1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
1 rendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre , plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse de maison qui lui o
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 e sur son rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre b
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
3 le jour où il me confiera quelques fragments du «  livre de sa vie », dont il compose chaque matin deux pages à la machine. Il
4 r d’autre à cette « Germanie aimée13 » ? Ah ! les livres nous avaient bien trompés. Pas trace ici de « merveilleux ». Tout ce
5 de notre vie sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre . Et la foule menaçante se pressait autour du char de la princesse qu’
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
6 uestion judicieuse que j’ai voulu répondre par ce livre . Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire un précé
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
7 nt que des valises, de quoi me vêtir, et quelques livres . Mais aussi, je ne puis vivre nulle part sans me créer des possession
8 ence des conventionnels… On trouve encore dans ce livre des anecdotes paysannes assez libres, rédigées dans un patois un peu
9 es marées, des courants et des vents. Merveilleux livre en vérité ! Et la merveilleuse bibliothèque que celle qui rassemblera
10 grandes salles de châteaux ; chambre encombrée de livres et de papiers ; cuisines paysannes, confortables et richement odorant
11 du jour, de Colette. Je n’avais pas encore lu ce livre . Il est exactement de l’espèce que j’aime, et l’un des plus charmants
12 ir de rien, mais je vois là comme un symbole. Les livres devraient être utiles. On devrait y trouver des renseignements concre
13 qu’on aime entendre louer à l’église ou dans les livres . On croit que pauvreté est vice, et c’est même justement parce qu’on
14 ns ce coin ?… » J’ai essayé de faire une liste de livres à lire pour l’instituteur de M. Je ne trouve à lui recommander que de
15 lture et les gens. — Souvent, quand je me tire du livre que j’écris — sur la crise de la culture — pour causer avec la laitiè
16 idée. Si je remplaçais le mot « peuple » dans mon livre , par une série de noms propres d’hommes du peuple que j’ai connus, es
17 ticles, zéro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en train, non détachables. Un essai philosophique sur la personne : d
18 de solliciter. Et qui m’est octroyé pour un petit livre paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les hommes sont bons !
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
19 prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique… 12 novembre 1934 J’ai relevé quelques chiffre
20 t de répondre à la demande du public. Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on demande
21 emande du public. Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on demande. — Hé ! oui, parble
22 binet de lecture. Journaux et illustrés, quelques livres sur la table. Puis on s’est assis sur des chaises alignées, pour ente
23 ès le début, que mon travail c’était d’écrire des livres . Il a dû trouver l’excuse assez faible. Je n’ai pas la tête d’un écri
24 Ce ne sont pas des abstractions qui achètent nos livres . Ce qu’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’homme qui réfl
25 e, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir les rayons d’un studio-divan. Nous sommes des ingénieux,
26 suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas lu le livre . Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il m’en a fa
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
27 s sept heures du soir, j’avais réussi à ouvrir le livre que je portais, et j’avais coupé quelques pages avec mon ticket. Je t
28 évélé à ton être intérieur. Je refermai alors mon livre et me mis à regarder les êtres qui me pressaient de tous côtés. Tantô
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
29 nception assez spéciale de l’« actuel ». Ce petit livre est un journal, mais bien que publié, c’est un journal privé. La fonc
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
30 : c’est ce qui assure ici ma liberté. Mon premier livre dit assez mon amour de l’Europe centrale ; et mon deuxième, l’idée qu
31 e. On ouvre une malle. Posé sur des vêtements, un livre apparaît. Le douanier s’en empare : — Est-ce de la Hetzpropaganda48  
32 se lève brusquement pour me saluer. Il lisait un livre français : La Révolution nécessaire, d’Aron et Dandieu. — Je dois fai
33 éunion politique des SA. — Que pensez-vous de ce livre  ? — C’est très bien pour la France, me semble-t-il, mais c’est injust
