1
d je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus,
médiéval
. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délicats. Puis u
2
ité moderne les témoignages écrits de la mystique
médiévale
ou renaissante. Notre optique actuelle doit fatalement les déformer.
3
nsée cléricale ou profane, et du pouvoir temporel
médiéval
: c’est le langage commun aux prêtres et aux législateurs, le latin.
4
ut le cas de la mesure des Juifs, et de la mesure
médiévale
. C’est la vraie trahison des clercs : l’idolâtrie, la simonie ou la s
5
nsée cléricale ou profane, et du pouvoir temporel
médiéval
: c’est le langage commun aux prêtres et aux législateurs, le latin.
6
enne, Grèce de Périclès, Rome des Césars, papauté
médiévale
, empires égyptien et aztèque, Chine des grandes dynasties.) Mais la m
7
nt, que le capitalisme entra dans la civilisation
médiévale
. Le développement du transit65 apporta un incontestable élargissement
8
it la défense des cols, cœur physique de l’Europe
médiévale
. Désormais, il nous appartient de proclamer la signification spiritue
9
utés primitives : c’est le chevalier des légendes
médiévales
; c’est l’artisan des guildes et des corporations au temps de l’ascen
10
riage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie
médiévale
. Car cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et si l’orthodoxie
11
ma vieille Germanie dans les cafés, dans la ville
médiévale
, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristesse des ciel
12
à la passion et à la guerre que fut la chevalerie
médiévale
. 104. « L’idée antique du travail indigne de l’homme libre se retrou
13
tout cela fait partie intégrante de la chrétienté
médiévale
. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de l’Empire
14
n que succomba la société au Moyen Âge. « L’homme
médiéval
, écrit Burckhardt, ne se connaissait plus que comme race, peuple, par
15
s qui n’est autre que la coutume de la chevalerie
médiévale
. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions »
16
éopagite, cette doctrine s’est transmise au monde
médiéval
. Ainsi l’Orient vint rêver dans nos vies, réveillant de très vieux so
17
symbolisme de la Dame. Dans l’optique de l’homme
médiéval
, toute chose signifie autre chose, et cela sans qu’intervienne aucun
18
e traduction conceptuelle. En d’autres termes, le
médiéval
n’a pas besoin de se formuler le sens des symboles qu’il emploie, ni
19
dérons54. L’un des meilleurs historiens des mœurs
médiévales
, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiques ; celui
20
res, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté
médiévale
est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentations relig
21
ire sur la mentalité « naïvement » symbolique des
médiévaux
: leurs symboles n’étaient pas traduisibles en concepts prosaïques et
22
n pourrait se borner à rappeler que le symbolisme
médiéval
procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfut
23
titulé Medieval Love, remarque que dans les cours
médiévales
il y avait « une énorme prépondérance numérique d’hommes » dont peu p
24
s pas compte dès maintenant. 54. Par exemple, le
médiéval
serait trop « naïf » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde,
25
ne littérature idéalisante, l’élite de la société
médiévale
. D’où la réaction « réaliste » qui ne pouvait manquer de s’ensuivre.
