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ire pour moi théologique, à cette époque) de ma «
Légende
dramatique » est révélé tantôt en majesté, — toute la prière « Mon Di
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ecteurs du xxe siècle les textes originaux de la
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de Tristan et son contexte culturel et historique, ont fait bien plus
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édante qu’elle ne paraît à première vue : avec la
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de Tristan, c’est l’étymologie de nos passions que ces savants ont re
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e du mythe, par la liaison qui se trouve entre la
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primitive et ses expressions dérivées dans nos littératures et dans n
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À mon sens, en effet, les textes primitifs de la
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de Tristan, qui remontent aux xiie et xiiie siècles, expriment bien
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s’écrie un troubadour tardif, contemporain de nos
légendes
tristaniennes. Mais qu’est-ce alors, quel est le faux amour qui « tou
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e, il est perdant. ⁂ À ce premier aspect de notre
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: l’amour-passion triomphant du mariage, c’est-à-dire de l’amour-réal
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ression célèbre de Thomas, l’un des auteurs de la
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primitive ? Mais si le mythe est épuisé, et s’il était vraiment un my
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avec la mort. Et Wagner, le dernier auteur de la
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qu’il a su recréer d’après nature, s’inspirant de Gottfried de Strasb
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en 1908 et André Mary en 1941, ont osé récrire la
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, dans leur propre version inspirée des anciennes. Continuateurs et no
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xtes que nous tenons pour les « originaux » de la
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, et qui, en fait, n’étaient eux-mêmes que des versions renouvelées, s
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cteur familiarisé avec le contenu explicite de la
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, les situations et les symboles qui en constituent la matière traduis