1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 conformée, justement, par la pensée, l’art et les lois de ces deux peuples de la mer du Sud, mystérieusement inaccessibles a
2 t l’Asie. État puissant par son organisation, ses lois , ses arts, ses richesses, État maritime et colonisateur, la Crète des
3 iques, il faut encore l’attribuer à la nature des lois auxquelles ils sont soumis. La plus grande partie de l’Asie étant gou
4 i maîtres de leurs volontés, ni gouvernés par les lois qu’ils se sont données, mais au contraire, soumis à des volontés abso
5 es hommes braves et courageux, la nature de leurs lois doit s’ajouter à la répugnance de donner essor à leur courage. § 23…
6 mettent jamais d’accord pour reconnaître une même Loi 45. Cette loi serait le monothéisme chrétien, qui, selon Celse, détru
7 d’accord pour reconnaître une même Loi 45. Cette loi serait le monothéisme chrétien, qui, selon Celse, détruirait les dive
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
8 pratique. Or parties et tout obéissent aux mêmes lois  ; si l’individu acquiert prudence et sagesse vivant paisiblement et t
9 ectement du prince suprême ; souvent en effet les lois municipales sont défectueuses, et elles ont besoin d’être jugées, ain
10 és différentes, qui doivent être dirigées par des lois différentes. La loi est une règle de direction pour la vie. Autrement
11 oivent être dirigées par des lois différentes. La loi est une règle de direction pour la vie. Autrement doivent être dirigé
12 , et doit être orienté vers la paix par une seule loi . Cette règle ou loi, les princes particuliers doivent la recevoir du
13 té vers la paix par une seule loi. Cette règle ou loi , les princes particuliers doivent la recevoir du monarque ; ainsi l’i
14 naquit vers 1250. Dubois embrassa la carrière des lois au moment même où s’opérait dans la judicature française la plus impo
15 u monde qui exercent la justice sur eux selon les lois et les coutumes locales, désirent ouvrir des conflits, devant qui doi
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
16 par cela même de plus de pouvoir. Nulle part les lois ne sont mieux appliquées et, en ce qui concerne la religion, nulle pa
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
17 endue médiocre, dans lesquels le gouvernement des lois n’est pas incompatible avec le maintien de l’État : au contraire, il
18 mise à une force étrangère, autrement que par les lois et l’utilité de son commerce. Au contraire, il règne en Asie un espri
19 bons vêtements, de la bonne chère, avec de bonnes lois et de la liberté, valent mieux que la disette, l’anarchie et l’esclav
20 exemple. B. — Mais au moins ils vivraient sous la loi naturelle. La pure nature n’a jamais connu ni débats de parlement, ni
21 t un grand don de Dieu), ceux qui proposeront des lois (ce qui est infiniment plus aisé), seront donc ceux qui auront le mie
22 ), seront donc ceux qui auront le mieux obéi à la loi naturelle : donc, plus les arts seront cultivés et les propriétés ass
23 ront cultivés et les propriétés assurées, plus la loi naturelle aura été en effet observée. Donc, lorsque nous convenons de
24 , etc., nous faisons plus que de perfectionner la loi naturelle, nous allons au-delà du but ; mais le sauvage isolé et brut
25 que fait-il du matin au soir, que de pervertir la loi naturelle en étant inutile à lui-même et à tous les hommes ? Une abei
26 poule qui ne pondrait jamais, corrompraient leur loi naturelle, qui est leur instinct : les hommes insociables corrompent
27 également les uns et les autres à l’autorité des lois . Ce gouvernement paraît d’ailleurs préférable à tout autre, en ce qu’
28 sa religion, ses mœurs, ses coutumes, et même ses lois , dont aucun des peuples qui la composent ne peut s’écarter sans cause
29 re en cela leur cours naturel. Toute société sans lois ou sans chefs, toute union formée ou maintenue par le hasard, doit né
30 à des voies juridiques, que toute la rigueur des lois n’a jamais pu forcer les particuliers d’admettre dans les leurs ? Un
31 aître ils obéissent, de quel état ils suivent les lois , pourvu qu’ils trouvent de l’argent à voler, et des femmes à corrompr
32 stence commune et qui soient vraiment liés par la loi . Un Français, un Anglais, un Espagnol, un Italien, un Russe, sont tou
33 il en sache toute l’histoire, à seize toutes les lois  ; qu’il n’y ait pas eu dans toute la Pologne une belle action ni un h
34 t dont il ne puisse rendre compte à l’instant… La loi doit régler la matière, l’ordre et la forme de leurs études… Tous, ét
35 x Portugais en cinquante. … L’inconstance est une loi physique… Sans elle point de fertilité, point de variété, point de pe
36 les ouvrages de l’Esprit. 126. De l’Esprit des Lois . Firmin Didot et Cie, Paris, Livre XXI, chap. XXI, p. 316. 127. De
37 re XXI, chap. XXI, p. 316. 127. De l’Esprit des Lois , Livre XVII, chap. Ill, p. 228. 128. Ibid., Livre XVII, chap. V, p.