26
, avec des variantes infinies, par toute l’Europe
médiévale
. Les fabliaux annoncent le roman comique, qui annonce le roman de mœu
27
ofonde du mythe, encore masquée dans les légendes
médiévales
par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la form
28
on J. Huizinga l’aspiration suprême de la société
médiévale
dans l’ordre éthique. « C’est une nécessité sociale, un besoin d’auta
29
s jugements sur l’unité spirituelle de la société
médiévale
!) Or s’il est vrai que cette morale courtoise ne parvint guère à tra
30
e amoureuse n’y était qu’exceptionnelle. Le sport
médiéval
, au contraire, et surtout le tournoi, était lui-même dramatique au pl
31
riage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie
médiévale
. Car cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et si l’orthodoxie
32
-passion. 2. – Chevalerie sacrée La pensée
médiévale
en général est saturée de conceptions religieuses. De la même manière
33
s qui n’est autre que la coutume de la chevalerie
médiévale
. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions »
34
éopagite, cette doctrine s’est transmise au monde
médiéval
. Ainsi l’Orient vint rêver dans nos vies, réveillant de très vieux so
35
symbolisme de la Dame. Dans l’optique de l’homme
médiéval
, toute chose signifie autre chose comme dans les rêves, et cela sans
36
e traduction conceptuelle. En d’autres termes, le
médiéval
n’a pas besoin de se formuler le sens des symboles qu’il emploie, ni
37
dérons56. L’un des meilleurs historiens des mœurs
médiévales
, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiques ; celui
38
res, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté
médiévale
est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentations relig
39
ire sur la mentalité « naïvement » symbolique des
médiévaux
: leurs symboles n’étaient pas traduisibles en concepts prosaïques et
40
n pourrait se borner à rappeler que le symbolisme
médiéval
procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfut
41
xemples de relations entre l’Orient et l’Occident
médiéval
. J’ai choisi ces deux cas, solidement attestés, parce qu’ils réfutent
42
titulé Médieval Love, remarque que dans les cours
médiévales
il y avait « une énorme prépondérance numérique d’hommes » dont peu p
43
des troubadours, II, p. 306. 56. Par exemple, le
médiéval
serait trop « naïf » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde,
44
ne littérature idéalisante, l’élite de la société
médiévale
. D’où la réaction « réaliste » qui ne pouvait manquer de s’ensuivre.
45
, avec des variantes infinies, par toute l’Europe
médiévale
. Les fabliaux annoncent le roman comique, qui annonce le roman de mœu
46
ofonde du mythe, encore masquée dans les légendes
médiévales
par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la form
47
n J. Huizinga, l’aspiration suprême de la société
médiévale
dans l’ordre éthique. « C’est une nécessité sociale, un besoin d’auta
48
s jugements sur l’unité spirituelle de la société
médiévale
!) Or s’il est vrai que cette morale courtoise ne parvint guère à tra
49
e amoureuse n’y était qu’exceptionnelle. Le sport
médiéval
, au contraire, et surtout le tournoi, était lui-même dramatique au pl
50
riage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie
médiévale
. Car cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et si l’orthodoxie
51
s qui n’est autre que la coutume de la chevalerie
médiévale
. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions »
52
éopagite, cette doctrine s’est transmise au monde
médiéval
. Ainsi l’Orient vint rêver dans nos vies, réveillant de très vieux so
53
symbolisme de la Dame. Dans l’optique de l’homme
médiéval
, toute chose signifie autre chose, comme dans les rêves, et cela sans
54
e traduction conceptuelle. En d’autres termes, le
médiéval
n’a pas besoin de se formuler le sens des symboles qu’il emploie, ni
55
dérons49. L’un des meilleurs historiens des mœurs
médiévales
, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiques ; celui
56
res, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté
médiévale
est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentations relig
57
ire sur la mentalité « naïvement » symbolique des
médiévaux
: leurs symboles n’étaient pas traduisibles en concepts prosaïques et
58
n pourrait se borner à rappeler que le symbolisme
médiéval
procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfut
59
xemples de relations entre l’Orient et l’Occident
médiéval
. J’ai choisi ces deux cas, solidement attestés, parce qu’ils réfutent
60
titulé Medieval Love, remarque que dans les cours
médiévales
il y avait « une énorme prépondérance numérique d’hommes » dont peu p
61
des troubadours, II, p. 306. 49. Par exemple, le
médiéval
serait trop « naïf » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde,
62
une littérature idéalisante l’élite de la société
médiévale
. D’où la réaction « réaliste » qui ne pouvait manquer de s’ensuivre.