34 cela s’ajoute la grande difficulté d’obtenir des livres français, à cause du régime des devises. Notre culture perd du terrai
35 ! » C’est la prière au dieu de la tribu. Quant au Livre qui dit : « Aimez vos ennemis », on nous explique que c’est une lettr
36 la liberté. »   Chaque fois que l’on m’envoie un livre de France, je dois aller le retirer au bureau de douane. Ce matin, il
37 e possible. — Il y a donc des papiers joints à ce livre  ? — Oui, des papiers secrets comme vous le voyez, puisque c’est impri
38 sque c’est imprimé sur la couverture. Il lance le livre sur la banquette et bat en retraite.   — Phrases souvent entendues ch
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
39 nal-socialiste qui, ayant lu par hasard un de mes livres , entreprend de réfuter les critiques qui s’y trouvent formulées à l’e
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
40 ées entre les articles parus en Allemagne sur mon livre . Cela étonne, venant d’un tel pays, et cela n’est pas sans significat
41 -allemands). On ne saurait être plus clair, et je livre cette phrase à la méditation de ceux qui voient encore dans le Führer
42 brochure) Un mauvais service, et précise que mon livre ne peut être que « dangereux pour les relations entre les deux peuple
43 oici ce que m’écrit un hitlérien : « Juste, votre livre ne l’est certainement pas. Car la justice jaillit de la plénitude d’u
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
44 ur à un jeune colonel qui venait de lui donner un livre « urgent » intitulé La France et son armée. (Le nom, Charles de Gaull
45 heures par jour sur les premiers chapitres de mon livre  : j’étais en transe. Mon plan ne prévoyait que deux parties d’une cen
46 tion. De fin février au début de mai, j’écris les livres I à V. En mai, comme prévu, quatre conférences en Suisse, une présent
47 quatre conférences en Suisse, une présentation du livre V sur l’Amour et la guerre au Collège de sociologie de Bataille et Ca
48 0 juin, dans un petit château près de Brunoy, les livres VI et VII, la préface, et la dernière révision du texte dactylographi
49 as mon testament (car je ne possède guère que des livres et des manuscrits mal finis) mais quelque chose qui s’ouvre sur l’act
50 violence de l’Esprit. Jusqu’au matin, j’ai lu le livre , et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’écrire ce Festspie
51 ma vie ce thème qui ne cessera de s’amplifier de livre en livre — considérations sur la « commune mesure » dans Penser avec
52 e thème qui ne cessera de s’amplifier de livre en livre — considérations sur la « commune mesure » dans Penser avec les main
53 les mains , analyse du romantisme politique au Ve livre de L’Amour et l’Occident , essai final des Personnes du drame  — ju
54 epris par la suite (c’est notamment le titre d’un livre de Léon Blum) : « Pour une politique à hauteur d’homme. » En 1936, P
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
55 e de menaces de guerre aura vu concevoir moins de livres , mais aussi moins d’enfants et moins d’amours profondes. La guerre ne
56 -être à toute autre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la
57 utre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un sai
58 parce qu’on la verrait dans la paix, là où chacun livre son combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeuner —
59 nouvel hôte du Jardin des Plantes, et du dernier livre de Huizinga, qui nous parvint hier de Hollande. Nous avons passé deux
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
60 pendantes, dépouille le courrier de la Guilde du Livre … Je ne puis pas dire où cela se trouve sans contrevenir aux ordres le
61 dérations sur l’histoire du monde. C’est l’un des livres , combien rares, qui tiennent le coup pendant cette guerre. Je ne pens
62 En voici un écho que je viens de trouver dans un livre interdit par nos censeurs 78. L’auteur fut l’un des chefs du parti hi
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
63 eut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de livres en langue française : ceux qu’on faisait à Paris sur du mauvais papie
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
64 n, je ne vois donc que deux solutions : écrire un livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les argumen
65 on lisse. Cela me rappelle le vieux débat sur les livres qu’il faut couper et ceux que l’on vous vend rognés à la machine, dan
66 é, plus conforme à celui qu’on raconte dans leurs livres . Mais les amis qui étaient venus parlaient du Noël de la France et no
67 highbrow, qui veut dire à peu près, parlant d’un livre ou d’un article qui vise trop haut, prétentieux, difficile, bon pour