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
38 ains » formait une sorte d’organisme soumis à des lois immanentes de développement, ou, pour s’en tenir à ses propres termes
39 conséquences incalculables. Car s’il existe des «  lois  » d’évolution, il en résulte à première vue qu’à toute ascension vers
40 lles ne détruiront point le système des arts, des lois et des mœurs, qui distinguent si avantageusement les Européens et leu
41 barbares. Dans tous les siècles, ils ont fait la loi aux nations paisibles et policées de la Chine, de l’Inde, et de la Pe
42 se. Mais la corruption de leurs mœurs et de leurs lois fit disparaître insensiblement cette supériorité. La politique faible
43 osmopolite » : Le cosmopolite obéit à toutes les lois de l’État dans lequel il vit, quand celles-ci reflètent manifestement
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
44 le seul but des législateurs, la seule force des lois , la seule gloire des nations ; alors les passions particulières, tran
45 u à un genre humain totalement « nivelé » par les lois de la Liberté. Cloots, lui aussi, est parti de l’idéal cosmopolite. I
46 Lama de Rome et un Lama de la Mecque donnent des lois aux Péruviens et aux Malais ; quand des marchands d’Amsterdam et de L
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
47 par le Traité ; et même, avant sa signature, des lois devraient être préparées à cet effet dans chaque nation et présentées
48 ’ont aucun droit. Si nous avons raison, selon les lois qui règlent les rapports entre individus, — alors nous avons raison s
49 t de décider ce qui est juste non pas d’après des lois extérieures universellement valables et limitant la liberté de chaque
50 , pour s’accommoder de la contrainte publique des lois et former ainsi un « État des nations (civitas gentium) » croissant s
51 ’en l’absence de toute autorité supérieure, ni la loi ni la moralité n’étaient capables de réprimer. On voulait, en un mot,
52 re cherchée dans la similitude des religions, des lois et des mœurs qu’on observe à travers toute l’Europe : au fond, elles
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
53 des autres : La diversité des constitutions, des lois , des langues, des mœurs, des caractères nationaux, qui a fait de chaq
54 la réunion d’individus isolés sous l’unité de la loi , mais plutôt par la séparation et la division d’une seule grande mass
55 tion pour maintenir le citoyen par le moyen de la loi , dans les conditions de propriété où on le trouve. On a négligé le de
56 actère de ses habitants, pourroit seule donner la loi au monde, si un système suivi, approprié à la nature d’une grande pui
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
57 ille, unie par la même religion, le même Code des lois et les mêmes mesures.164 Plusieurs ouvrages parurent en France et
58 s ; les mêmes poids, les mêmes mesures, les mêmes lois , etc., etc. L’Europe, disait-il, n’eût bientôt fait de la sorte vérit
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
59 éen les a chassés, et tantôt il leur a opposé des lois . Il a tout tenté, il a épuisé toutes les formes imaginables de gouver
60 des pouvoirs, à tous ces privilèges, à toutes ces lois fondamentales, dont nous sommes si fiers. Chez elle, l’homme le plus
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
61 ue la communauté internationale n’a pas encore de lois morales et de principes fermes, comme il en existe dans les relations
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
62 res, et fit entrer en contact des coutumes et des lois , des arts et des sciences qui, jusqu’alors avaient été le monopole de
63 tres ; et si d’autre part ils se soumettent à une loi collective. En 1806, il écrit, à propos de Napoléon : Je forme des
64 systématiquement ajournée jusqu’au moment où, les lois principales du mouvement social ayant été ainsi appréciées dans le ca
