1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 ule chose les a frappés : ma machine à écrire. La mère Renaud (Renaud-de-la-Cure), qui est une vieille amie des propriétaires de no
2 rais-je qu’ils désirent autre chose ? Et quand la mère Renaud me dit qu’elle n’est jamais sortie de l’île, depuis soixante ans qu’e
3 ierai d’aller demain soir entendre la réponse. La mère Renaud vient de m’apprendre que l’orateur est le pasteur du chef-lieu. Il pa
4 t au hasard ceux qu’ils trouvent en dépôt chez la mère Renaud  : l’Ami du Peuple ou la France de Bordeaux, la feuille locale des cur
5 r le plancher. Je n’en menais pas large. Comme la mère Renaud était venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la
6 r un moment sur « ce que c’est que de nous » ; la mère Renaud , par exemple, qui s’est fait opérer en mai, d’un cancer au sein, vien
7 t, pour la plupart, contraints. 5. Le fils de la mère Renaud s’occupe à faire la statistique du village : 45 personnes sont âgées
2 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
8 ierai d’aller demain soir entendre la réponse. La mère Renaud vient de m’apprendre que l’orateur est le pasteur du chef-lieu. Il pa
9 t au hasard ceux qu’ils trouvent en dépôt chez la mère Renaud  : l’Ami du Peuple ou la France de Bordeaux, la feuille locale des cur
10 r le plancher. Je n’en menais pas large. Comme la mère Renaud était venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la
3 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
11 ule chose les a frappés : ma machine à écrire. La mère Renaud , qui est une vieille amie des propriétaires de notre maison, est venu
4 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
12 r le plancher. Je n’en menais pas large. Comme la mère Renaud était venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
13 ule chose les a frappés : ma machine à écrire. La mère Renaud (Renaud-de-la-Cure), qui est une vieille amie des propriétaires de no
14 rais-je qu’ils désirent autre chose ? Et quand la mère Renaud me dit qu’elle n’est jamais sortie de l’île, depuis soixante ans qu’e
15 ierai d’aller demain soir entendre la réponse. La mère Renaud vient de m’apprendre que l’orateur est le pasteur du chef-lieu. Il pa
16 t au hasard ceux qu’ils trouvent en dépôt chez la mère Renaud  : L’Ami du Peuple ou La France de Bordeaux, la feuille locale des cur
17 r le plancher. Je n’en menais pas large. Comme la mère Renaud était venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la
18 ses treize œufs « garantis fécondés », m’a dit la mère Renaud . J’ai semé des salades, planté des choux, enfoncé une à une des grain
19 r un moment sur « ce que c’est que de nous » ; la mère Renaud , par exemple, qui s’est fait opérer en mai, d’un cancer au sein, vien
20 , pour la plupart, contraints. 31. Le fils de la mère Renaud s’occupe à faire la statistique du village : 45 personnes sont âgées