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rendre ce qui se passe… Mais le poète referme son
livre
, plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse de maison qui lui o
2
e sur son rocher. Fraîches, sentant bon, avec des
livres
sur des divans aux riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre b
3
le jour où il me confiera quelques fragments du «
livre
de sa vie », dont il compose chaque matin deux pages à la machine. Il
4
r d’autre à cette « Germanie aimée13 » ? Ah ! les
livres
nous avaient bien trompés. Pas trace ici de « merveilleux ». Tout ce
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de notre vie sociale ! Je baisse les yeux sur mon
livre
. Et la foule menaçante se pressait autour du char de la princesse qu’
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uestion judicieuse que j’ai voulu répondre par ce
livre
. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire un précé
7
nt que des valises, de quoi me vêtir, et quelques
livres
. Mais aussi, je ne puis vivre nulle part sans me créer des possession
8
ence des conventionnels… On trouve encore dans ce
livre
des anecdotes paysannes assez libres, rédigées dans un patois un peu
9
es marées, des courants et des vents. Merveilleux
livre
en vérité ! Et la merveilleuse bibliothèque que celle qui rassemblera
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grandes salles de châteaux ; chambre encombrée de
livres
et de papiers ; cuisines paysannes, confortables et richement odorant
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du jour, de Colette. Je n’avais pas encore lu ce
livre
. Il est exactement de l’espèce que j’aime, et l’un des plus charmants
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ir de rien, mais je vois là comme un symbole. Les
livres
devraient être utiles. On devrait y trouver des renseignements concre
13
qu’on aime entendre louer à l’église ou dans les
livres
. On croit que pauvreté est vice, et c’est même justement parce qu’on
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ns ce coin ?… » J’ai essayé de faire une liste de
livres
à lire pour l’instituteur de M. Je ne trouve à lui recommander que de
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lture et les gens. — Souvent, quand je me tire du
livre
que j’écris — sur la crise de la culture — pour causer avec la laitiè
16
idée. Si je remplaçais le mot « peuple » dans mon
livre
, par une série de noms propres d’hommes du peuple que j’ai connus, es
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ticles, zéro. Traductions, zéro. Les chapitres du
livre
en train, non détachables. Un essai philosophique sur la personne : d
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de solliciter. Et qui m’est octroyé pour un petit
livre
paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les hommes sont bons !
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prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des
livres
sur la politique… 12 novembre 1934 J’ai relevé quelques chiffre
20
t de répondre à la demande du public. Il faut des
livres
faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on demande
21
emande du public. Il faut des livres faciles, des
livres
gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on demande. — Hé ! oui, parble
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binet de lecture. Journaux et illustrés, quelques
livres
sur la table. Puis on s’est assis sur des chaises alignées, pour ente
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ès le début, que mon travail c’était d’écrire des
livres
. Il a dû trouver l’excuse assez faible. Je n’ai pas la tête d’un écri
24
Ce ne sont pas des abstractions qui achètent nos
livres
. Ce qu’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’homme qui réfl
25
e, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les
livres
pour remplir les rayons d’un studio-divan. Nous sommes des ingénieux,
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suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas lu le
livre
. Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il m’en a fa
27
s sept heures du soir, j’avais réussi à ouvrir le
livre
que je portais, et j’avais coupé quelques pages avec mon ticket. Je t
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évélé à ton être intérieur. Je refermai alors mon
livre
et me mis à regarder les êtres qui me pressaient de tous côtés. Tantô
29
nception assez spéciale de l’« actuel ». Ce petit
livre
est un journal, mais bien que publié, c’est un journal privé. La fonc
30
: c’est ce qui assure ici ma liberté. Mon premier
livre
dit assez mon amour de l’Europe centrale ; et mon deuxième, l’idée qu
31
e. On ouvre une malle. Posé sur des vêtements, un
livre
