1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 ictatures, on constate l’existence d’une sorte de loi historique : le totalitarisme n’est fort que dans la mesure où le civ
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
2 uiétude du salut. J’ai été attaché avec zèle aux lois papistes autant que n’importe qui, et je les ai défendues avec grand
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
3 rs de la pensée n’ont plus aucun rapport avec les lois de l’action, une société qui manque à ce point d’harmonie, et où ce m
4 car l’histoire et l’économie sont régies par des lois inflexibles. Et surtout, au développement formidable et angoissant de
5 ulture n’a plus en fait l’initiative, ce sont les lois de la production et de la guerre qui imposent leurs nécessités à notr
6 é par le droit d’État. Chez les Juifs, c’était la Loi de Moïse qui ordonnait toute l’existence dans ses plus minutieux déta
7 ations, l’action obéissait spontanément aux mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la Loi des Juifs, le droit et la
8 mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la Loi des Juifs, le droit et la théologie sont méprisés ou ignorés, mainten
9 des réalités. Mais des réalités partielles. Si la loi qu’on impose à tous est calculée seulement pour certains types, soit
10 types, soit physiques, soit sociologiques, cette loi est pratiquement une odieuse tyrannie pour tous ceux qui débordent le
11 e que l’histoire et la sociologie ont encombré de lois fatales. Que peut-il seul, contre ces lois ? Il faut donc, s’il veut
12 bré de lois fatales. Que peut-il seul, contre ces lois  ? Il faut donc, s’il veut faire quelque chose, qu’il entre dans un gr
13 Comte, et Marx, l’idée que l’Histoire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne peut rien. Conception très lugubre, mais
14 retraite dans les bibliothèques. Or cette idée de lois fatales avait été empruntée à la science, et transportée abusivement
15 reconnu, depuis quelques années, que la notion de lois tout objectives, de lois absolument indépendantes de l’homme, n’était
16 années, que la notion de lois tout objectives, de lois absolument indépendantes de l’homme, n’était qu’une illusion rational
17 savants nous disent aujourd’hui que les fameuses lois scientifiques ne sont en fait que de commodes conventions, dépendant
18 logues qui prétendaient décrire objectivement les lois rigides de notre société. En vérité, il n’est de lois fatales que là
19 rigides de notre société. En vérité, il n’est de lois fatales que là où l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’h
20 réatrice de l’homme normal inflige un démenti aux lois et fait mentir les statistiques. Ainsi les lois de la publicité ne so
21 x lois et fait mentir les statistiques. Ainsi les lois de la publicité ne sont exactes que dans la mesure où l’homme n’est q
22 ent des vrais besoins de sa personne. Il n’y a de loi , répétons-le, que là où l’homme renonce à se manifester selon sa voca
23 justifient les rigueurs de leur régime au nom de lois économiques, ou historiques, ou biologiques. Or il est clair que ces
24 toriques, ou biologiques. Or il est clair que ces lois ne sont vraies, ou plutôt ne deviennent vraies, qu’en vertu d’une imm
25 ble. Notre culture libérée de la superstition des lois fatales peut envisager de nouveau d’influencer le monde réel, ramené
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
26 . Invocation (l’assemblée debout). Psaume. II. La Loi ou son sommaire (l’assemblée assise) (après la lecture, chant spontan
27 après la lecture, chant spontané : « Mon Dieu, ta loi est sainte… mais si tu comptes nos iniquités, qui pourra subsister de
28 drame chrétien dans son déroulement biblique : la Loi d’abord, qui nous condamne, puis la conscience, le péché, la repentan
29 ent sa cohésion spirituelle. Il y a là une grande loi sociologique qu’on ne peut pas négliger sans risques graves. Tous les
5 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
30 es de ce statut spécial, qui ne résulte pas d’une loi éternelle de la nature, ni d’un commandement de Moïse, ni d’un droit
6 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
31 elui qui, tout en accomplissant judicieusement la Loi prescrite, ne pourra s’empêcher de se poser la Question, celle qui es
32 les tribus sauvages, des rituels liturgiques aux lois fiscales, des techniques destinées à assurer le bonheur dans le maria
33 non pas « naturels », sont des normes et non des lois au sens physico-chimique du terme ; et deuxièmement, il n’y a rien de
34 pour cette confusion : il ne disposait que de la loi mosaïque et de son sommaire, le commandement sur l’amour de Dieu et d
35 au degré suprême ; mais ce n’est pas un code, une loi , un recueil de règles, et c’est même ce qui devrait permettre de se p
36 ce qui devrait permettre de se passer de code, de lois , de règles… « Ama et fac quod vis » est sans doute le summum de la mo
37 sive à les fonder dans la nature des choses ou la loi naturelle, à les assimiler aux « voies de la providence » ou à la « v
38 grandes voies publiques, bien que réglées par la Loi , ne me servent de rien pour « faire mon salut » comme disait la piété
39 aine et générale de l’amour (sommaire de toute la Loi ), il est clair que le péché en général est de faillir à l’amour, de l