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le, se devaient en conséquence de finir carrément
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? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas
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sur ces vies douloureuses, banales ou touchantes,
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engagées ou menacées, harmonieuses ou durement rabrouées par le sort,
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toutes les forces d’un homme, et s’accommode très
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de la dispersion de ses efforts. Comme, d’autre part, on ne saurait a
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larer pathétiquement que c’est la société qui est
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faite dans son ensemble, étant faite de telle sorte qu’il n’y trouve
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pas de s’interroger sur les raisons profondes du
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? Je ne les crois pas seulement matérielles. Je crois au contraire qu
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e (1er mars 1937)f Si les livres se vendent si
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, et si le public ne se rend pas compte de l’importance réelle de cett
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resse ? D’où vient que le public se défende aussi
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contre les sollicitations vulgaires des distractions commerciales ? L
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es esprits, et ruiné leur autorité. Ils sont donc
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venus à se plaindre. Mais la société en pâtit, plus gravement qu’elle
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longue tradition. Leur opposition reste fluente,
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définie… Elle se cristallise, et encore est-ce dans les courtes pério
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» Mais ce cliché et ces jolies syllabes décrivent
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un voyage aérien. Car voyager, aujourd’hui, c’est attendre. Non seule
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e par le gangstérisme à la mode. C’est clair : le
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y est mal venu, tout simplement. On le tient encore pour anormal. J’a
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angstérisme à la mode. C’est clair : le mal y est
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venu, tout simplement. On le tient encore pour anormal. J’ai l’impres
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s intimes, qui sont très purs : qu’elle distingue
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les forces colossales qui paralysent jusqu’à votre éloquence et vous
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e création européenne. Pour le bien comme pour le
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, d’ailleurs, il imite à la fois nos mœurs et nos objets, nos procédés
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tail ? Restent les tarifs douaniers, les monnaies
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couvertes, et les calibres différents : tout le monde voudrait leur u
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principes, a fait jusqu’ici pratiquement plus de
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que de bien à notre cause à tous. On me dira que si l’on se contente
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ipes sans les mettre en pratique, cela ne fait de
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à personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe qui se moq
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parole et par l’écrit, à un monde qui le connaît
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et ne le comprend pas toujours ? Nous avons en commun le souci du bie
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eurs. Une révolution sanglante est une révolution
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préparée. La seule qui pourrait réussir serait celle qui apporterait,
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a déclaré : « Le pouvoir personnel finit toujours
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. » Bon. Mais qu’en est-il du pouvoir impersonnel ? Le cas des quatre
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tion humaine, trop humaine. Rien n’a fait plus de
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que la passion, ni créé plus de beauté, en Occident. Je pense que le
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pport humain le plus total, survivra sans trop de
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à nos modes intellectuelles. La mode littéraire des troubadours et de