63
, avec des variantes infinies, par toute l’Europe
médiévale
. Les fabliaux annoncent le roman comique, qui annonce le roman de mœu
64
ofonde du mythe, encore masquée dans les légendes
médiévales
par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la form
65
n J. Huizinga, l’aspiration suprême de la société
médiévale
dans l’ordre éthique. « C’est une nécessité sociale, un besoin d’auta
66
s jugements sur l’unité spirituelle de la société
médiévale
!) Or s’il est vrai que cette morale courtoise ne parvint guère à tra
67
e amoureuse n’y était qu’exceptionnelle. Le sport
médiéval
, au contraire, et surtout le tournoi, était lui-même dramatique au pl
68
riage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie
médiévale
. Car cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et si l’orthodoxie
69
our-passion. 2.Chevalerie sacrée La pensée
médiévale
en général est saturée de conceptions religieuses. De la même manière
70
, de la Chine, du Tibet, sinon peut-être du Japon
médiéval
(voir le célèbre roman Gengi), du Japon. Dans un très beau recueil po
71
euses de lieux communs pour la cité. La théologie
médiévale
, par les Sommes de Thomas d’Aquin, fixait à la pensée et à l’action d
72
tout cela fait partie intégrante de la chrétienté
médiévale
. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de l’Empire
73
n que succomba la société au Moyen Âge. « L’homme
médiéval
, écrit Burckhardt, ne se connaissait plus que comme race, peuple, par
74
euses de lieux communs pour la cité. La théologie
médiévale
, par les sommes de Thomas d’Aquin, fixait à la pensée et à l’action d
75
tout cela fait partie intégrante de la chrétienté
médiévale
. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de l’Empire
76
n que succomba la société au Moyen Âge. « L’homme
médiéval
, écrit Burckhardt, ne se connaissait plus que comme race, peuple, par
77
écadence des conventions créées par la courtoisie
médiévale
augmentera à une allure croissante. Rencontrant dans le domaine des m
78
libérèrent pour la première fois de la domination
médiévale
des seigneurs, leur armée a été un groupement de citoyens libres, pos
79
us adéquate contre les parachutistes. Une coutume
médiévale
est devenue, ainsi, la méthode la plus moderne de défense. C’est la c
80
t simplement le démon rouge et cornu des mystères
médiévaux
, ou le faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes popu
81
t passer pour une histoire pieuse, une mythologie
médiévale
. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment décisif du
82
n’existe pas, sinon comme accessoire des mystères
médiévaux
. Supposons un instant qu’il s’agisse là d’un camouflage prémédité du
83
si, par un tour astucieux, l’image automatique et
médiévale
qu’éveille en nous le nom de diable est devenue la Tarnkappe, le mant
84
re que le diable en est ravi. Car selon le dicton
médiéval
et renaissant, « le diable est bon théologien ». Notre inculture lui
85
t passer pour une histoire pieuse, une mythologie
médiévale
. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment décisif du
86
n’existe pas, sinon comme accessoire des mystères
médiévaux
. Supposons un instant qu’il s’agisse là d’un camouflage prémédité du
87
si, par un tour astucieux, l’image automatique et
médiévale
qu’éveille en nous le nom du diable est devenue la Tarnkappe, le mant
88
re que le diable en est ravi. Car selon le dicton
médiéval
et renaissant, « le diable est bon théologien ». Notre inculture lui
89
t passer pour une histoire pieuse, une mythologie
médiévale
. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment décisif du
90
t simplement le démon rouge et cornu des mystères
médiévaux
, ou le faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes popu
91
d je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus,
médiéval
. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délicats. Puis u
92
existe, sous nos yeux. On y pénètre par un porche
médiéval
, où des agents de police arrêtent votre voiture, vous prient de dire
93
d je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus,
médiéval
. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délicats. Puis u
94
ma vieille Germanie dans les cafés, dans la ville
médiévale
, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristesse des ciel
95
existe, sous nos yeux. On y pénètre par un porche
médiéval
, où des agents de police arrêtent votre voiture, vous prient de dire
96
d je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus,
