1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 ue pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende la volupté qui est sa fin
2 t y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent que c’est une rage… » Et nous voyons qu’
3 de l’amour est une fatigue, son commencement une maladie , sa fin la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ; j
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
4 tique — celle qui condamne la passion comme une «  maladie de l’âme » — se transmettra aux parties basses de la littérature fran
5 œuvres de Tieck, définissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur168… » L’exaltation de la mort volontair
6 ance, se voit amené à définir l’amour comme « une maladie de l’esprit » — dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
7 besoin revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante
8 stiale nous guérira de votre goût du péché, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nou
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
9 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
10 it une absurdité, une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme », comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le
11 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à
12 cité pour les microbes, non pour le remède, de la maladie du mariage. La romance se nourrit d’obstacles, de brèves excitations