1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 la Confédération, il n’y en a point, et jamais la majorité alémanique n’a pensé à faire disparaître, forte de ses trois millions
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 lques mois de discussion suffirent pour amener la majorité des États et du peuple à voter la première Constitution fédérale de l
3 agesse à longues vues que par la crainte, chez la majorité protestante, de voir s’augmenter le nombre des catholiques. Il n’en r
4 viction qu’une solution boiteuse, acceptée par la majorité et finalement ralliée par la minorité, vaut mieux qu’une guerre même
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
5 tif, ou Grand Conseil, est élu par le peuple à la majorité absolue dans quelques cantons, ou selon le système proportionnel dans
6 on entier (même si elles n’ont été prises qu’à la majorité des voix), et la Constitution ne définit que collectivement les attri
7 isaient à politiser l’exécutif, et la très grande majorité des Suisses s’y refuse. Le Conseil fédéral doit rester, à leurs yeux,
8 er de « nationaux » pour se distinguer d’elle. La majorité des syndicalistes et des membres des coopératives se rattachent au pa
9 récemment votée (6 juillet 1947) à une écrasante majorité (80 % des votants) en même temps qu’une révision partielle offrant à
10 s et leur complexité. On aurait vu le règne de la majorité s’y instaurer, et y créer un état d’oppression bien plus néfaste enco
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
11 bien digne de remarque, ces associations, dont la majorité des membres appartiennent par ailleurs au parti socialiste, réputé ce
12 serait les coutumes cantonales ou avantagerait la majorité linguistique. Les fédérations qui composent l’Union syndicale suisse,
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
13 nages, et d’autre part les attaches que la grande majorité des familles suisses, des plus modestes aux plus anciennes, gardent a
14 s. Il est frappant de constater que les cantons à majorité socialiste ne se montrent pas plus « progressistes » que les autres à
15 ion, que les femmes suisses elles-mêmes dans leur majorité , ne revendiquent point ce que les hommes leur refusent. Une telle ano
6 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
16 uisses d’une confession différente de celle de la majorité . La Constitution fédérale, conçue dans un esprit de réconciliation au
17 cantons protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne, où l’on ne
18 itué en 1848 et contrôlé jusqu’à nos jours par la majorité protestante. Il convient d’ajouter toutefois que l’attitude des théor
7 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
19 étrangères à l’âme nationale : tout au moins, la majorité le leur fait sentir sans scrupules. En Suisse, nous l’avons dit, le p
20 sentiel de la vie commune. Il arrive même que les majorités conjuguent leurs efforts pour secourir une minorité et favoriser sa s
21 geoisies, à travers lequel devait être tamisée la majorité de droit… je fus saisi du désir exalté de m’armer au combat en tant q
22 i a compté jusqu’à 3400 collaborateurs, en grande majorité bénévoles, assistés par 25 sections auxiliaires dispersées dans d’aut
23 ls furent les témoins les plus proches, induit la majorité des Suisses à persister dans une position d’attente. « Chat échaudé c