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y, puisse rédiger des romans si bouillonnants, si
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équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire — comme
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ais la même inertie du peuple qui donnait tant de
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lorsqu’il fallait l’éveiller, l’entraîne au-delà du but. Le Tarramagn
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artie, qui est confuse. Non pas que le roman soit
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construit, au contraire. Mais le tissu des faits se relâche parfois,
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sme et un nihilisme exaspérés, pour notre nouveau
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du siècle, il n’est peut-être pas de pensée plus vivante, ni de plus
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urs aux vivants et aux morts : Mère, je sais très
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comme l’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la voix grave q
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. On a mis le bonheur devant soi, dans un progrès
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défini, et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la croy
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chestre qui, sans eux, jouerait aussi bien, aussi
mal
. Quant aux meneurs de l’opinion publique, il est trop tard pour les é
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rs articles2. Il rendait responsable de tout le «
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», le romantisme — et c’est plus que probable. Mais il en tirait une
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êtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait
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sa nourriture. Drieu la Rochelle tente la même fuite. Mais trop lucid
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t nous sommes malades dans les profondeurs. Et le
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est si cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’
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crivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le
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qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque, c’est
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tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie, ce
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de l’Occident.) Et notre vertu suprême, aussi, est douloureuse : le s
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it entre eux dans leur isolement, inexplicable et
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avoué. L’on songe à une fatalité intérieure qui les ferait se meurtri
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dès lors il a esté corrompu et infect et adonné à
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» (Calvin). Le tableau n’est pas beau, mais on y sent une « patte » q
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ent que le « service dans le temple » s’accommode
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de tant de gesticulations, de gros mots et de discours en très beau s
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fatale, où se mêle, selon l’auteur un peu ou pas
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de littérature. Et c’est à un tel amour qu’on va demander sa revanche
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douter de la vie, comme d’autres aux approches du
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de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’