1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 e lesquelles s’amasse l’écume rousse. Une grande lumière humide baigne ce paysage horizontal. Des voiles ocrées passent au ras
2 iaux : la terre, la mer, le ciel, et le feu de la lumière . Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cette traversée, c
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
3 erre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues, sur les mura
4 ler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occupe en attendant à de petits ex
5 ou trois clochers lointains, noirs et blancs. La lumière n’a plus cette intensité blanche et bleue qui nous avait comme étourd
6 près son culte. Je suis rentré à bicyclette, sans lumière , distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le
7 fait dans mon esprit ce qu’on appelle un trait de lumière . Lundi dernier, au petit matin, nous nous sommes réveillés couverts d
8 ds sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile du bel hiver. La colère y jaillit
9 e temps de réfléchir et de nous faire part de vos lumières , et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curé
10 rifiée et rajeunie, des fleurs partout, la grande lumière sur nos murs blanchis. J’ai travaillé au jardin, tous ces jours. Labo
11 ous les tilleuls. Il y a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison plus c
12 e la création vers la révélation des « enfants de lumière  », et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiquement la r
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
13 ues, 7 heures Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue, les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de
14 velle création, et la « révélation des enfants de lumière  » ! 21 avril 1935 Voici les affiches des partis, pour la campag
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
15 ve une beauté à ces façades monotones, animées de lumières çà et là, de linges qui pendent aux fenêtres, et d’une population de
16 devant ces façades toutes sonores de radios et de lumières , n’est-ce pas beau ? Pourquoi ce ricanement « réactionnaire » dans mo