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labore et s’impose dans le silence d’une vie : la
loi
de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décis
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lence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette
loi
des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pou
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es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa
loi
. Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « je produis », ou bien « Je c
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os démissions personnelles : genèse des mythiques
lois
de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
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ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa
loi
pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
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immédiatement consécutif, des institutions et des
lois
, je ne vois rien de plus néfaste que la fameuse législation du travai
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bon de sentir qu’au-dessus de cette vie plane une
loi
meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’y parvenir jamais. O
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t cesse d’être autorité, tombent sous le coup des
lois
publicitaires. Et la publicité traduit les exigences d’une classe bou
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ans l’incertain, divaguent dans la précision. Les
lois
qu’ils imaginent sont celles de la mort, et d’abord de leur propre mo
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acteur, de celui qui fait nombre à celui qui fait
loi
, de celui qui regarde à celui qui s’engage. Nous pouvons voir ensuite
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contre eux, notre raison cherche à trouver leurs
lois
. Elle les trouve, mais ce sont alors les lois mêmes de notre absence,
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urs lois. Elle les trouve, mais ce sont alors les
lois
mêmes de notre absence, celles du monde abandonné et qui paraît déter
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ru concevoir, dans ce qui les attaque, une fatale
loi
justifiée en raison. D’où vient alors l’idée de la personne, et ce re
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n ordre contractuel où la personne abritée par la
loi
perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocratie lib
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e. L’objet pendant ce temps, se dégrade selon ses
lois
. La révolte matérialiste trouve dans la carence du spiritualisme une
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sprit qui dansait sur les eaux primitives, et les
lois
de mon corps sont celles de la poussière ? — Rien, l’esprit n’est plu
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yance que la vie se fera toute seule et que des «
lois
» inexorables se chargent de transformer le monde, cette démission de
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C’est ainsi que l’histoire devient un ensemble de
lois
, et non plus une chronique des actes. On tend à ne garder de ceux-ci
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l’inventer, et non pour constater ces fameuses «
lois
» qu’on lui attribue après coup, et qui viennent comme par hasard jus
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d’esprit, c’est l’image épurée d’un monde fait de
lois
. Cette image s’interpose entre la pensée « pure » et le réel confus e
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gereux qui échappe à ses prises prudentes. Et ces
lois
confirment le penseur dans l’idée que l’esprit « distinct » reste san
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ité — n’est pas de ce monde. C’est le royaume des
lois
« sérieuses et précises » que la pensée peut arriver à reconnaître, m
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en vertu d’une coutume qui tend à se préciser en
loi
. L’échelle des valeurs matérielles que « touchent » les clercs pour l
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i engage », ce qui est soumis aux sanctions de la
loi
, ce qui exige une décision prise par une personne responsable. 34. «
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à nous faire croire que les faits obéissent à des
lois
sur lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme si ce n’était pas justeme
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justement cet « esprit » qui avait fabriqué ces «
lois
», dans l’espoir naïf qu’elles joueraient automatiquement en sa faveu
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été réelle, sinon l’extension dans l’espace d’une
loi
personnelle, de la loi du propriétaire ? (Toute autre forme de propri
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ension dans l’espace d’une loi personnelle, de la
loi
du propriétaire ? (Toute autre forme de propriété demeurant justiciab
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« Si c’était vrai, ça se verrait. » Telle est la
loi
nouvelle et la réalité d’une ère dominée par ce fait historique : l’I
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rois pas qu’il soit possible de les ramener à une
loi
, ni même à un usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre loi qu
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usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre
loi
que cette volonté de plier l’attention aux phases d’un geste, d’une a
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e que cette psychologie s’assure davantage de ses
lois
, elle tend à les substituer à l’imagination concrète du réel. Les fai
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endue vers l’origine d’où procèdent à la fois les
lois
d’un art, la coutume d’un peuple, et l’authentique raison d’être, l’i
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ine dans le plan culturel. C’était substituer aux
lois
mythiques les hommes réels, les petits groupes d’hommes qui font la l
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es réels, les petits groupes d’hommes qui font la
loi
. C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
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es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la
loi
de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
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classes et configuration de la vie, sous la même
loi
supérieure de la fin proposée par le socialisme. Il faut alors défin
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nnelle, c’est-à-dire, dans ce cas, ordonnée à une
loi
qui n’est pas celle de l’objet mais du sujet. Son chapitre sur Balzac
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oir la chance, avoir la veine, c’est démentir les
lois
les plus fondamentales de notre science la plus élémentaire et la plu
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l’homme : d’ailleurs elle ne le pourrait pas. Ma
loi
vaut tout juste pour moi. (Et s’il fallait tenir compte de toutes les
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des, cessent d’agir et de faire effort contre les
lois
qui les limitaient normalement. L’homme cessant de croire à sa loi —
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aient normalement. L’homme cessant de croire à sa
loi
— à ses superstitions incomparables — se met à croire de la même mani
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parables — se met à croire de la même manière aux
lois
et aux pouvoirs qu’il aurait dû combattre. (Volonté et pouvoir des ma
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nthousiasme communiste. La plupart des fameuses «
lois
» économiques ou sociologiques que nous pensons avoir récemment « déc
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etenant les âmes dans les Ténèbres. La sexualité,
loi
des corps, est une entrave à l’envol spirituel vers le monde incréé d
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ntradictoires sur la sainteté de la procréation —
loi
de l’espèce — et sur la sainteté de la virginité — loi de l’esprit. P
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e l’espèce — et sur la sainteté de la virginité —
loi
de l’esprit. Pour l’Ancien Testament, par exemple, une descendance no
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le condamnait la procréation comme relevant de la
loi
du Prince des ténèbres, c’est-à-dire du Démiurge auteur du monde visi
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e noblesse morale, qu’elle nous met au-dessus des
lois
. Celui qui aime de passion accède à une humanité plus haute, où les b
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gnit l’État dit socialiste à édicter une série de
lois
contre le divorce (qu’on rendit extrêmement onéreux), contre l’avorte
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nts nés hors du mariage. La rigueur subite de ces
lois
, le choc psychologique qu’elles provoquèrent, la propagande, et les m
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ue où l’on confond thérapeutique et sotériologie (
lois
de l’hygiène et doctrine du salut). À vues humaines, la guérison de n
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découvrira que la fidélité dans le mariage est la
loi
d’une vie nouvelle ; et non point de la vie naturelle (ce serait la p
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et puisque le salut est justement d’échapper à sa
loi
démoniaque.104 Faut-il voir à la source de cet aspect le plus réel d
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8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa
loi
primitive, troublée par le péché ? La volonté chrétienne de transform
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un recours aux vérités les plus redoutables de la
loi
. Mais il faut bien remarquer le point réel de notre divergence (en at
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ont là des secousses extérieures. Qui sait si une
loi
de l’esprit ne les rend pas d’autant plus fortes et fréquentes que le