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s fondée sur les contraintes du passé, ni sur des
lois
, mais sur l’attente commune et enthousiaste d’un au-delà libérateur.
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es, au nom du mot d’ordre unitaire : une foi, une
loi
, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous le règne
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ar admettre que la pensée est impuissante sur les
lois
fatales de l’action. Si les discours ne trompent plus personne, si le
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rs de la pensée n’ont plus aucun rapport avec les
lois
de l’action, une société qui manque à ce point d’harmonie, et où ce m
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car l’histoire et l’économie sont régies par des
lois
inflexibles. Et surtout, au développement formidable et angoissant de
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vient au même : car si tout est déterminé par les
lois
économiques, donc par la matière, là encore l’esprit ne peut rien. Au
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illeuse et pure au-dessus de la matière et de ses
lois
— selon les libéraux — soit qu’au contraire, humble et servile, elle
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, humble et servile, elle se borne à refléter ces
lois
— selon Marx. Trop haute pour les uns, trop basse pour les autres, el
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ulture n’a plus en fait l’initiative, ce sont les
lois
de la production et de la guerre qui imposent leurs nécessités à notr
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é par le droit d’État. Chez les Juifs, c’était la
Loi
de Moïse qui ordonnait toute l’existence dans ses plus minutieux déta
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ations, l’action obéissait spontanément aux mêmes
lois
que la pensée. Mais aujourd’hui que la Loi des Juifs, le droit et la
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mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la
Loi
des Juifs, le droit et la théologie sont méprisés ou ignorés, mainten
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des réalités. Mais des réalités partielles. Si la
loi
qu’on impose à tous est calculée seulement pour certains types, soit
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types, soit physiques, soit sociologiques, cette
loi
est pratiquement une odieuse tyrannie pour tous ceux qui débordent le
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e que l’histoire et la sociologie ont encombré de
lois
fatales. Que peut-il, seul, contre ces lois ? Il faut donc, s’il veut
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ré de lois fatales. Que peut-il, seul, contre ces
lois
? Il faut donc, s’il veut faire quelque chose, qu’il entre dans un gr
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Comte, et Marx, l’idée que l’Histoire obéit à des
lois
contre lesquelles l’homme ne peut rien. Conception très lugubre, mais
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retraite dans les bibliothèques. Or cette idée de
lois
fatales avait été empruntée à la science et transportée abusivement d
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reconnu, depuis quelques années, que la notion de
lois
tout objectives, de lois absolument indépendantes de l’homme, n’était
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années, que la notion de lois tout objectives, de
lois
absolument indépendantes de l’homme, n’était qu’une illusion rational
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savants nous disent aujourd’hui que les fameuses
lois
scientifiques ne sont en fait que de commodes conventions, dépendant
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logues qui prétendaient décrire objectivement les
lois
rigides de notre société. En vérité, il n’est de lois fatales que là
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rigides de notre société. En vérité, il n’est de
lois
fatales que là où l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’h
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réatrice de l’homme normal inflige un démenti aux
lois
et fait mentir les statistiques. Ainsi les lois de la publicité ne so
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x lois et fait mentir les statistiques. Ainsi les
lois
de la publicité ne sont exactes que dans la mesure où l’homme n’est q
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générale de l’illusion déterministe. Les fameuses
lois
de l’Histoire découlaient, disait-on, d’une étude rigoureusement impa
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aient vaine toute action personnelle. Il n’y a de
loi
, répétons-le, que là où l’homme renonce à se manifester selon sa voca
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justifient les rigueurs de leur régime au nom de
lois
économiques, ou historiques, ou biologiques. Or il est clair que ces
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toriques, ou biologiques. Or il est clair que ces
lois
ne sont vraies, ou plutôt ne deviennent vraies, qu’en vertu d’une imm
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ble. Notre culture libérée de la superstition des
lois
fatales peut envisager de nouveau d’influencer le monde réel, ramené
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murailles, ils ne sont plus esclaves que de leurs
lois
et de leurs coutumes, de leurs commérages et de leurs préjugés bourge
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a qu’au jour où ce sentiment sera dit, traduit en
lois
, et par là même soumis au risque de se voir discuté. 5. La force des
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ence accordée par les Suisses à la coutume sur la
loi
; leur goût d’utiliser ce qui existe plutôt que de décréter sur table
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’économie en général, ont cessé d’imposer leurs «
lois
fatales ». Ce sont les chefs qui dictent les prix, les cours des chan