68 des personnes cultivées. 21 janvier 1941 Le livre dont on parle cet hiver s’appelle The Wave of the Future. Il est d’El
69 rs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le livre . L’un me répond au bout d’une semaine : « Votre livre est très bien,
70 e. L’un me répond au bout d’une semaine : « Votre livre est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de porter
71 me dit-il, il serait de mon devoir de publier ce livre . Mais en tant qu’éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vo
72 e ma maison et de vous-même. — Savez-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichys
73 paresse d’esprit ! » Cet éditeur doit publier le livre sur la Suisse que je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon
74 oins qu’on ne les illustre abondamment… Écrire ce livre sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais il y fau
75 n’existait pas. — Pourquoi n’écririez-vous pas un livre sur le diable ? me dit encore Maritain. — J’y pensais depuis un momen
76 is un moment… Je le ferai. Ce serait en somme mon livre sur l’époque. Je ne puis imaginer ce qu’il me coûterait. Une forme de
77 Saussure, avec deux autres psychanalystes.) … mon livre sur l’époque, oui, mais aussi et non moins sur un certain drame perso
78 ait des questions à me poser au sujet d’un de mes livres dont il devra parler au séminaire de littérature. Que veut-il donc sa
79 qu’à l’autre… 15 mai 1941 Terminé mon petit livre sur la Suisse. Il ne paraîtra qu’en octobre, traduit, truffé et adapt
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
80 er dernier, de l’interdiction récente de ce petit livre non seulement à Paris, par les Allemands, mais par le syndicat frança
81 d’un libraire, il a vu ce dernier en retirer mes livres . La liste noire venait de paraître88. ⁂ L’Anti-diable. — L’avant-vei
82 ence fantomatique. Signons, ce sera poli, dans le livre des hôtes de Mme Martinez de Hoz, au-dessous de Windsor et du tsar de
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède douanier
83 tiens ! Des textes en français et en anglais, des livres en espagnol et en allemand… Curieux. Suspect. Intolérable ! — Que fai
84 es de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et livres . On m’a d’ailleurs rendu la valise scellée. Personne n’avait eu le te
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
85 ment fort changée ? — Madame, il faudrait tout un livre pour essayer de vous répondre. Si toutefois vous posez sérieusement c
86 , les hêtres rouges sur le ciel noir. J’avais des livres , je fumais un peu, il n’y avait rien d’autre à faire, ni rien dont je
87 jusqu’à nouvel ordre je suis le prisonnier de mon livre et ferais bien de ne plus m’en échapper. Je devais aller chez des ami
88 at normal des anges, et décidé à récrire tout mon livre . Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’écrire. Comment frapper
89 . Noth, romancier allemand. Je lui parlais de mon livre en train. « Comment, me dit-il, vous pouvez encore vous passionner po
90 ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre , c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 29 mars 1942 Qu
91 29 mars 1942 Quand on vient de terminer un livre et que l’esprit reste tout excité mais sans objet sur lequel se jeter
92 oraison : Réuni à son peuple, comme il est dit au livre de l’Exode, des grands vieillards antiques, il attend l’heure de se l
93 ent la marque d’authenticité de leur art. Pour le livre à rédiger, insister plus que je n’ai pu le faire dans mon cours sur l
94 encore si mauvaise qu’on ne puisse écrire un tel livre avec quelque espoir d’efficacité. Fin mai 1942 Office of War In
95 t moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
96 es écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les livres durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ; où l
97 me le modernisme de l’Europe. Elle imite dans ses livres les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films, elle s’imite ell
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
98 La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne, toit d’ardoise, gros
99 l. Elle pousse son cheval, le portail cède et lui livre passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord un
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
100 i bien lu, m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre . Je crois que je comprends tout, ou presque tout, à part épistémologi
101 r. Cela ne l’empêche pas, d’ailleurs, de lire des livres de problèmes et de les jouer « quatre heures par jour, environ ». C’e
102 ng, je résume. Il écrit un roman inspiré de votre livre sur le diable — est-ce bien cela ? — et il voulait absolument vous vo