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. Je ne crois pas que l’homme devient esclave des
machines
; il est esclave de certaines de ses tendances qui prennent les machi
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ve de certaines de ses tendances qui prennent les
machines
comme paravent ou cible de projection. L’homme n’est pas esclave de s
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On n’a jamais autant traduit et déchiffré. Et des
machines
électroniques vont faire le reste. Contiguïté. Coexistence. Fédératio
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nétrantes : — Pourquoi l’Europe a-t-elle fait les
machines
? Pourquoi travaillez-vous autant ? Pourquoi cherchez-vous à accroîtr
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par les chromosomes, aux autres de construire des
machines
à traduire. Un physicien étudiant le principe de l’irréversibilité du
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elle des hommes qui s’y livrent : sinon une bonne
machine
électronique, convenablement informée, ferait beaucoup mieux notre af
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ussi dessina-t-il, à temps perdu, les plans d’une
machine
d’un type nouveau, qu’il baptisa turbine. Ainsi, grâce au génie d’Eul
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s robots, la mise en esclavage de l’homme par ses
machines
. Toutes ces contradictions définissent notre drame, et ce n’est pas s
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des mandarins, n’avaient pu ou voulu produire de
machines
, de turbines ou même de canons jusqu’à ces toutes dernières décennies
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le le libère ; si nous sommes les esclaves de nos
machines
ou si elles nous servent ; et surtout si l’humanité saura maîtriser l
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’est pas même utilitaire ! L’homme esclave des
machines
? Dans la première moitié du xxe siècle, nous avons assisté à ce
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nomme souvent l’envahissement de notre vie par la
machine
. Tous nos grands penseurs, suivis à quelques années de distance par l
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s, et sur la mise en esclavage de l’homme par les
machines
, bientôt par les robots et les cerveaux électroniques. Que penser de
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mme lui-même qui reste responsable, et non pas la
machine
, parfaitement innocente, ou la technique qui l’a produite. Dire que l
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te, ou la technique qui l’a produite. Dire que la
machine
domine l’homme n’est donc qu’une manière de parler, non seulement exc
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du xixe siècle : l’homme attaché au service des
machines
jusqu’à seize heures par jour, dès sa jeunesse, puis l’homme tayloris
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a chaîne. Et certes ce n’étaient pas non plus les
machines
ou les chaînes de production qui forçaient l’ouvrier à les servir, ma
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ement, qu’on peut parler de l’homme esclave de la
machine
. Mais déjà l’on voit s’approcher la fin de cette ère primitive, inhum
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ccident. Et l’on s’aperçoit que l’automatisme des
machines
, qui semblait tellement inhumain tant que l’ouvrier devait y adapter
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e ou différente. Ils voient cela, ils exigent nos
machines
, mais ne voient pas ce qui les a rendues possibles. Ils croient qu’il
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a brouette, la roulette et les lois du hasard, la
machine
à calculer, ancêtre des cerveaux électroniques, c’est Pascal qui les
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ons le risque d’être spirituellement soumis à nos
machines
, étant dressés d’avance à les servir, au lieu d’être éduqués pour viv
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rs d’une manière anarchique, souvent néfaste. Les
machines
inventées par l’Occident et transportées dans les pays sous-développé
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isme éclatant, mais inévitable. « Donnez-nous vos
machines
et vos secrets techniques, semblent dire aux Occidentaux plusieurs pe
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x plusieurs peuples sous-développés ; et avec vos
machines
et vos secrets techniques, nous aurons les moyens de vous détruire !
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s les moyens de vous détruire ! » Mais ce que nos
machines
et nos secrets techniques risquent bien de détruire en premier lieu,
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qui dirait pourquoi c’est vous qui avez fait les
machines
, et non pas nous, et comment cela s’explique dans le contexte de votr
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autrement, je dois vous le dire : chacune de vos
machines
est un cheval de Troie, qui transporte chez nous tout un champ de for