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c’est toujours avouer qu’elle est insupportable…
Mal
mariés, déçus, révoltés, exaltés ou cyniques, infidèles ou trompés ;
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plus souvent résolues que posées… Par exemple, le
mal
constaté, faut-il en rejeter la faute sur l’institution du mariage, o
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a raison les menacerait2. ⁂ D’origine inconnue ou
mal
connue — de caractère primitivement sacré — voilant le secret qu’il e
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réveillent au cœur des bourgeois, des poètes, des
mal
mariés, des midinettes qui rêvent d’amours miraculeuses. Le mythe agi
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re tragique et passionnée, par-delà le bien et le
mal
, un beau drame ou un drame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman.
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d’épée empoisonnée. Sans espoir de survivre à son
mal
, Tristan s’embarque à l’aventure dans un bateau sans voile ni rames,
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e garde-t-il d’avouer son nom et l’origine de son
mal
. Iseut, princesse royale, le soigne et le guérit. C’est le Prologue.
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spérées en héritage. Quand l’« affaire » tournait
mal
, on répudiait sa femme. Le prétexte de l’inceste, curieusement exploi
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tentation… 8.L’amour de l’amour De tous les
maux
, le mien diffère ; il me plaît ; je me réjouis de lui ; mon mal est c
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iffère ; il me plaît ; je me réjouis de lui ; mon
mal
est ce que je veux et ma douleur est ma santé. Je ne vois donc pas de
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Je ne vois donc pas de quoi je me plains, car mon
mal
me vient de ma volonté ; c’est mon vouloir qui devient mon mal ; mais
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de ma volonté ; c’est mon vouloir qui devient mon
mal
; mais j’ai tant d’aise à vouloir ainsi que je souffre agréablement,
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ts, ils se sentent ravis « par-delà le bien et le
mal
», dans une sorte de transcendance de nos communes conditions, dans u
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en gémissant, supprime l’opposition du bien et du
mal
; elle les conduit même au-delà de l’origine de toutes valeurs morale
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trouvent, et avouent leur nouveau tourment : « En
mal
uson notre jovente »… La décision de se séparer est bientôt prise. Tr
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t des illusions spiritualistes. Mais je distingue
mal
l’intérêt d’un affranchissement qui consiste à « expliquer » Dostoïev
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consiste à « expliquer » Dostoïevski par le haut
mal
, et Nietzsche par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit,
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iraniennes et orphiques du platonisme sont encore
mal
connues mais certaines. Et par Plotin et l’Aréopagite, cette doctrine
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, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du
mal
, qui domine toute la Création visible. Des siècles avant l’apparition
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du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites
mal
converties et souffrant du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pou
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anence invincible de l’erreur héritée d’un Platon
mal
compris ? C’est qu’elle trouve dans le cœur de tout homme — et spécia
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illions d’individus fut et demeure le problème du
Mal
, tel que l’homme spirituel l’expérimente dans ce monde. Le christiani
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ce monde. Le christianisme apporte au problème du
Mal
une réponse dialectique et paradoxale qui se résume dans les mots de
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e l’existence absolument hétérogène du Bien et du
Mal
, c’est-à-dire de deux mondes et de deux créations. En effet : Dieu es
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ait mieux être en bas, où ils pourraient faire le
mal
et le bien, qu’en haut, où Dieu ne leur permettait que le bien. »33 P
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n désir, si justement l’amour sans fin n’était le
mal
qu’il aime, la « joy d’amor », le délire qui prévaut : … en fait, ce
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: 1° que la religion des cathares nous est encore
mal
connue et qu’il est donc au moins prématuré d’y voir la source (ou l’
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sublimation du désir sexuel ; 4° qu’on distingue
mal
comment, de la confuse combinaison de doctrines manichéennes et néo-p
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pondrai dans l’ordre à ces critiques. 1. Religion
mal
connue Si elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme pro
30
s les psychanalystes ; 4° qu’enfin l’on distingue
mal
comment, d’une science qui se donnait pour objet l’analyse et la cure
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itée par les dogmes centraux. Ce qui explique pas
mal
d’erreurs, variations et contradictions chez les poètes influencés. D
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r de la douleur considérée comme une ascèse, le «
mal
aimé » des troubadours. Voici Tristan livré au plus cruel conflit, lo
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ger de sa douleur et de ses peines, et contre son
mal
, il avise un remède dont il doublera son tourment. » Du seul fait qu’
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re le Bien — qui ne peut être que l’Amour — et le
Mal
triomphant dans le monde créé. Ce que Wagner, en somme, a repris de G
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que la liberté de l’homme, le pouvoir de faire le
mal
ou le bien, aurait ainsi pour origine non point Dieu, mais le diable.
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n qui décolore tout autre amour. Se plaindre d’un
mal
que l’on préfère cependant à toute joie et à tout bien terrestre. Dép
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’est dans le cri de la « torture délicieuse », du
mal
aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étincelles, béa
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truit. (Les Yeux de ma dame.) Ô mort vivante, ô
mal
délicieux131 Comment as-tu sur moi tel pouvoir, si je n’y consens ?
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époux : Ô dure départie Pourquoi m’as-tu de mon
mal
éloigné ? (Sonnet 254.) Car les yeux de Laure présente … allumés d’
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es victimes de ce que l’on baptisera plus tard le
mal
du siècle : Des autres passions, je ressens des assauts fréquents, m
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es assauts fréquents, mais courts, momentanés. Ce
mal
-là au contraire me saisit quelquefois avec une ténacité telle qu’il m
42
e fictif, lui répond : Tu connais très bien ton
mal
. Tout à l’heure, tu en sauras la cause. Dis-moi : qu’est-ce qui te re
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aré ! S’il est vrai qu’ici-bas tant joyeux de son
mal
votre désir s’apaise par un coup d’œil, une parole, une chanson — si
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la même pensée. Ils vont demander la fin de leurs
maux
à la Fontaine de Vérité, gardée par des lions et des licornes : cette
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ur, à cette époque. « J’ai honte de souffrir les
maux
dont je me plains », dit-il plus bas. C’est donc la honte qui est cau
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sens. Et déjà l’on pressent que cet abandon au «
mal
du siècle » (sécularisation de la passion) ne peut conduire Racine qu
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s les catégories morales — par-delà le Bien et le
Mal
, dans le transport, et dans la transgression du domaine où vaut la mo
48
nce est le signe d’un rachat. Purification par le
mal
: péchons jusqu’à détruire les derniers charmes du péché. Au lieu de
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e réplique d’Héloïse mais qui finit beaucoup plus
mal
— se rapprochant du modèle primitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Höld
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sur lui-même les progrès et les singularités d’un
mal
qu’il ne croit pas mortel. Toute la différence entre la cristallisati
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Mort est la libération d’un monde ordonné par le
mal
. Mais l’audace de cette œuvre est de celles qui ne peuvent être tolér
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le sanctuaire du Sauveur. Abélard répondit assez
mal
à cette passion. Mais sa théologie, fort hérétique, se rapproche sur
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, dit Guichardin, fut la source d’une infinité de
maux
et de révolutions. Les États changèrent tout à coup de face, les prov
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que. Certes la guerre et la passion demeurent des
maux
inévitables, et d’ailleurs secrètement désirés ; mais la grandeur de
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» et les « névroses » qui seraient à l’origine du
mal
(d’où l’on déduit que la médecine mentale guérirait tout). Van de Vel
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ficacité, ou si elle pouvait agir, ferait plus de
mal
que de bien. Si je l’avais trouvée, et si j’avais le pouvoir de l’imp
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ourtant à cette utopie qu’obéit sans le savoir le
mal
marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu’un troisième essai le
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contre Éros, n’est guère qu’un autre aspect du «
mal
» qu’il veut détruire, et plus barbare. 12.Les béguines : du catha
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eux études remarquables de Pierre Klossowski : le
Mal
et la négation d’autrui dans la philosophie de D. A. F. de Sade et Te
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omes IV et V.) L’auteur montre que, pour Sade, le
mal
est l’unique élément de la Nature. On lit dans la Nouvelle Justine :
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particulière pour les histoires qui se terminent
mal
… La Queste du Graal se termine par la mort des découvreurs Galaad et
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mon âme recevoir de Vous l’anneau ! ») — aimer le
mal
d’amour, « le doux mal qui m’agrée », comme dit un trouvère après tou
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s l’anneau ! ») — aimer le mal d’amour, « le doux
mal
qui m’agrée », comme dit un trouvère après tous les troubadours, et S
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temps. (On chercherait en vain dans Les Fleurs du
mal
des phrases de catéchisme ou les canons du concile de Trente mis en v
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ètes plaintifs « qui chantent comme s’ils avaient
mal
aux dents ». Autant de poètes, autant de situations différentes et de
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tion même de salut, sont souvent opposés, parfois
mal
comparables, mais consacrent et privilégient superlativement les même
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secret, chaste et brûlant, tourment délicieux et
mal
dont nul ne veut guérir, passion salutaire et qui s’épanouit dans la
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de honte l’essence de ma culture occidentale. Les
mal
mariés y ont vu leur bréviaire, comme l’écrivait un philosophe allema
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lt, qu’il a tué, et sans espoir de survivre à son
mal
, Tristan s’embarque à l’aventure dans une nacelle sans voile ni rames
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diable lui-même ne peut éliminer ni le bien ni le
mal
, et pas même sa personne du jeu. Croire qu’il résulte de mon livre qu