1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
1 blement ésotérique. Équilibre si périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à le sauvegarder. Il y fau
2 rs, l’alternance des trois états, visible tout au long de l’œuvre, prouve que la question se pose sans cesse à nouveau et qu
3 tylisée en symboles concrets dans le Faust, œuvre longue comme sa vie de créateur exactement, et à tel point autobiographique
4 : c’est qu’ils reviennent tous deux de loin, d’un long abandon à l’erreur. Goethe n’a pas connu de tels déchirements. Et c’e
5 triomphe de l’élément libérateur du désespoir. La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le corps, et
6 humaines. Mais il faudrait mettre en balance une longue fidélité peut-être orgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses
2 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
7 un coup les pousse par-derrière, et rit. C’est un long enfant maigre au regard narquois et inquiet, et qui s’est mis une bar
3 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
8 vieux docteur au fichu caractère a composé de sa longue expérience, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hét
9 açade d’une manière subtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux reteni
10 grille épaisse au milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la vie. Trois f
11 n porté à la lumière de midi. Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous courons sur les roches tapissées d’algu
12 es, grosses comme le doigt, d’un rose sombre, aux longues antennes grenat. — On cuit les crevettes toutes vivantes, en les jeta
13 ntre ses pattes un œuf à demi ouvert d’où sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris, déjà séché, palpite au milie
14 de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long . Aucun bruit de voix dans la salle de la caisse. Le client est-il sor
4 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
15 ée assez fausse. Je ne l’ai point tenu durant les longues périodes d’équilibre, de santé, de bonheur ; mais bien durant ces pér
5 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
16 , mais se refuse à Kierkegaard, qu’il juge « trop long  ». Marquant ainsi bien franchement ses limites, et les moyens particu
6 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
17 ations à partir du xixe siècle. L’Europe est une longue aventure, et l’esprit d’aventure y paraît plus sensible que l’objet d
18 mantiques — fut bien plutôt dans son ensemble une longue réaction de défense contre le ferment de révolution introduit dans le
7 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
19 ou affinité, il y a un être spirituel qui tout au long de leur existence assume envers cette âme ou ce groupe d’âmes une sol
20 transfiguration ; — à l’individuel aboli par une longue aspiration de l’Atman, le personnel éternisé par l’effort vivifiant d