1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 gue semble disparaître, l’homme s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie calculé une fois pour t
2 oumis plus subtilement encore que son travail aux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et d
3 nce, abandonné à la lutte tragique et absurde des lois économiques et des exigences les plus rudimentaires de son corps. Il
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
4 condition humaine : la liberté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité également fune
5 es tours de la pensée scientifique. Cherchant des lois , la science ne peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit
6 à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir que d
7 inventions matérielles et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
8 hèmes, de la pornographie en outre violations des lois divines et humaines, n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
9 Bien plutôt, elle est l’expression concrète d’une loi divine et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressem
10 , combien plus amer et noble, du consentement aux lois de la vie. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dess
11 parce que c’est mal ou bien, mais en vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale, tout à fait indépendante de nos appr
5 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
12 e si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit
6 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
13 mme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
14 ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
15 oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
16 ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
17 une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
18 ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
19 endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
20 d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais
21 ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
22 , qui est au fond de notre désespoir. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
7 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
23 de toutes les valeurs bourgeoises il n’y a pas la Loi , ni l’Évangile, il y a tout au contraire une sournoise révolte de l’h
8 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
24 opinion publique. Que l’histoire évolue selon des lois fatales, et que la volonté de quelques-uns n’y changera rien. Que la
25 si l’on a d’abord renoncé à l’autre vie ; que les lois de l’histoire ne sont rien si l’acte de l’homme les dément ; que la f
26 omme ? Une créature. Qu’est-ce que son ordre ? La loi du Créateur. Le solitaire que Kierkegaard appelle, c’est l’homme seul
27 on. Et toutes les « sciences » qui étudient ses «  lois  » historiques ou sociologiques sont comme une inversion de la théolog
28 lus être sujet de son action, qui l’abandonne aux lois mythiques de l’histoire. Kierkegaard au contraire nous répète : « La
29 tu n’es pas foule, imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans dou
9 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
30 le doit, il faut qu’il reconnaisse d’abord cette loi fondamentale de l’action. En d’autres termes, il faut que son action
31 tre part, on n’est pas non plus tyrannisé par une loi rigide et uniforme, puisque dans une fédération l’on peut toujours ad
32 orsqu’elle n’était pas strictement établie par la loi . De même les devoirs de la vocation personnelle ont toujours été mis
10 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
33 ment l’ambitionnent : sa structure leur dicte ses lois . Quant au « grand public » de la droite et aux « masses » de la gauch
34 » ; des politologues comme C. N. Parkinson (de la loi du même nom), pour qui l’Europe de demain ne sera viable que si elle