1 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
1 homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il croit aux lois , et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte où il l’a
2 à nos vies. Alors les règles, les morales et les lois qui nous disaient d’agir dans le même temps qu’elles nous privaient d
3 , et cet acte devient alors notre chemin et notre loi . Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophétisons. Le chr
4 prisonnier des formes et des nombres, esclave des lois d’un monde sur lequel il devrait régner. Seule peut l’en délivrer la
5 autorité de la personne sur l’anarchie et sur la loi individuelle. C’est ici qu’on touche au mystère, sans lequel tout ser
2 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
6 égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
7 ur des cultures authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
3 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
8 ssi, son autarchie, et qu’il puisse se donner des lois qui ne tiennent plus compte de la crise du monde, et de celle de l’es
9 n tourner l’irrationalité foncière à l’aide d’une loi statistique, de même la méthode sociologique qui a conduit à la décou
4 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
10 étrissent (à droite) ou approuvent (à gauche) les lois sociales parce qu’ils les qualifient de socialistes, et qui approuver
11 (à droite), ou flétriraient (à gauche) les mêmes lois si on les qualifiait de fascistes. Alors qu’elles sont, en fait, l’un
5 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
12 résolue par des mesures de propagande, ni par des lois plus ou moins astucieuses. C’est toutes les bases de la culture actue
6 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
13 tournée se présente comme un séducteur, c’est la loi du genre, et cela rend les échanges bien pauvres…) Quand nous nous so
14 1930 29 . Tous ceux qui ne bénéficient pas de la loi des assurances sociales ont intérêt à assister à la conférence. L’org
15 l’État — et cela veut dire : de ceux qui font les lois sans rien savoir des situations locales. Parfois ils proposeront quel
16 es chemins de fer et l’administration ; faire des lois régionales pour la viticulture ; mettre en commun les terres d’un pet
7 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
17 s de leurs liens éternels, abandonnées aux seules lois du Temps. De la polémique antispiritualiste à la doctrine marxiste
18 enne, d’autre part la « science » infaillible des lois de l’évolution économique, qu’il formule. Je résume et je simplifie c
19 t plus qu’à attendre, et à subir en gémissant les lois d’un monde qu’il condamne ! Car alors, où serait son refus ? Et quell
20 . Tout acte qui contredirait, dans le présent, la loi d’amour et de justice, même s’il était commis au nom des intérêts de
21 s avec les mêmes inconvénients. Certes il y a des lois de l’histoire en ce sens qu’on retrouve les mêmes mécanismes partout
8 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
22 e. Il vient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui l’y conduit. C’est pourquoi son télos (sa fin dernière),
23 La mesure Dans l’Arche sont les Tables de la Loi . La Loi est la « mesure » sacrée : c’est elle qui rappelle à la fois
24 ure Dans l’Arche sont les Tables de la Loi. La Loi est la « mesure » sacrée : c’est elle qui rappelle à la fois l’origin
25 n de la face de l’Éternel ». Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience final
26 la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la lo
27 finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu — qui définit la vérité —, elle porte en elle la règle perman
28 e la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance.
29 prend pour objet de son culte la mesure même, la Loi en soi, abstraite des fins pour lesquelles elle existe. C’est l’idolâ
30 lus grands rigoristes, les savants docteurs de la Loi , ceux que le peuple honorait à peu près comme on le fit plus tard des
31 rdinaux : les pharisiens. Condamnant au nom de la Loi celui-là même qui l’avait donnée, tuant en Jésus-Christ au nom de la
32 lus propre à confirmer cette interprétation de la Loi , comme mesure du peuple hébreu, qu’un texte que je trouve dans le plu
33 conformes. » Car il n’a pas seulement formulé des lois justes, complètes et très détaillées, mais il a veillé à ce qu’elles
34 reté pleine de sens et de grandeur qu’imposait la Loi d’Israël. Ce que l’on perd et ce que l’on gagne à sacrifier à une « m
35 u, se borner au concret, c’est rester fidèle à la Loi . D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation
36 agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La loi les interdit par le deuxième et le troisième commandement. « Tu ne te
37 e, de demeurer constamment dans l’observation des lois et des coutumes de nos ancêtres, parce que c’est une preuve qu’elles
38 ns point que ce ne soit Dieu qui nous a donné ces lois par l’entremise de Moïse, pourrions-nous, sans impiété, ne nous pas e
39  ? Chute d’Israël Tout était suspendu à la Loi , qui était elle-même suspendue à la promesse messianique donnée par D
40 t les juifs l’ont méconnue prenant prétexte de la Loi , cette « ombre des biens à venir. » (Héb. 10, 1), pour repousser le C
41 qui était « l’esprit » et la réalité finale de la Loi . Dès lors, la Loi est « accomplie » comme le dit Jésus-Christ lui-mêm
42 it » et la réalité finale de la Loi. Dès lors, la Loi est « accomplie » comme le dit Jésus-Christ lui-même, et elle l’est d
43 ce, et ce sont ceux qui adorent encore l’ancienne Loi , « déclarée vieillie », qui sont maintenant les idolâtres. Voilà pour
44 crée des utopies. Sans obéissance, il imagine des lois fatales. Sans Messie, il se fait précurseur des messies qui ne viendr
45 e la pure tradition hébraïque, représentée par la Loi et les Prophètes. L’Église primitive se regardait comme le second Isr
46 pécheur que Dieu n’abandonne pas. De même que la loi de Moïse maintenait le peuple juif, malgré le péché, dans une économi
47 sacerdotales. » — Il est curieux de noter que les lois racistes hitlériennes privent de tous droits civiques les personnes q
48 se — aurait bel et bien donné les rudiments de la Loi au peuple juif dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors c