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les étincelles. Le nationalisme fait rage, cette
maladie
romantique de l’Europe. Lui seul, sous le couvert de je ne sais quels
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crets mêmes de sa puissance, et les germes de ses
maladies
. Et tout cela sur des terres plus fertiles, ou peut-être moins survei
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is assez, qu’il faut voir dans le nationalisme la
maladie
européenne, l’anti-Europe par excellence. Je compare le nationalisme
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est la santé de l’Europe, et telles sont ses deux
maladies
, contradictoires en apparence, mais également provocatrices de guerre
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ement provocatrices de guerre. Cette santé et ces
maladies
se définissent respectivement comme les états d’équilibre ou de relâc
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donc j’en suis ! g. Rougemont Denis de, « Les
maladies
de l’Europe », L’Esprit européen, Neuchâtel, Éditions de la Baconnièr