apparaît. Le douanier s’en empare : — Est-ce de la Hetzpropaganda48
32
se lève brusquement pour me saluer. Il lisait un
livre
français : La Révolution nécessaire, d’Aron et Dandieu. — Je dois fai
33
éunion politique des SA. — Que pensez-vous de ce
livre
? — C’est très bien pour la France, me semble-t-il, mais c’est injust
34
cela s’ajoute la grande difficulté d’obtenir des
livres
français, à cause du régime des devises. Notre culture perd du terrai
35
! » C’est la prière au dieu de la tribu. Quant au
Livre
qui dit : « Aimez vos ennemis », on nous explique que c’est une lettr
36
la liberté. » Chaque fois que l’on m’envoie un
livre
de France, je dois aller le retirer au bureau de douane. Ce matin, il
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e possible. — Il y a donc des papiers joints à ce
livre
? — Oui, des papiers secrets comme vous le voyez, puisque c’est impri
38
sque c’est imprimé sur la couverture. Il lance le
livre
sur la banquette et bat en retraite. — Phrases souvent entendues ch
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nal-socialiste qui, ayant lu par hasard un de mes
livres
, entreprend de réfuter les critiques qui s’y trouvent formulées à l’e
40
ées entre les articles parus en Allemagne sur mon
livre
. Cela étonne, venant d’un tel pays, et cela n’est pas sans significat
41
-allemands). On ne saurait être plus clair, et je
livre
cette phrase à la méditation de ceux qui voient encore dans le Führer
42
brochure) Un mauvais service, et précise que mon
livre
ne peut être que « dangereux pour les relations entre les deux peuple
43
oici ce que m’écrit un hitlérien : « Juste, votre
livre
ne l’est certainement pas. Car la justice jaillit de la plénitude d’u
44
ur à un jeune colonel qui venait de lui donner un
livre
« urgent » intitulé La France et son armée. (Le nom, Charles de Gaull
45
heures par jour sur les premiers chapitres de mon
livre
: j’étais en transe. Mon plan ne prévoyait que deux parties d’une cen
46
tion. De fin février au début de mai, j’écris les
livres
I à V. En mai, comme prévu, quatre conférences en Suisse, une présent
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quatre conférences en Suisse, une présentation du
livre
V sur l’Amour et la guerre au Collège de sociologie de Bataille et Ca
48
0 juin, dans un petit château près de Brunoy, les
livres
VI et VII, la préface, et la dernière révision du texte dactylographi
49
as mon testament (car je ne possède guère que des
livres
et des manuscrits mal finis) mais quelque chose qui s’ouvre sur l’act
50
violence de l’Esprit. Jusqu’au matin, j’ai lu le
livre
, et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’écrire ce Festspie
51
ma vie ce thème qui ne cessera de s’amplifier de
livre
en livre — considérations sur la « commune mesure » dans Penser avec
52
e thème qui ne cessera de s’amplifier de livre en
livre
— considérations sur la « commune mesure » dans Penser avec les main
53
les mains , analyse du romantisme politique au Ve
livre
de L’Amour et l’Occident , essai final des Personnes du drame — ju
54
epris par la suite (c’est notamment le titre d’un
livre
de Léon Blum) : « Pour une politique à hauteur d’homme. » En 1936, P
55
e de menaces de guerre aura vu concevoir moins de
livres
, mais aussi moins d’enfants et moins d’amours profondes. La guerre ne
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-être à toute autre époque. Imaginer là-dessus un
livre
vrai, un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la
57
utre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un
livre
où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un sai
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parce qu’on la verrait dans la paix, là où chacun
livre
son combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeuner —
59
nouvel hôte du Jardin des Plantes, et du dernier
livre
de Huizinga, qui nous parvint hier de Hollande. Nous avons passé deux
60
pendantes, dépouille le courrier de la Guilde du
Livre
… Je ne puis pas dire où cela se trouve sans contrevenir aux ordres le
61
dérations sur l’histoire du monde. C’est l’un des
livres
, combien rares, qui tiennent le coup pendant cette guerre. Je ne pens
62
En voici un écho que je viens de trouver dans un
livre
interdit par nos censeurs 78. L’auteur fut l’un des chefs du parti hi
63
eut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de
livres
en langue française : ceux qu’on faisait à Paris sur du mauvais papie
64
n, je ne vois donc que deux solutions : écrire un
livre
dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les argumen
65
on lisse. Cela me rappelle le vieux débat sur les
livres
qu’il faut couper et ceux que l’on vous vend rognés à la machine, dan
66
é, plus conforme à celui qu’on raconte dans leurs
