, truffé et adapt
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6. Voir l’introduction de La Part du diable . Le
livre
est né de cet article, un an plus tard. 7. Cf. The Heart of Europe
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tiens ! Des textes en français et en anglais, des
livres
en espagnol et en allemand… Curieux. Suspect. Intolérable ! — Que fai
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es de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et
livres
. On m’a d’ailleurs rendu la valise scellée. Personne n’avait eu le te
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ent fort changée ? — Madame, il faudrait tout un
livre
pour essayer de vous répondre. Si toutefois vous posez sérieusement c
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jusqu’à nouvel ordre je suis le prisonnier de mon
livre
et ferais bien de ne plus m’en échapper. Je devais aller chez des ami
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at normal des anges, et décidé à récrire tout mon
livre
. Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’écrire. Comment frapper
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ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce
livre
, c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 1er avril 1942
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17 avril 1942 Quand on vient de terminer un
livre
et que l’esprit reste tout excité mais sans objet sur lequel se jeter
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t moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un
livre
énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce
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oup d’écrivains et de peintres. 10. Il s’agit du
livre
intitulé La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin
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es écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les
livres
durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ; où l
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me le modernisme de l’Europe. Elle imite dans ses
livres
les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films, elle s’imite ell
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La maison qu’on me prête est une illustration de
livre
anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne, toit d’ardoise, gros
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l. Elle pousse son cheval, le portail cède et lui
livre
passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord un
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ng, je résume. Il écrit un roman inspiré de votre
livre
sur le diable — est-ce bien cela ? — et il voulait absolument vous vo