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ste : la science ne nous apprend-elle pas que les
lois
de l’histoire sont des lois, et que l’esprit ne peut rien y changer ?
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rend-elle pas que les lois de l’histoire sont des
lois
, et que l’esprit ne peut rien y changer ? Que l’esprit plane donc, su
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ctuel refuse absolument de s’intéresser à quelque
loi
fiscale ou militaire dont le projet surexcite l’opinion ; qu’il dise
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ple question d’argent ! » — ou qu’il écrive de la
loi
de deux ans : « vaine querelle de défense nationale » — l’opinion una
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fonction même, elle ne croit pourtant qu’à leurs
lois
: ce sont les seules qui la provoquent à des combats où elle puisse v
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uvement qui l’a constituée. Elle fait siennes les
lois
dont elle a su forcer le secret. Elle n’en veut point connaître d’aut
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iste qui finit par soumettre l’homme lui-même aux
lois
du nombre, qui sont les lois des choses, la fatalité parallèle d’une
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l’homme lui-même aux lois du nombre, qui sont les
lois
des choses, la fatalité parallèle d’une raison ennemie des mythes, c’
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et l’autre à la Science, qui est le triomphe des
lois
sur la mythologie, en même temps que la garantie d’une unité future d
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réserve à la culture, dans un monde régi par des
lois
calquées sur la nature des choses. Si le principe du mouvement, du Pr
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. Car si la pensée et l’action se règlent sur des
lois
hétérogènes, la production n’a plus de fins intelligibles, et ses sou
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s. Il vient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la
loi
de Dieu qui le conduit. C’est pourquoi son télos est transcendant com
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de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la
Loi
. La Loi est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’ori
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lonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi. La
Loi
est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’origine et
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Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la
loi
de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience final
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la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la
Loi
est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la lo
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finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la
loi
de Dieu, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de
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e la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa
loi
est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance.
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u, se borner au concret, c’est rester fidèle à la
Loi
. D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation
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agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La
loi
les interdit par le deuxième et le troisième commandement. « Tu ne te
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Et dès lors la mesure n’est plus dans l’ancienne
Loi
, mais dans la foi qui se manifeste, dans la foi qui témoigne en actes
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crée des utopies. Sans obéissance, il imagine des
lois
fatales. Sans Messie, il se fait précurseur des messies qui ne viendr
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se — aurait bel et bien donné les rudiments de la
Loi
au peuple juif, dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors
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e mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la
loi
; lorsque nous agissons en « hommes latins », ce sont alors certains
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égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette
loi
qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
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ur des cultures authentiques. Elle est devenue la
loi
inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
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ine dans le plan culturel. C’était substituer aux
lois
— les hommes, les petits groupes d’hommes qui font la loi. C’était su
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s hommes, les petits groupes d’hommes qui font la
loi
. C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
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es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la
loi
de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
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classes et configuration de la vie, sous la même
loi
supérieure de la fin proposée par le socialisme. » Il faut alors défi
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bachter, 30 janvier 1936, qui donne un résumé des
lois
fondamentales du régime. 49. Les théoriciens nationaux-socialistes r
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e à terme, mais au contraire pour découvrir les «
lois
» de l’une, et la liberté créatrice qui éclate en l’autre à tout coup
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estige, nous saurons qu’il invoque un ensemble de
lois
, un ensemble de dogmes et de déterminismes figurant à ses yeux la vér
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t sa mission, le même refus intéressé de faire la
loi
vivante, qui ont assuré pendant cent ans l’impunité des entreprises d
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fut à ce prix, l’échéance s’annonce tragique. La
loi
de l’inertie peut garantir pour quelques lustres une espèce de douceu
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ue l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une immanente
loi
. Nous y voici justement parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention au
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nt parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention aux
lois
d’une économie en faillite. On refuse le brevet aux inventeurs de méc
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t aussi fait des miracles ! Ils ont recouru aux «
lois
» pour dégager leur responsabilité, tout comme le peuple recourt au f
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ne, échappant aux mains de l’inventeur, dicte ses
lois
au producteur : c’est la formule de notre crise industrielle comme au
