1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 ue pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende la volupté qui est sa fin
2 t y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent que c’est une rage… » Et nous voyons qu’
3 rendre une congestion pulmonaire. Chez eux, cette maladie était toujours mortelle. Le meilleur médecin ne saurait sauver des ma
4 de l’amour est une fatigue, son commencement une maladie , sa fin la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ; j
2 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
5 ique, — celle qui condamne la passion comme une «  maladie de l’âme » — se transmettra aux parties basses de la littérature fran
6 œuvres de Tieck, définissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur »150… L’exaltation de la mort volontair
7 ance, se voit amené à définir l’amour comme « une maladie de l’esprit » — dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
8 besoin revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante
9 stiale nous guérira de votre goût du péché, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nou
3 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
10 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
11 it une absurdité, une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme » comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le r
12 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à