1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 totalitaire sera toujours impérialiste, c’est une loi que je signale en passant. La volonté qui possède Bonaparte d’unifier
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
2 en 1847, l’ait forcée à prendre forme et force de loi . Et ce n’est guère qu’au xxe siècle que nos penseurs et sociologues
3 andinaves et Grecs, se verraient soumis aux mêmes lois et coutumes, qui ne pourrait satisfaire aucun de ces groupes, et qui
4 e cent manières différentes. Il est clair que des lois ou des institutions conçues dans un esprit unitaire, jacobin, ou tota
3 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
5 taine idéologie, mais au contraire le règne de la loi , par où j’entends la garantie des droits élémentaires de l’homme, ant
6 les écueils du désordre et de l’ordre absolu. Les lois de ce progrès sont assez simples. Pour peu que l’individu, abusant de
7 ns bien que ces régimes sont populaires comme les lois juives de Vichy étaient juives, comme les bagnes d’enfants sont enfan
8 us ces peuples aient cédé l’un après l’autre à la loi d’une minorité ? Je réponds qu’en réalité, ils ont cédé à l’attractio
4 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
9 , entre la liberté et la justice, et de créer les lois et les institutions qu’implique son idéal de la personne. L’heure est