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pour qu’il garantisse les droits de la cité. Les
lois
de la cité sont une sorte de conquête sur ces petits génies têtus et
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toujours des dieux méchants. Désormais, avec les
lois
de la cité, les hommes pourront casser les décrets arbitraires de ces
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loir un régime unitaire, centralisé, soumis à des
lois
simples et mécaniques, qui règlent de plus en plus le détail de l’exi
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es des Européens : retenons les termes d’État, de
loi
, d’institutions, et le mythe de l’empire ordonnateur et pacificateur,
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e, l’opposition du règne de la foi au règne de la
loi
, c’est-à-dire croyance intime à règle sacrée, sociale. 24 avril 1970
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ivique des Européens : ce sens de l’État et de la
loi
, des institutions, de la légalité, qui, laissé seul, ne donne qu’un É
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onnaître la genèse de l’État et de la nation, les
lois
de leur évolution, peut nous permettre de mieux évaluer la réalité pr
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de genre humain. On dirait qu’il y a une sorte de
loi
qui voudrait que la raison ne puisse pas s’imposer aux Européens avan
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ne fait confiance qu’au règlement uniforme, à la
loi
qui est la même pour tous. 30 octobre 1970 Par culture, j’entends une
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ant de départements. Il faut tout unifier par des
lois
inflexibles, sans égard aux diversités ethniques et régionales, et so
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ement. L’État-nation, au contraire, du fait de la
loi
formulée par Hegel « L’État-nation cherche au-dehors par la guerre la
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son histoire, il n’était que le jouet, l’objet de
lois
fatales. Le christianisme aura d’ailleurs besoin de près de quinze si
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ur de son histoire, qu’il n’est pas soumis à des “
lois
” historiques ou des fatalités qui le dépassent. Son action s’inscrit
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n. Ceci jouera un très grand rôle dans toutes les
lois
ensuite, dans toute l’histoire de l’Occident, où on dira que si un ho
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urt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien être la
loi
constitutive de notre histoire et le ressort de notre pensée : l’anti
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prit qui accepte les commandements des dieux, des
lois
cosmiques, qui cherche simplement à s’inscrire dans l’ordre de ces lo
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erche simplement à s’inscrire dans l’ordre de ces
lois
, et qui n’imagine pas qu’on puisse s’opposer à un ordre prescrit de t
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ns seront à la base des cités ayant leurs propres
lois
, librement consenties. Un autre moment important dans l’évolution occ
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ns du sang, de la naissance. Ils se donneront des
lois
, des liens délibérés, qu’ils accepteront à l’origine tout à fait volo
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notion qui lui a correspondu était le règne de la
loi
réglant les relations entre les hommes au niveau de la cité, puis de
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de relations avec autrui dans la cité, selon les
lois
. Avec le christianisme et saint Paul, une troisième dimension s’intro
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celle qui relie l’individu non plus seulement aux
lois
de la cité impersonnelle, ou à la morale sacrée, mais au transcendant
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ement au service impersonnel de l’empereur ou des
lois
de la cité, mais au service concret du prochain. Cet homme qui est à
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es sont à la fois en mouvement et obéissant à une
loi
fixe : dans les grands conciles, comme autrefois en Ionie, s’est illu
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l’histoire politique de l’Europe, le règne de la
loi
, rule of law, et la majesté, majestas, des institutions, qui ensuite
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qui voudraient subsister et qui demanderaient des
lois
plus souples. Donc, son premier procédé pour la prise du pouvoir, c’e
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s) se nommaient auto-nomies (auto : soi ; nomos :
loi
; se donner ses propres lois, se gouverner par soi-même). Mais elles
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(auto : soi ; nomos : loi ; se donner ses propres
lois
, se gouverner par soi-même). Mais elles ont dû se liguer en fédératio
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x décrets de la puissance du roi (prêtre), ou aux
lois
constituant l’ordre du monde. Il y a finalité dès qu’il y a aventure,
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rétienne : le converti rejette l’ordre ancien, la
Loi
existante à laquelle il oppose sa foi nouvelle, et cette foi l’engage