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s très intéressant d’étudier leur nature et leurs
lois
. Cela devient au contraire très important si le corps et la matière s
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urt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien être la
loi
constitutive de notre histoire et le ressort de notre pensée : l’anti
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s’il y croit. Lorsqu’il entre en conflit avec les
lois
, les traditions, les préjugés de son milieu, il les déclare absurdes
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la vocation prophétique pour plus vraies que les
lois
sacrées et les intérêts de l’État. Prenons ensuite le phénomène de la
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’un acte sacrificiel les rythmes du cosmos et les
lois
de la fécondité — on dirait aujourd’hui : pour favoriser le plan de p
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la responsabilité de l’homme qui a contrevenu aux
lois
, etc. Ceux hérités du christianisme, tels que le salut par la grâce o
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ent passer de l’une à l’autre en vertu de quelque
loi
de l’Histoire, et que par suite l’autorité serait quelque chose de «
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ants que plus rien ne tient en respect, qu’aucune
loi
ni règlement n’effraie plus. L’école est devenue leur jouet, et ils n
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ssent, mais c’est la condition même de la vie, la
loi
, fort peu sentimentale, de l’amour. Nous avons presque tout inventé.
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» et qu’il obéit donc, comme tout individu, à une
loi
de croissance, d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’a
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civilisations qui auraient existé jusqu’ici, les
lois
complexes mais constantes de leur genèse, de leur croissance et de le
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finées, aient connu pareille fortune. Ce sont les
lois
de Minos, de Dracon et de Solon, venues de la Crète et de l’Égypte an