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soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devant la
lumière
maritime ; puis cédaient de l’épaule et l’on voyait le golfe violacé
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re fort contre les grèves, soulagée de la pesante
lumière
. Mais dans cette chambre élevée du château, l’air demeure étouffant e
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e comme symbolique. Hofmannsthal. Un aquarium de
lumière
rose où nagent des phoques à ventre blanc qui sont des ministres, des
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uis seul, comme ceux qui se souviennent. Tout est
lumière
dans cet espace, jeu silencieux de lustres, de glaces et d’acajous po
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de où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les
lumières
qui déjà retirent leurs plus longs rayons, ils ont encore des lèvres
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e déchirure assourdissante du monde : je vois une
lumière
vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dan
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i nu pourtant dans la soie et le velours, dans la
lumière
froide et la fatigue qui le fléchit un peu. Toucher, — guérir de l’éc
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aux clochers de la capitale qui s’avance dans la
lumière
fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades ex
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ment de l’amitié prochaine). Et la générosité des
lumières
d’avant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibl
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une chanson populaire et regardent tristement les
lumières
. Il y en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-l
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imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette
lumière
en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autr
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descend dans un vieux bourg de Souabe, — quelques
lumières
au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une riviè
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chien s’est tu ; des pas s’éloignent. Un trait de
lumière
sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande
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ns la forêt. Vers le soir, j’étais bien perdu. La
lumière
montait vers la cime des arbres, aux lisières d’une forêt de Parsifal
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ue je serai étendu dans la maison, je veux que la
lumière
brille dans ma chambre et dans les corridors, pendant toute la nuit,
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e fille tzigane, ma Rose noire de Tannenbourg. La
lumière
délirait doucement, au sein du silence et du regard. Et nous sommes d
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de certitude tranquille, ces objets vus dans une
lumière
sobre et mate.) Telle a donc été ma « vision » : formats et couleurs
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ualiser. À la vitesse suprême, elle s’évanouit en
lumière
. C’est ainsi que dans le monde spirituel, l’ère de la vitesse prépare
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re lesquelles s’amasse l’écume rousse. Une grande
lumière
humide baigne ce paysage horizontal. Des voiles ocrées passent au ras
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iaux : la terre, la mer, le ciel, et le feu de la
lumière
. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cette traversée, c
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erre et beaucoup de ciel, et partout cette humide
lumière
blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues, sur les mura
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ler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la
lumière
maritime. Pour mes pensées, je les occupe en attendant à de petits ex
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ou trois clochers lointains, noirs et blancs. La
lumière
n’a plus cette intensité blanche et bleue qui nous avait comme étourd
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près son culte. Je suis rentré à bicyclette, sans
lumière
, distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le
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fait dans mon esprit ce qu’on appelle un trait de
lumière
. Lundi dernier, au petit matin, nous nous sommes réveillés couverts d
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ds sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la
lumière
au ras des landes. Lucidité stérile du bel hiver. La colère y jaillit
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e temps de réfléchir et de nous faire part de vos
lumières
, et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curé
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rifiée et rajeunie, des fleurs partout, la grande
lumière
sur nos murs blanchis. J’ai travaillé au jardin, tous ces jours. Labo
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ous les tilleuls. Il y a un grand bonheur dans la
lumière
qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison plus c
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e la création vers la révélation des « enfants de
lumière
», et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiquement la r
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heures (1935) Tout est trempé et ruisselant de
lumière
bleue, les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de
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velle création, et la « révélation des enfants de
lumière
» ! 21 avril 1935 Voici les affiches des partis, pour la campag
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ve une beauté à ces façades monotones, animées de
lumières
çà et là, de linges qui pendent aux fenêtres, et d’une population de
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devant ces façades toutes sonores de radios et de
lumières
, n’est-ce pas beau ? Pourquoi ce ricanement « réactionnaire » dans mo
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foules silencieuses et hâtives, vers ce carré de
lumière
circonscrit d’étendards. Trois-mille « chefs » des Jeunesses et du Pa
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leur, qui s’annonce sans précédent. Le siècle des
Lumières
, puis le siècle individualiste, ont relâché et parfois même dissous l
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e printemps parisien, ce soir, tourne à l’été. La
lumière
mûrit là-haut, sur le clocher roman de cette église mystérieusement d
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lus répondre aux menaces que par l’extinction des
lumières
, — de toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant
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ue par l’extinction des lumières, — de toutes les
lumières
humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’
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ilà le miracle hollandais. Je ne crois pas que la
lumière
fauve et le grenat des façades de briques renversées dans l’eau jaune
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j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville
Lumière
n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de hautes pierres san
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gnes doucement précises, sous un ciel et dans une
lumière
qui ne savent encore parler que de bonheur et de libre sagesse… Comme
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r ses moyens d’expression, éteindre Paris « ville
lumière
». On peut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de livres en la
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septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense
lumière
de la liberté atlantique, avec tous ses drapeaux claquant et ses rues
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temple la chaîne. Le vent fou, l’air ozoné et la
lumière
éclatant très haut dans le ciel sur des parois violemment découpées,
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règne seul au coucher du soleil. À New York, la
lumière
du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au sommet des b
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mple, typique, évident et « normal », la paix, la
lumière
blanche, l’atome d’hydrogène, la géométrie d’Euclide, ou le Français
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rume d’été flottant sur la rivière… Une langue de
lumière
orangée vient râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse
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tonnerre se succèdent sans répit, et parfois les
lumières
vacillent, baissent, remontent… Paraît dans la porte du fond un homme
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es chats. Les façades, hauts rectangles troués de
lumières
et de scènes du soir, s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une
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laisse envoûter par les bruits de la rue, par la
lumière
, par ce que je vois encore de l’Amérique, sur ma droite, au rectangle
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cavernes d’ombre et gonflements majestueux où la
lumière
fait ses grands jeux de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approch