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it que les hommes de la cité actuelle ont bien du
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à communier dans une même vérité vécue ; qu’ils sont souvent d’autant
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raisons très complexes, de l’un ou l’autre de ces
maux
. La coupure entre le spirituel et le temporel n’y était pas faite au
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e temporel n’y était pas faite au bon endroit, ou
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faite, ou pas faite du tout. Il en résultait, dans le peuple, le sent
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ture qui longeait très lentement une rue étroite,
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éclairée. Une seule chaîne de miliciens le séparait de la foule. J’ét
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d’un sens. Si l’art n’y suffit pas, c’est que le
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est profond : d’où la nécessité d’agir sur la cité. Si la cité n’a pl
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berté d’esprit. C’est un pays où l’on tolère fort
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les opinions non conformistes, les exceptions, les bizarreries, ou si
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n privilège, c’est une charge ! Et ce serait bien
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la défendre que de la défendre au nom de nos seuls intérêts, car elle
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perdu, et qu’il séquestre, s’il n’y avait que du
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en lui, nous n’aurions pas de haine ni d’amertume : on ne hait pas le
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able, et ne sait pas le reconnaître, fût-il aussi
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déguisé qu’un grenadier tombé du ciel en parachute pour jouer l’ange
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talité orientée par l’esprit. L’esprit prévoit le
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et tient compte du péché. Il sait que les inventions humaines peuvent
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’où sa myopie et son imprévision systématique des
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prochains. J’écris ceci pendant la bataille de France. Est-il trop ta
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alisme » de leur temps, et dans la prédiction des
maux
à venir — ceux qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre
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apacité d’accepter des vérités dures. Car tout le
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est venu de les avoir refusées, avant qu’elles montrent leurs effets
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ulpa des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le
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parce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. Mea culpa des mi
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e. Mea culpa des clairvoyants, qui dénoncèrent le
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dans leurs écrits, mais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de
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royable que ce roman soit si peu lu chez nous, si
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connu, et qu’il n’en existe à cette heure qu’une seule et unique édit
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obstineraient à accuser « les autres » de tout le
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qui se fait dans le monde, travailleraient au contraire à notre perte