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s et à tous ceux qui forment l’opinion, dicte ses
lois
au créateur et stérilise la recherche hérétique : c’est la formule du
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oint de vue, c’est l’encadrer de références à des
lois
ou à des écoles, c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas
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nt à leur tour des dogmes. D’où la mythologie des
lois
psychologiques, des lois historiques, des lois économiques, qui encom
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. D’où la mythologie des lois psychologiques, des
lois
historiques, des lois économiques, qui encombrent la mentalité du cit
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es lois psychologiques, des lois historiques, des
lois
économiques, qui encombrent la mentalité du citoyen moderne de supers
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autres ? Nous le savons maintenant : ce sont ces
lois
nées du dessaisissement de la pensée. On ne récite pas l’homme. On le
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déclare indépendants de ses pouvoirs. Ce sont les
lois
de nos savants, correspondant au « ils » du peuple (d’où cette conniv
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éterministe et libérale. Déterministe à cause des
lois
; libérale dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel aband
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u’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu des
lois
. Le confort de cette position n’est pas niable, tant qu’il ne s’agit
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à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des
lois
qu’elle dit fatales. Et l’aboutissement normal de ces doctrines, just
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rmal de ces doctrines, justifiées en vertu de ces
lois
, c’est le régime totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’Éta
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t pur, chez les marxistes, ait abdiqué devant les
lois
économiques, comme il abdique chez les fascistes devant les lois biol
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s, comme il abdique chez les fascistes devant les
lois
biologiques, nous ne sommes pas rentrés pour si peu dans le concret,
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frais. Laisser le monde aller son train selon ses
lois
, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur le déroulement
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e passé. Le monde n’ira pas son train selon nos «
lois
» ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défecti
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monde n’ira pas son train selon nos « lois » ; la
loi
du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défection au monde
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selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la
loi
que nous tirons de notre défection au monde. La loi du monde est que
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i que nous tirons de notre défection au monde. La
loi
du monde est que l’homme lutte contre le monde, en assumant le risque
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sur leur prise solide, et je le pétrirai selon la
loi
nouvelle. Advienne ce que Dieu voudra ! J’aurai du moins gagné ma mor
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tous ceux enfin qui se donnent sans remords à la
loi
brutale du nombre, trahissant dans ce temps, mais pour l’éternité, le
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al par ses seules victimes et à leur seul profit.
Loi
démentie pourtant par toute l’expérience humaine. La justice n’est pa
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’est qu’elle estime que l’action dépend du jeu de
lois
fatales, et non pas de l’esprit créateur, incarné par des hommes resp
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gnement. Et que me font alors ces coutumes et ces
lois
d’un monde absent : leurs mythes, leurs sciences ; que me fait tout c
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u de rêver dans l’avenir et le passé, domaine des
lois
. Penser avec les mains désigne ainsi un acte dont j’ai dit qu’il est
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t indépendante de la pensée, et qu’elle subit des
lois
que la pensée doit se borner à décrire. Je répondrais qu’une telle cu
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la, dans un monde que la pensée abandonne à ses «
lois
», pour se retirer dans une sécurité où elle végète et récite ses pro
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ve, c’est qu’elle oublie — nécessairement — une «
loi
» humaine fondamentale : la violence ne profite qu’aux violents, et q
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tèmes politiques ne triomphent qu’à la faveur des
lois
économiques. Mais d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces lois
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is d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces
lois
, ou qui les a laissées se faire, sinon les clercs réfugiés dans le gr
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est clair que cette liberté-là, garantie par les
lois
de l’État, ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait qu
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que ce vœu signifie pour beaucoup un appel aux «
lois
scélérates » ; pour d’autres, qu’il témoigne d’un goût romantique du
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se laisse guider par des formes, des usages, des
lois
qui ne sont en réalité que les résidus de créations anciennes. L’espr
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sition : d’une part il opposera au conformisme la
loi
personnelle de l’homme, d’autre part, il opposera à l’évasion dans l’
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contre la mort et l’anarchie. Les Juifs ont eu la
Loi
et la prophétie ; les Grecs, l’homme dans la cité ; les Romains, l’or
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portaient jusqu’à présent la société, l’État, les
lois
, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centre de l’homme, qui
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pour cette seule raison, la société, l’État, les
lois
, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’asservissaient. Ai
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d’une passion solitaire et féconde. Telle est la
loi
du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée même de Dieu n
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ée même de Dieu ne s’est point soustraite à cette
loi
, c’est-à-dire à ce choix souverain de Dieu. C’est en s’y soumettant q
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ps et l’espace est entièrement déterminée par les
lois
mécaniques. Fatalement, elles nous entraînent dans une dissolution at