médiéval
. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délicats. Puis u
97
l tire une grande langue rose ; sur les enseignes
médiévales
des restaurants, sur le drapeau de la République, dans le caractère d
98
de transitions insensibles du centre de la ville,
médiéval
et renaissant, des rues bordées d’hôtels aristocratiques de style fra
99
sont « démontrés par la Science », au lieu que le
médiéval
se voyait obligé de « croire aveuglément » ce que lui imposaient des
100
ntes » de la Nature dans la poésie et la peinture
médiévales
concernent les vergers. Le reste était terreur. 41. L’Encyclopédie
101
xemples de relations entre l’Orient et l’Occident
médiéval
. J’ai choisi ces deux cas, solidement attestés, parce qu’ils réfutent
102
ie de l’individu en Inde, comme celle du mystique
médiéval
, ne peut être que fuite en l’Absolu. Ainsi le moi devient conscient e
103
ie de l’individu en Inde, comme celle du mystique
médiéval
, ne peut être que fuite en l’Absolu. Ainsi le moi devient conscient e
104
inaugure le romantisme, qui à son tour se voudra
médiéval
… Ainsi les phases successives portent le nom de leur innovation, quan
105
u dans ses témoignages plastiques : le grégarisme
médiéval
dans l’entassement de pierre d’une vieille cité à l’intérieur de ses
106
damnés ou falsifiés. Dans la conscience populaire
médiévale
, comme aujourd’hui encore dans les masses paysannes, l’idée d’une évo
107
nverse de ce qui s’était passé durant l’intermède
médiéval
, l’état civil des hommes et des actions humaines n’a cessé de se préc
108
it tout d’abord un symbole, comme pour l’alchimie
médiévale
: « Il est fort excellent », nous dit Colon, et « celui qui le possèd
109
sont « démontrés par la science », au lieu que le
médiéval
se voyait obligé de « croire aveuglément » ce que lui imposaient des
110
ntes » de la Nature dans la poésie et la peinture
médiévales
concernent les vergers. Le reste était terreur. 81. « Ein Minimum a
111
Il exige en effet que l’Europe, dans ses couches
médiévales
populaires, cesse de résister sournoisement au plein emploi du machin
112
damnés ou falsifiés. Dans la conscience populaire
médiévale
, comme aujourd’hui encore dans les masses paysannes, l’idée d’une évo
113
nverse de ce qui s’était passé durant l’intermède
médiéval
, l’état civil des hommes et des actions humaines n’a cessé de se préc
114
es seules où transparaît, dominateur, l’archétype
médiéval
de Tristan. Je ne sais à vrai dire si la passion naît de la distance,
115
royaumes distincts — pour se rapprocher de l’idée
médiévale
d’un empire sur les âmes, c’est-à-dire au concret d’une chrétienté pa
116
unc Europa iam decapitata. Et commença l’éclipse
médiévale
de la conscience — non certes de la réalité — européenne. Il faudra l
117
s exposés de deux philologues sur la grande œuvre
médiévale
en invitant à sa tribune, pour y évoquer Tristan et Iseut sous un ang
118
ental Apparu pour la première fois aux lisières
médiévales
de l’inconscient, annoncé sous le couvert des symboles et du mythe au
119
es seules où transparaît, dominateur, l’archétype
médiéval
de Tristan. Je ne sais à vrai dire si la passion naît de la distance,
120
royaumes distincts — pour se rapprocher de l’idée
médiévale
d’un empire sur les âmes, c’est-à-dire au concret : d’une chrétienté
121
unc Europa iam decapitata. Et commença l’éclipse
médiévale
de la conscience — non certes de la réalité — européenne. Il faudra l
122
que tout en glorifiant l’unité chrétienne, mythe
médiéval
par excellence, Dante établit fortement la distinction du spirituel e
123
s et la similitude des institutions dans l’Europe
médiévale
, en dépit de l’absence de relations régulières et d’échanges entre no
124
rnés vers l’avenir du siècle. Cependant, le mythe
médiéval
— transposition sur le plan historique du thème des Hymnes à la Nuit
125
ages fameuses de Schlegel sur l’unité de l’Europe
médiévale
, écho direct de la ferveur et des illusions de Novalis186 : L’idée q
126
des modèles de l’humanité à venir : du chevalier
médiéval
et du gentleman de notre époque. Son port royal contredit le proverbe
127
ues qui, les premiers, ont étudié la civilisation
médiévale
pour elle-même, et non plus comme un moyen d’atteindre quelque autre
128
nche de l’apologétique, et à idéaliser la culture
médiévale
pour exalter leur idéal religieux. En réalité, cette façon d’écrire l
129
éclin de l’Empire romain et l’aurore de « l’unité
médiévale
