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de la Connaissance, si détaché, si versé dans la
Loi
, et si maître de lui qu’il soit, un dieu lui-même ne peut sans le yog
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rticulières, discipline ordonnant l’intellect aux
lois
du réel observé, et le corps à l’action efficace, afin de mieux pénét
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ire un Dieu personnel. L’idée de la « voie » ou «
loi
individuelle » (Svadharma) semble rappeler l’idée de vocation personn
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e n’est que rite. Seule la croyance moderne aux «
lois
de la science » et aux « nécessités techniques » en général peut nous
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Paul, nous passons d’un seul coup du règne de la
Loi
à celui de la Foi, c’est-à-dire du Rite à l’Amour. « Tout est permis,
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en un fulgurant raccourci : la Foi succédant à la
Loi
. Car cette Loi qu’il déclare périmée n’est pas seulement la Thora jui
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raccourci : la Foi succédant à la Loi. Car cette
Loi
qu’il déclare périmée n’est pas seulement la Thora juive (quoi qu’il
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homme avec lui-même. Mais ce n’est pas tout : la
Loi
était visible, elle était la mesure du monde, elle cernait l’homme et
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être à nouveau relié ; affranchi au regard de la
Loi
, mais responsable au regard de l’amour ; distinct de tous les autres
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l’abandon à Celui qui le juge ; pécheur selon la
Loi
et sauvé par la Foi. Ainsi le signe de contradiction posé dans l’Hist
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se perdra la révérence à l’égard des dieux et des
lois
, livrera la cité « atomisée » à la brutale mise au pas du Romain. Ap
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cité règlent les droits et les devoirs, selon les
lois
ou les contrats, et non plus selon la magie. Chacun pour soi, les die
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ps du cosmopolitisme et de l’individu sans foi ni
loi
, dont le plus fort ou le plus chanceux se fait tyran. Mais cette fuit
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cessé d’être le vrai recours de l’homme contre la
loi
, fût-elle sanctionnée par le pape. C’est pourquoi le christianisme, p
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nes autant que romaine, a souvent pactisé avec la
loi
du « monde ». Mais partout où l’Église agit comme un Parti, il est cl
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hit sa foi ; tandis que le Parti se conforme à sa
loi
lorsqu’il devient totalitaire, c’est-à-dire dès l’instant qu’il s’arr
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r comme Augustin à celui que sa foi délivre de la
loi
: ama et fac quod vis ! La passion de Tristan ne pouvait se déclarer
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stitution d’un ordre neuf. Le converti rejette la
Loi
, morte pour lui — c’est le moment anarchisant — mais aussitôt la Foi
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s vraies que l’Ordre du Monde et l’obéissance aux
lois
sacrées. Enfin, l’apparition du Christ et le triomphe de l’Église en
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ateur. Celui-ci fonde une cité dont il édicte les
lois
et les contrats. Mais lorsque la tricherie civique et politique en vi
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la poche, prêts à tirer, vont essayer de faire la
loi
en Europe. On parlera beaucoup de « concert des nations », et de « dr
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in, qui était le commandement remplaçant toute la
Loi
, et l’on voudrait mais on ne peut pas s’y conformer ; pourtant le bes
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par des actes libres, elle n’y détermine pas une
loi
d’évolution. Le Moyen Âge ira beaucoup plus loin, non pas dans le sen
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paraît et s’annule. La même raison veut que les «
lois
de l’Histoire », nécessairement déduites d’ensembles étendus, néglige
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d’autre autorité que celle d’un précepteur. Ses «
lois
» ne sont encore que celles de la morale, et sa réalité celle d’un di
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nfini, et dans une société où la technique, les «
lois
» économiques, la puissance de l’État, les mouvements de masse, etc.,
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ks qui vivaient par hasard en travers. Mais les «
lois
» révélées par Karl Marx n’ont jamais prévu rien de tel ; elles perme
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d’un devenir fatal, pour nous « ajuster » à ses «
lois
», mais au contraire d’affronter le temps au nom d’un sens qui ne peu
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accorde l’autonomie dans un Univers régi par des
lois
ou, en d’autres termes, l’“inauguration” d’un mode d’être nouveau et
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oute, cette volonté d’étendre au monde entier nos
lois
, et d’occuper les lieux que nous découvrons, loin de nous y conduire
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», et qu’elle est aujourd’hui sous le règne de la
Loi
, donc du péché et de la mort, mais le Credo n’en affirme pas moins sa
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, ce qui ne cadre pas avec les ordonnances et les
lois
établies précédemment. La pensée logique elle-même éprouve le besoin
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elle semble nuire au groupe, à la tribu, à leurs
lois
et coutumes sacrées, que l’on prend pour l’Ordre et le Bien. L’eppur
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structurelle sont si clairement définies par les
lois
des ondes, que beaucoup de choses se passent comme si elles étaient d
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emble, par suite, appartenir à la pensée et à ses
lois
, voilà qui tendrait à prouver l’existence d’une continuité entre la m
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Et ceci ramènerait la pensée sous le règne de la
Loi
, c’est-à-dire dans la « chair », telle que le définissent saint Paul
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la première est conçue comme le système total des
lois
d’un Univers par ailleurs inimaginable. (D’où la tentation naturelle
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cri d’angoisse devant le monde moderne livré aux
lois
inexorables des machines : tous les penseurs du siècle, avec une somb
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et les forces naturelles. Ce n’est donc pas des «
lois
» de la Nature qu’on a peur, mais au contraire de l’imprévu des phéno
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phénomènes. Loin d’essayer de se libérer de ces «
lois
», on espère bien que les saisons, le soleil et la pluie, les puissan
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ifique échafaude par la suite le système de ses «
lois
». Elle prétend « satisfaire » des besoins que personne n’éprouvait d
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sont aujourd’hui les questions matérielles, les «
lois
» économiques, les remous de la politique, le cinéma, ou l’Art lui-mê
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routière », qui ne fût pas astreinte à suivre la
loi
rigide des « voies ferrées » et ses horaires, mais pût aller à l’aven
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t de science à la fois mesurable et formulable en
lois
. Or, tandis que le Progrès montait nécessairement, la plupart des évo
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ce des faits, une antiphrase. Quand on compare la
loi
qui interdisait aux juges de prononcer d’autre peine que la mort cont
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isme (c’était en France, au xvie siècle) avec la
loi
autorisant les accusés à ne pas répondre à des questions incriminante
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honnête homme ne peut nier que de cette première
loi
à la deuxième il y ait progrès. Or les intellectuels qui se disent «
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la nation qui a fait et qui respecte la deuxième
loi
; et proclament leur admiration non seulement « dialectique » mais mo
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pour le gouvernement qui restaure et pratique des
lois
analogues à la première. Notre « crise du Progrès » vit de telles con
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ux systèmes des coopératives. D’où l’ensemble des
lois
tendant à protéger les ouvriers contre les excès alternés du travail
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financier ou technique, c’est mettre aux voix la
loi
de Mariotte ou le principe du tiers exclu. Cette déraison profonde et