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vant de saisir le fer rouge qui laisse intacte la
main
de qui n’a pas menti, elle jure n’avoir jamais été dans les bras d’au
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beauté »4 une autre Iseut, l’Iseut « aux blanches
mains
». Et en effet, Tristan la laissera vierge, car il regrette « Iseut l
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voile blanche, signe d’espoir. Iseut aux blanches
mains
guettait son arrivée. Tourmentée par la jalousie, elle s’en vient au
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esse d’agir ; — Tristan épouse Iseut aux blanches
mains
« pour son nom et pour sa beauté ». Maintenant, ces « raisons » mises
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Blonde avec le roi, et celui d’Iseut aux blanches
mains
avec Tristan. Le premier de ces mariages est l’obstacle de fait. Il e
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rès l’Iseut perdue, le frère d’Iseut aux blanches
mains
croit son ami amoureux de sa sœur. Cette erreur provoquée par le nom
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é par les évêques, et comportait l’imposition des
mains
, au milieu du cercle des « purs », puis le baiser de paix échangé par
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es sacrements que les cathares : l’imposition des
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, le baiser de paix, et la vénération des Élus (ou « purs »). Il est i
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lu qui a renoncé au monde reçoit l’imposition des
mains
(ce sera chez les cathares le consolamentum, généralement donné à l’a
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sole par un baiser ; comment son ange lui tend la
main
droite et le salue également d’un baiser d’amour ; comment enfin l’él
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rsqu’au soir de ses noces avec Iseut aux blanches
mains
, il ne peut se résoudre à posséder sa femme : « Tristan désire Iseut
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er sa femme : « Tristan désire Iseut aux blanches
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pour son nom et pour sa beauté, car, quelle qu’eût été sa beauté sans
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on tourment. » Du seul fait qu’Iseut aux blanches
mains
est devenue sa femme légitime, il ne doit plus et ne peut plus la dés
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que le mariage de Tristan avec Iseut aux blanches
mains
ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long poème inachevé — il nou
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es de catharisme. L’épreuve consistait à saisir à
main
nue une barre de fer portée au rouge : seuls les menteurs ou les parj
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me n’a pas assez de force pour l’étreindre de ses
mains
. » Et toutes les métaphores de l’amour-passion se déversent dans la p
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le est sa volonté, que ces grâces passent par les
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de cette humanité sacrée en laquelle il a déclaré lui-même prendre sa
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rovoque la mort lorsque le Commandeur lui tend la
main
, au dernier acte de Mozart, rachetant par cet ultime défi des lâcheté
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is qu’un trait commun : tous deux ont l’épée à la
main
. ⁂ De la Régence à Louis XVI, Don Juan a régné sur le rêve d’une aris
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saisi le premier dit l’un, par le bras et par la
main
droite, et lui ai arraché le gant. — Mais à moi, dit l’autre, il a do
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— Mais à moi, dit l’autre, il a donné cette même
main
avec sa parole. » Quant aux idées politiques inspirées au Moyen Âge p
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y voir obligé. » S’il faut cependant en venir aux
mains
, ce sera du moins pour une bataille « rangée », un siège « en règle »
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s Tristan, c’est la jalousie d’Iseut aux blanches
mains
qui provoque la catastrophe, tandis que dans Girard, c’est la jalousi
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de livre, c’est certain ; mais aux innocents les
mains
pleines. Je crois bien que les deux tiers de mes lectures sur cathare