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est clair que cette liberté-là, garantie par les
lois
de l’État, ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait qu
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que ce vœu signifie pour beaucoup un appel aux «
lois
scélérates » ; pour d’autres, qu’il témoigne d’un goût romantique du
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sition : d’une part il opposera au conformisme la
loi
personnelle de l’homme, d’autre part, il opposera à l’évasion dans l’
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tte à des réalités dont elle ignore ou répudie la
loi
interne : la tactique d’un parti, par exemple. Ce n’est pas dans l’ut
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elle les membres de la tribu, et non pas sur les
lois
». Et voilà qui évoque une fois de plus l’exemple des premiers Conféd
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rganique, entre la machine et le corps, entre les
lois
de l’augmentation matérielle indéfinie et celles de la croissance nat
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versité normale et nécessaire des coutumes et des
lois
locales. Or, cette paix que seule procure l’unité essentielle dans la
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, pour s’accommoder de la contrainte publique des
lois
et former ainsi un « État des nations (civitas gentium) » croissant s
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’ont fait au cours des siècles ses religions, ses
lois
et sa culture, le sens grec de la mesure, mais aussi de l’aventure, l
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t je t’ai demandé, ô nation, la protection de tes
lois
et des secours, et toi tu m’as jeté des ordonnances. Et la nation rép
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Les directeurs d’inconscience », « Hitler hors la
loi
», « La vraie défense contre l’esprit totalitaire », ce dernier texte
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uveraineté, « puissance de donner et de casser la
loi
, sous laquelle sont compris tous les autres droits […] comme décerner
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le titre, valeur et pied des monnoyes, donner la
loi
à tous en général et à chacun en particulier, et ne la recevoir que d
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l’époque. Qu’un seul suffise : dans L’Esprit des
lois
(Livre XIXe, chap. XXVII), Montesquieu parlant de l’Angleterre l’appe
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, mais peu l’avouent. Hegel annonce le premier la
loi
constitutive de l’État-nation lorsqu’il écrit : « Les nations divisée
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mpôts, des réquisitions de temps de guerre et des
lois
contre les cartels, servitudes compensées par l’apport du très gros c
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a monarchie féodale », bornée par trois sortes de
lois
: « les loys de Dieu, les règles de Justice naturelle, […] et finalem
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aux moyens qu’il emploie. » Il doit respecter la
loi
de Nature autant que celles de Dieu. Enfin, il est lié par ses devoir
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irs envers le peuple qui obéit. « Trois ordres de
lois
, dont toutes seront abrogées par le triple fait historique de l’irrél
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t la souveraineté locale sous la discipline d’une
loi
plus haute et préviendrait ainsi la calamité (sans cela inévitable) d
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itutions romaines, et le judéo-christianisme — la
Loi
et l’Évangile. Déjà, entre ces trois premières sources, que de « dive
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a déclaré que je ne tombais sous le coup d’aucune
loi
militaire, qu’il ne voulait pas s’occuper de la chose. Le général Gui