1 Introduction Un beau jour on me demande un livre sur la Suisse. « Quel genre de livre ? Il y en a tant sur ce pays. J’

2 e demande un livre sur la Suisse. « Quel genre de livre  ? Il y en a tant sur ce pays. J’en ai fait au moins deux moi-même. — 

3 moi-même. — Je sais. Je voudrais autre chose. Un livre à l’ancienne mode sur les paysages, les mœurs et les relations humain

4 it faire et l’attente supposée du public. Mais un livre , c’est bien autre chose. Comment écrire à l’ancienne mode ? Et Marcel

5 beaucoup de descriptions… » J’ai rouvert bien des livres sur la Suisse : ils tiennent tout un rayon de ma bibliothèque. Il m’a

6 émeuve à écrire. Je m’avisai, pour comble, que le livre d’images que l’on me proposait de composer existait bel et bien, et q

7 du que par la bande, la bande rouge qui ornait le livre  : « C’est une grande folie de croire qu’on peut être sage tout seul. 

8 efoucauld, et en ce point j’ai décidé d’écrire ce livre , dans l’espoir de la réfuter. ⁂ Il est fou d’être sage tout seul, mai

9 chercher un point de vue ; le penseur y trouve un livre immense où chaque rocher est une lettre, où chaque lac est une phrase

10 ens, jusqu’à Gleser, ont ignoré son existence. Le Livre blanc de Sarnen en 1470, les chroniqueurs Simler et Tschudi au xvie

11 12. Cf. Ernest Gagliardi, Histoire de la Suisse, livre II, chap. 1er. 13. Les hommes de Schwyz étant réputés pour leur brut

12 ommunes. Simler souhaite dans la dédicace que son livre éclaire « toute l’Europe » sur la réalité confédérale. Il est aussitô

13 Suisses, sur le trésor d’Henri IV, 36 millions de livres entre 1595 et 1605. 20. Les Pfyffer renoncèrent à porter tout autre

14 à-vis de la justice »59. Et ceci nous rappelle le Livre blanc de Sarnen et les légendes décrivant la lutte des Waldstätten co

15 e dans six ou sept pays, des clubs de disques, de livres et de films, et il décide de consacrer 1 % de son chiffre d’affaires

16 res « le Suisse Voltaire » et celui qui signe ses livres « Rousseau, citoyen de Genève ». Elle fait des sciences physiques et

17 qu’Adolphe Appia, Genevois, est l’auteur du grand livre intitulé La Musique et la Mise en scène 93 et que ce livre a exercé —

18 itulé La Musique et la Mise en scène 93 et que ce livre a exercé — au moins autant que ceux de Gordon Craig — une influence d

19 a première fois en chair et en os et non dans les livres  — ont pu débiter comme mensonges à cinq-mille auditeurs. » (Écœuré, i

20 térieure. (Et Tolstoï fera du Journal l’un de ses livres de chevet.) La littérature à Genève est en marge de la vie de la cité

21 terprétation de la Bible, mais Jung se réfère aux livres apocryphes, non moins qu’à la « shakti » hindoue ou à l’Éternel fémin

22 rtù de la Renaissance italienne, grâce aux grands livres de Jacob Burckhardt, de H. Wölfflin et au « Quattrocento » de Philipp

23 de l’esprit suisse en tant qu’il s’exprime par le livre , le théâtre, l’enquête sociologique et les éditoriaux des grands jour

24 tuel de Vinet, Edmond Gilliard, je réfère au beau livre d’Alfred Berchtold, La Suisse romande au cap du xxe siècle, Payot, L

25 nie ? Tel est le point de perspective de tout mon livre . Je suis remonté aux origines de notre histoire, et j’ai suivi son la

26 diverses nations se lient d’amitié, soit par des livres comme De l’Allemagne, qui rétablissent la circulation internationale

27 il fut un temps typographe) en écrivant son grand livre , Du Principe fédératif ; mais il est bien certain qu’un de ses contem

28 sentir : désormais vous avez compris, et tous les livres , et celui-ci, n’y pourront ajouter grand-chose. Trois décis d’un peti

29 e valeur. J’ai parlé de plus d’un peuple dans mes livres , pour l’avoir vécu, d’assez près et pour l’avoir intimement aimé. L’E

30 rchives du canton d’Obwald et que l’on a baptisée Livre blanc de Sarnen à cause de la couleur claire de sa reliure en cuir. C

31 pisodes de la légende, dont celui de la pomme. Le Livre blanc et le poème se seraient-ils inspirés de traditions plus ancienn

32 e jusqu’aux Waldstätten. Certains relèvent que le Livre blanc, comme d’autres chroniques plus anciennes, attribuent aux homme

33 le qui répand largement la légende adaptée par le Livre blanc aux circonstances de la Suisse primitive. Etterlin attribue à T

34 udi à Hérodote et à Homère. Goethe estime que son livre est l’un de ceux dont la lecture pourrait suffire à l’éducation d’un

35 emier coup décisif à la légende acclimatée par le Livre blanc et Tschudi. Aidé sans doute par deux gentilshommes bernois, Wat

36 147. Le nom de Tell (ou Tall, ou Thäll, dans le Livre blanc), pris comme adjectif, a été interprété de vingt manières diffé

37 Préface 1970 J’ai choisi le sous-titre de ce livre pour m’amuser à faire mentir un proverbe fameux et que je croyais con

38 tsia bien-pensante que l’on sait. ⁂ J’ai écrit ce livre à la demande d’un éditeur de Paris pour un public français qui connaî

39 n pays. ⁂ Cinq ou six ans après, que changer à ce livre  ? Certains critiques ont regretté la brièveté de mes pages sur nos au

40 n’était pas un mauvais prophète en son pays. Son livre a été présenté et discuté relativement vite et avec abondance, avec e