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me de perversité non seulement dans le jargon des
lois
de l’État laïque, mais aux yeux des chrétiens exigeants et sincères,
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a donné son Fils unique… » Religion dont toute la
Loi
est résumée par Jésus-Christ lui-même, dans un seul et unique command
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Deutéronome, VI, 5. « … l’un d’eux, docteur de la
loi
, lui fit cette question : Maître, quel est le plus grand commandement
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Maître, quel est le plus grand commandement de la
loi
? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton
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ême. De ces deux commandements dépendent toute la
loi
et les prophètes. » Matthieu, XXII, 35-40. 4. On sait qu’en grec «
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iennes éternellement préexistantes à l’homme, des
lois
cosmiques, ni des catégories de l’Esprit ; mais sont-ils aussi vieux
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s loin quelques preuves. Or les mythes, comme les
lois
, relèvent du générique, tandis que la personne est unique ou n’est pa
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isions singulières, déterminées non point par des
lois
génériques, préexistantes, commune à tous — et dont certes il est sag
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llectifs, au plan politique et social ; décri des
lois
et conventions dans tous les ordres, maladies mentales, racisme, vogu
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ibertin naissant, le célibat des prêtres et les «
Lois
d’Amour », bref, le lyrisme, l’érotisme et la mystique déchaînés sur
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de l’espèce, mais en deçà du Bien et du Mal, sans
lois
ni dogmes, mais non sans symboles gouvernant notre vie émotive, la my
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urait lui commander qu’en obéissant d’abord à ses
lois
et structures. Quand nous connaîtrons mieux les mythes qui nous tente
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ps qu’il se voit rejeté par le milieu social, ses
lois
et ses coutumes. Abandonné par sa nymphet, il commet un crime de déme
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qu’elle combattait venaient de dresser contre les
lois
matrimoniales non seulement l’hérésie du Midi, mais l’élite culturell
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manière générale, ce que l’on pourrait nommer les
lois
ou la psychologie d’une vocation. Considérons d’abord le caractère de
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rminé par le bon et le juste — contre eux. Si les
lois
de la morale n’existaient pas, il les inventerait pour les violer. Et
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a grâce d’une vertu qui transcende le monde de la
Loi
. Enfin tout se ramène à cette opposition : Don Juan est le démon de l
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u seigneur. Dans la nuit, sous le masque, hors la
loi
ou sacré, « l’homme sans nom » vient d’ailleurs comme un ange, passe,
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au sens où la supposent la morale sociale et ses
lois
laïques ou religieuses. Car elle sera bientôt soumise à l’épreuve imp
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de ses termes s’ordonne et nous incline, selon sa
loi
. Mais il se peut aussi qu’une fois ces fins reconnues, on les découvr
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à chacun. En somme, elles crient toutes : Vive la
Loi
! Seule la liberté de Don Juan, qui d’ailleurs mène le chœur, fait ex
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orale courante, ni même par une révolte contre la
Loi
, à laquelle tous les vrais spirituels sont « morts… de sorte qu’ils s
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t de l’ordre cosmique, ou bien encore au sens des
lois
fatales et collectives interprétées par un Parti. C’est pourquoi le p
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us fibres en apparence, tout concourt à sauver la
loi
non de la morale mais du mythe : car il est inconcevable à jamais que
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re, tout lui commande d’être grand. Grand pour la
loi
, grand pour le Tout. Il ne se recherche pas soi-même, il vise à la p
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l vise à la plénitude élémentaire, définie par la
loi
, par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être
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e sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de
loi
interne et de tension par le péché, il n’est plus qu’un être sans des
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i » : le naturel tyrannisant (et tyrannisé par la
loi
) et le spirituel libérateur. S’il est vrai que le langage courant con
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i moi. Le second commandement qui résume toute la
Loi
et les Prophètes : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », suppos
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’Occident ne cherche pas seulement à dévoiler ses
lois
secrètes, mais à se transformer lui-même, en tant qu’il participe au
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i embrasserait à la fois le phénomène humain, les
lois
cosmiques, et l’amour créateur. Théorie de l’amour unifiant, c’est au
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ême. De ces deux commandements dépendent toute la
Loi
et les Prophètes (Matt., XXII, 35-40). Et qui est mon prochain ? (dem
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t du chrétien moyen, c’est la contravention aux «
lois
» de la vie sexuelle. On voit donc où le bât nous blesse, en Occident
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gélique et paulinien : pour le vrai spirituel, la
Loi
est abolie, bien que pas un iota n’en soit retiré. Mais l’amour seul