65 cable de confusion radicale dans la recherche des lois réelles de la sociabilité humaine, dont la marche fondamentale et tou
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
66 t je t’ai demandé, ô nation, la protection de tes lois et des secours, et toi tu m’as jeté des ordonnances. Et la nation rép
67 st ainsi qu’Athènes, Rome et Paris sont pléiades. Lois immenses. La Grèce s’est transfigurée, et est devenue le monde chréti
68 Du reste ce grand retour en arrière était dans la loi sage, et mystérieuse en même temps, par laquelle Dieu dirige et gouve
69 is, 1831. 204. Article intitulé « Le Droit et la Loi  », 1875, in Œuvres complètes, Actes et Paroles, Paris, Hetzel et Cie
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
70 , par un progrès continuel et sous l’empire de la loi morale universelle, au développement libre et harmonieux de ses propr
71 al. II Une déclaration de principe constituant la loi morale universelle appliquée aux sociétés humaines, sera préparée et
72 sa mission. Elle est dans l’oubli de Dieu, de sa loi d’amour, de dévouement et de progrès moral de la grande tradition rel
73 re qui décidera, qui jugera, qui résoudra tout en loi , qui fera tomber le glaive de toutes les mains et surgir la justice d
74 nstitutionnelles et les républiques unitaires. Sa loi fondamentale, caractéristique, est celle-ci : Dans la fédération, les
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
75 les Russes soient nécessairement soumis à la même loi de progression de la civilisation qui régit les peuples européens, ni
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
76 té éternelle, enfin qui fait régner l’ordre et la loi parmi les hommes malgré la diversité de leurs passions. Cet esprit, n
77 e d’une démocratie totale ou d’un despotisme sans loi et absolu, ce dernier n’étant d’ailleurs pas le fait des dynasties qu
78 pacifistes sont ou des imbéciles qui ignorent des lois élémentaires, ou des malins qui font de la démagogie et vivent de leu
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
79 dré Malraux. Par son recours à la comparaison des lois cycliques de formation, d’essor, d’apogée et de déclin des cultures e
80 prévenir le désastre, il te reste à comprendre sa loi  ; mieux même : à la vouloir, dernier recours de ton étroite liberté :
81 inexorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois , leurs académies et leurs sciences pures et appliquées, avec leurs gr
82 négatifs, et nous croyons pouvoir en déduire une loi  : … N’existe-t-il pas une loi obscure qui détermine inexorablement l
83 oir en déduire une loi : … N’existe-t-il pas une loi obscure qui détermine inexorablement le cours de l’histoire humaine t
84 la culture, qui en fait un processus soumis à des lois — ou de la philosophie dogmatique, qui y voit l’extension progressive
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
85 , du refus de la démission de l’esprit devant les lois réputées « fatales » de notre décadence.) Les nombreux « retours à l’
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
86 ir, partout où la majesté des institutions et des lois , où l’appareil et la dignité de la magistrature ont été reconnus, cop
87 cet Ordre se manifeste à notre connaissance comme Loi , à notre sentiment comme Beauté, et à notre activité comme Droit. Cro
88 acon : on commande à la nature en obéissant à ses lois . Il ne suffit plus de connaître le monde ; il convient de le changer.
89 en Europe que l’homme a refusé de tenir pour une loi fatale la stabilité de l’ordre social, et c’est ici qu’à chaque époqu
90 âme et de corps, grâce à laquelle, en vertu de la loi de correspondance du sens et de l’expression, l’esprit suprême peut a
91 ret où la pensée puisse fleurir selon ses propres lois . L’individu n’y est pas respecté en tant que tel, mais seulement le t
92 angue et leur race, leurs us et coutumes et leurs lois , leur culture et leur religion. Là, il ne saurait y avoir trop de cou