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uels depuis un siècle ou deux. Mais combien cette
maladie
même est-elle plus proche de l’idéal humain que le collectivisme sibé
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ité et notre risque le plus cher. Telles sont nos
maladies
. Telles sont nos forces. S’il est une chose au monde pour laquelle on
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st le stalinisme, variété la plus puissante d’une
maladie
unique, qui peut s’appeler ailleurs fascisme ou phalangisme, ou ce qu
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i et le faux, le beau et le laid, le remède et la
maladie
. Il n’existe, il ne peut pas exister de neutralité intellectuelle, ar
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1955)q S’il fallait définir l’Occident par ses
maladies
spécifiques, ces trois noms me sembleraient y suffire. Inconnus de l’
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e du corps social ne s’exerçant pas en Orient, la
maladie
nationaliste peut y prendre demain une virulence inouïe. Tout cela va
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iberté Passion, Révolution, Nation : ces trois
maladies
spécifiques sont les « signes particuliers » de la fiche de l’Europe
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de l’Histoire. Mais ce ne sont pas seulement des
maladies
fiévreuses, ce sont aussi des hérésies : vérités dévoyées, isolées de
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e, la nécessité animale de tuer pour survivre, la
maladie
, les instincts tyranniques, la mort. Bientôt, les plus spirituels d’e
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ielle) ; les épidémies et un très grand nombre de
maladies
(antibiotiques, vaccinations, asepsie, hygiène préventive, psychothér
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tise et la jalousie s’allient avec le masochisme,
maladie
spécifique des élites dans nos démocraties occidentales. Quant à moi,
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e armée et un point de vue ; que dis-je, entre la
maladie
et le diagnostic ! Cette espèce-là de neutralité s’est traduite par l
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se proclament éternelles. C’est peu croyable. Les
maladies
aussi existent bel et bien et ce n’est pas une raison pour refuser le
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mées par l’histoire périodes de mue, de crise, de
maladie
des chiens. La seule vraie décadence est celle qui se termine par une
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politique, ou son bonheur ; le totalitarisme, sa
maladie
mortelle. Ayant vécu près d’une année en Allemagne hitlérienne (comme
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créer le mythe du mariage idéal, ont vécu de ses
maladies
… En ce terme d’une longue méditation au carrefour fabuleux qu’aucun
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le pompier et l’incendie, entre le microbe et la
maladie
! On ne voit guère quelles considérations philanthropiques pourraient
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plus ou moins vite par un retour à la santé, une
maladie
déclarée, ou la mort. Je n’oublie pas que le discours est d’une logiq