» (ve au xie siècle). Il ne croit pas que l’humanisme et la techniq
130
er du côté de l’Ouest, vers l’Atlantique. L’unité
médiévale
ne dura donc point, car elle avait pour base l’union de l’Église et d
131
Thomas d’Aquin, Descartes et Kant, les empereurs
médiévaux
et les rois « par la grâce de Dieu » de France et d’Espagne, dans l’é
132
Rome républicaine, puis sur la place des communes
médiévales
. Il n’est pas de démocratie, au sens européen du terme, qui ne repose
133
Rome républicaine, puis sur la place des communes
médiévales
. Ombre et soleil changeant avec les heures ; côté de l’église et côté
134
Rome républicaine, puis sur la place des communes
médiévales
. Ombre et soleil changent avec les heures ; côté de l’église et côté
135
culture, aux sources variées de l’Europe antique,
médiévale
et moderne. Autant de réalités ou d’entités qui n’ont pas les mêmes f
136
esure spirituelle qui conférait aux civilisations
médiévale
et classique leur grandeur et leur sens unanime. Nous vivons par exem
137
enne, Grèce de Périclès, Rome des Césars, papauté
médiévale
, empires égyptien et aztèque, Chine des grandes dynasties.) Mais la m
138
e une espèce de tranquillisant de type archaïque (
médiéval
) permettant de prendre en patience nos maux inévitables, mais aucun a
139
xemples de dissociations nécessaires. 1. L’Église
médiévale
avait lié la vérité chrétienne à la cosmologie de Ptolémée, à la phil
140
té le langage nécessaire aux aspirations de l’âme
médiévale
, qui leur ont permis de s’exprimer et de s’avouer au grand jour. Pour
141
omposeront les cartes nouvelles, selon la formule
médiévale
des portulans, compliqués autant que l’on voudra. On peut imaginer qu
142
estituée par la méditation sur une place de bourg
médiéval
ou sur un horizon de collines boisées et de vergers en fleurs auprès
143
époque helvéto-romaine s’est transmis à la Suisse
médiévale
et régionale. Les pagi jouissaient chez les Helvètes d’une vie locale
144
et dans leurs pactes, c’est l’esprit des communes
médiévales
. Esprit corporatif mais non collectiviste, esprit de la cité grecque
145
su des traditions du Saint-Empire et des communes
médiévales
, puis de la pratique empirique de régimes mis en place pendant le xix
146
e enfin, aux sources variées de l’Europe antique,
médiévale
et moderne. Autant de réalités ou d’entités qui n’ont pas les mêmes f
147
es catégories de pensée, l’esprit du Saint-Empire
médiéval
, ou le romantisme allemand. Des revues telles que la Neue Schweizer R
148
omposeront les cartes nouvelles, selon la formule
médiévale
des portulans, compliqués autant que l’on voudra. On peut imaginer qu
149
iton à l’oreille, sa piété catholique, son patois
médiéval
, s’il rencontrait un jour un banquier de Genève, avec son chic anglai
150
la lutte sociale par le duel, comme dans l’Europe
médiévale
et renaissante. De ces conflits de forces contraires, mais que l’on e
151
médiates à l’Europe » — comme les communes libres
médiévales
étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs libertés —
152
rands empires traditionnels jusqu’au Saint-Empire
médiéval
, bien qu’il n’en ait ni la pluralité ethnique et linguistique, ni le
153
médiates à l’Europe » — comme les communes libres
médiévales
étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs libertés —
154
médiates à l’Europe » — comme les communes libres
médiévales
étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs libertés —
155
upe de recherche sont restées celles d’un studium
médiéval
: dix à quinze étudiants pour un maître. Ces groupes pouvant se combi
156
prend ses sources, et ce district de forteresses
médiévales
édifiées sur un camp romain autour de la colline de la Habsbourg, où
157
ustre au départ torrentueux l’esprit des communes
médiévales
, source des libertés confédérales. Berne ensuite et le cours plus lar
158
aques, helléniques) ne cessaient d’animer le rêve
médiéval
. Car même si l’on décrète l’impossibilité d’un lien quelconque entre
159
avec ses dieux à formes humaines, l’architecture
médiévale
avec les voûtes romanes et les flèches gothiques, les troubadours ave
160
e communautaire qui domine l’existence de l’homme
médiéval
ne peut être compris dans ses structures complexes qu’à partir des mo
161
médiates à l’Europe » — comme les communes libres
médiévales
étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs libertés —
162
avec ses dieux à formes humaines, l’architecture
médiévale
avec les voûtes romanes et les flèches gothiques, les troubadours ave