livres
. Mais les amis qui étaient venus parlaient du Noël de la France et no
67
highbrow, qui veut dire à peu près, parlant d’un
livre
ou d’un article qui vise trop haut, prétentieux, difficile, bon pour
68
des personnes cultivées. 21 janvier 1941 Le
livre
dont on parle cet hiver s’appelle The Wave of the Future. Il est d’El
69
rs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le
livre
. L’un me répond au bout d’une semaine : « Votre livre est très bien,
70
e. L’un me répond au bout d’une semaine : « Votre
livre
est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de porter
71
me dit-il, il serait de mon devoir de publier ce
livre
. Mais en tant qu’éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vo
72
e ma maison et de vous-même. — Savez-vous que mon
livre
est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichys
73
paresse d’esprit ! » Cet éditeur doit publier le
livre
sur la Suisse que je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon
74
oins qu’on ne les illustre abondamment… Écrire ce
livre
sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais il y fau
75
n’existait pas. — Pourquoi n’écririez-vous pas un
livre
sur le diable ? me dit encore Maritain. — J’y pensais depuis un momen
76
is un moment… Je le ferai. Ce serait en somme mon
livre
sur l’époque. Je ne puis imaginer ce qu’il me coûterait. Une forme de
77
Saussure, avec deux autres psychanalystes.) … mon
livre
sur l’époque, oui, mais aussi et non moins sur un certain drame perso
78
ait des questions à me poser au sujet d’un de mes
livres
dont il devra parler au séminaire de littérature. Que veut-il donc sa
79
qu’à l’autre… 15 mai 1941 Terminé mon petit
livre
sur la Suisse. Il ne paraîtra qu’en octobre, traduit, truffé et adapt
80
er dernier, de l’interdiction récente de ce petit
livre
non seulement à Paris, par les Allemands, mais par le syndicat frança
81
d’un libraire, il a vu ce dernier en retirer mes
livres
. La liste noire venait de paraître88. ⁂ L’Anti-diable. — L’avant-vei
82
ence fantomatique. Signons, ce sera poli, dans le
livre
des hôtes de Mme Martinez de Hoz, au-dessous de Windsor et du tsar de
83
tiens ! Des textes en français et en anglais, des
livres
en espagnol et en allemand… Curieux. Suspect. Intolérable ! — Que fai
84
es de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et
livres
. On m’a d’ailleurs rendu la valise scellée. Personne n’avait eu le te
85
ment fort changée ? — Madame, il faudrait tout un
livre
pour essayer de vous répondre. Si toutefois vous posez sérieusement c
86
, les hêtres rouges sur le ciel noir. J’avais des
livres
, je fumais un peu, il n’y avait rien d’autre à faire, ni rien dont je
87
jusqu’à nouvel ordre je suis le prisonnier de mon
livre
et ferais bien de ne plus m’en échapper. Je devais aller chez des ami
88
at normal des anges, et décidé à récrire tout mon
livre
. Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’écrire. Comment frapper
89
. Noth, romancier allemand. Je lui parlais de mon
livre
en train. « Comment, me dit-il, vous pouvez encore vous passionner po
90
ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce
livre
, c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 29 mars 1942 Qu
91
29 mars 1942 Quand on vient de terminer un
livre
et que l’esprit reste tout excité mais sans objet sur lequel se jeter
92
oraison : Réuni à son peuple, comme il est dit au
livre
de l’Exode, des grands vieillards antiques, il attend l’heure de se l
93
ent la marque d’authenticité de leur art. Pour le
livre
à rédiger, insister plus que je n’ai pu le faire dans mon cours sur l
94
encore si mauvaise qu’on ne puisse écrire un tel
livre
avec quelque espoir d’efficacité. Fin mai 1942 Office of War In
95
t moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un
livre
énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce
96
es écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les
livres
durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ; où l
97
me le modernisme de l’Europe. Elle imite dans ses
livres
les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films, elle s’imite ell
98
La maison qu’on me prête est une illustration de
livre
anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne, toit d’ardoise, gros
99
l. Elle pousse son cheval, le portail cède et lui
livre
passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord un
100
i bien lu, m’a-t-il dit ce matin en me rendant le
livre
. Je crois que je comprends tout, ou presque tout, à part épistémologi
101
r. Cela ne l’empêche pas, d’ailleurs, de lire des
livres
de problèmes et de les jouer « quatre heures par jour, environ ». C’e
102
ng, je résume. Il écrit un roman inspiré de votre
livre
sur le diable — est-ce bien cela ? — et il voulait absolument vous vo