1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 ons d’architecte, répondit, m’assure-t-on : « Les maisons sont trop basses. » Et c’était vrai, car la plupart ont trois étages.
2 des plaines couvertes d’usines, les villages, aux maisons de bois blanc sur des pelouses bien peignées, le drapeau de la boîte
3 i-je ? Aux premiers contacts, dans la rue ou à la maison , je les trouvais tous un peu crazy, les gens d’ici. Ils entraient et
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
4 ertumes, rêve simplement de son foyer. Il voit sa maison blanche, sa femme et le drugstore 2 du coin. Huit à neuf fois sur dix
5 l’on multipliait par dix les dimensions de votre maison et de vos meubles, vous ne pourriez plus gravir les escaliers, ni vou
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
6 les manuscrits, afin de les mettre au goût de la maison et à la portée du public que cette maison a décidé d’atteindre. Je me
7 t de la maison et à la portée du public que cette maison a décidé d’atteindre. Je me promis bien qu’on ne m’y prendrait pas. E
8 n’imagine pas en Amérique… Cherchant à louer une maison , je parcours les annonces. J’en trouve plusieurs de ce type : « Six p
4 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
9 le ne se borne pas à choisir les rideaux, mais la maison , et même l’auto. Je vois la preuve qu’elle se sent responsable et aut
10 omme joue le rôle de la machine numéro un dans la maison  — soient ceux qui offrent le plus de garanties contre le divorce amér
11 Dès qu’elle tombait malade, il faisait venir à la maison un entrepreneur de pompes funèbres et des couronnes : divorce accordé
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
12 par exemple, ne ressemble à l’Europe. Toutes les maisons sont pareilles, fabriquées en série. On se trompe de porte en croyant
13 jardin sans rocaille ni clôtures. Et je parle des maisons d’ouvriers, de petits bourgeois, de gens qui n’auraient en Europe qu’
14 re des petits propriétaires qui se font bâtir une maison à leur idée a été centuplé depuis une quinzaine d’années, grâce aux m
15 ’originalité, de diversité et d’élégance, que les maisons bourgeoises en France. Quant aux gratte-ciel, l’ère en est bien passé