1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
1 du poème est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu et les régions qu’hélas il doit quitter pour alle
2 ont des foyers connus de l’hérésie, ou même des «  maisons d’hérétiques » (sortes de couvents) ; que ces comtés sont notoirement
3 la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison , la maison des hommes ». Ils y recevaient l’enseignement d’un druide,
4 un personnage qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y recevaient l’enseignement d’un druide, et se trou
5 tes au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, devaient accomplir un exploit (meurtre d’un étranger ou c
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
6 vaient correspondre à des symboles déterminés. La maison de verre par exemple, dans laquelle Tristan fou veut emmener Iseut, é
7 cle céleste du Gwynfyd. Dans la Folie Tristan, la maison de verre n’est plus qu’une image émouvante née de la fantaisie poétiq
3 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
8 et elle le fit ensevelir à grand honneur dans la maison du Temple. Et puis ce même jour, elle se rendit nonne pour la douleur
9 été tué dans un combat, alla s’enfermer dans une maison de femmes hérétiques ». Cette histoire, conclut René Nelli, « montre
10 ’un grand couvent de femmes jouxtant trois autres maisons d’hommes. L’ordre essaimera très vite en Bretagne, dans le Limousin,
11 rbrissel, il fonde à Niort une colonie de petites maisons , habitacula quaedam quasi monasteriola, imitant les « cabanes » des d