1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 es avenues luisantes et ombragées. La plupart des maisons à vendre ou à louer. Sur les plus belles flotte un drapeau à croix ga
2 rtiers : un ou deux par villa seulement. Mais les maisons des rues commerçantes et des quartiers populaires sont rouges du haut
3 p ? — Eh bien voilà : nous étions dans une grande maison , logeant deux par deux dans des chambres confortables. J’avais pour c
4 es chez les Allemands. Les propriétaires de notre maison sont ruinés. Ils n’ont plus d’autre argent liquide que celui que leur
5 opension des gens ruinés à bâtir, à agrandir leur maison , à perfectionner leurs appareils ménagers. C’est un des secrets de l’
6 e guerre, et qui ne peut plus s’occuper que de la maison et des comptes de location. Il a coutume de descendre les escaliers e
7 ons vis-à-vis du régime, je l’emmène parfois à la maison pour bavarder. Lui. — Quoi de neuf depuis notre dernière rencontre ?
8 oble escalier, les pièces aux meubles rares de la maison de Goethe, plus isolée encore et plus intime dans ce temps. Le Goethe
9 doit être le discours du Führer. Personne dans la maison ne répond plus aux sonneries, et toutes les portes ont été fermées à