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ent avoir de le trouver d’abord déplaisant. Cette
manière
me vaudra bien des reproches. Les amoureux me tiendront pour cynique,
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mot oblige à le redéfinir. On pourrait dire d’une
manière
générale qu’un mythe est une histoire, une fable symbolique, simple e
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s. Pourtant ses lois sont encore les nôtres d’une
manière
secrète et diffuse. Profanées et reniées par nos codes officiels, ell
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s’en tenir aux évidences et de les exprimer d’une
manière
manifeste ou directe. Au contraire, le mythe paraît lorsqu’il serait
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la science : nous les considérons en effet d’une
manière
parfaitement « profane », et elles ont donc tout à gagner à la critiq
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pas sûr que la conscience claire soit utile d’une
manière
générale, et en soi. Ni que les vérités utiles soient avouables sur l
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s difficultés, elle en repousse la solution d’une
manière
significative. En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanso
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ristan, et l’auteur du Roman, partagent une telle
manière
de voir, la félonie et l’adultère sont excusés, et plus qu’excusés, m
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a passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une
manière
beaucoup plus profonde ? N’est-il pas l’objet même de la passion, — s
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Tristan. Tristan ne se comportera pas de la même
manière
dans les deux cas. Et il n’est pas sans intérêt de dégager cette dial
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tique qui affirmait l’orgueil de vivre. C’est une
manière
de purification de ce qui subsistait, dans le désir, de spontané, d’a
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bilité. L’intervention du philtre, agissant d’une
manière
fatale, et mieux encore bu par erreur, se révèle désormais nécessaire
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ne ascèse. Elle s’oppose à la vie terrestre d’une
manière
d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir, et que ce dés
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haut mal, et Nietzsche par la syphilis. Curieuse
manière
de libérer l’esprit, qui se « ramène » à le nier. Mais j’ai beau dire
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onstatons qu’une religion s’y est répandue, d’une
manière
à vrai dire souterraine, dès le iiie siècle de notre ère, syncrétisa
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us les retrouverons un peu plus tard mêlées de la
manière
la plus complexe à la grande renaissance mystique. D’autre part, elle
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les féodaux ? Et s’ils vivent de préférence à la
manière
errante des « purs » qui s’en allaient deux par deux sur les routes ?
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Thomas eut beau, cent ans plus tard, écrire de la
manière
la plus précise : « Si Marie eût été conçue sans péché, elle n’aurait
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lables, dussent être commentés et expliqués d’une
manière
non symbolique… Toutefois, par suite de la situation particulière des
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re deux (var. trois) mots de sens divers. » Cette
manière
d’embrouiller les sens (entrebescar disaient les Provençaux : entrela
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entendaient-ils leurs propres symboles ? Et d’une
manière
plus générale, quelle espèce de conscience avons-nous des métaphores
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jection n° 4, je n’ai répondu jusqu’ici que d’une
manière
tout indirecte et allusive. C’est qu’elle mérite un traitement partic
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oubadours, dont ils sont cependant inspirés de la
manière
la plus incontestable. Nous ne savons si Chrétien de Troyes a bien co
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éalisable, devait se traduire, et se trahir d’une
manière
fatale, par une exaltation en termes divins de l’amour sexuel. À l’in
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ls coexistent presque toujours, ne fût-ce qu’à la
manière
dont la tentation coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croya
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ystiques respectives à l’Éros et à l’Agapè, d’une
manière
assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (voir II, 4). Sa
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particulièrement, que Eckhart se distingue d’une
manière
radicale de Plotin, dont on persiste à faire son maître. Plotin lui a
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Dieu et nous nous convertissons en lui de la même
manière
que le pain dans le sacrement se change en corps du Christ : je suis
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entier »100. Et l’on sait d’autre part de quelle
manière
il inaugura son ministère : sur la grande place d’Assise, en présence
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on entourage, et cet « angélisme » rappelle d’une
manière
inquiétante celui des cathares. D’autres laudes, pour être plus évide
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des Cantiques auraient pu s’exprimer d’une autre
manière
. Vu notre grossièreté, je ne serais pas surprise que cela nous vînt à
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r le docteur Minkowski113 et Arnaud Dandieu d’une
manière
pertinente et nuancée. Selon ces deux auteurs, le sens dit « propre »
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l’une et l’autre par le même mot, c’est une même
manière
d’être affecté, soit par les sens, soit par la pensée, dans la totali
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précise de la littérature sur les mœurs D’une
manière
générale, il est bien difficile de vérifier l’influence des arts sur
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t à coup sûr à notre mythe qu’elle le doit. D’une
manière
plus précise : c’est à la rhétorique du mythe, héritage de l’amour pr
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es sentiments existeraient sans doute, mais d’une
manière
accidentelle, non reconnue, à titre d’étrangetés inavouables, en cont
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ait à tout prix le travestir, l’interpréter d’une
manière
tolérable, c’est-à-dire au nom du bon sens. Du mystère bouleversant d
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ésie ne devait pas tarder à se dénaturer de mille
manières
. Les confusions qu’elle favorisait malgré elle, cette glorification d
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ment du désir, et la délivrance est donc de toute
manière
assurée. » La mise en scène des tournois emprunte ses idées aux roman
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ite — ils parvenaient à battre l’adversaire d’une
manière
vraiment radicale : ils détruisaient l’ensemble de ses forces en ache
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ent tués : « Nombre considérable par rapport à la
manière
dont on faisait alors la guerre en Italie » remarque Guichardin. Et c
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sent au dictateur, dans un pays donné, de la même
manière
que la femme, dans ce pays, réagit aux sollicitations de l’homme. Le
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u pouvoir abandonner les formes, et libérer d’une
manière
anarchique le « contenu » mortel du mythe. Cependant, je ne pense pas
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vies l’idée moderne du bonheur. Cela va de toute
manière
à la ruine du mariage en tant qu’institution sociale. 3.« Aimer, c
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e détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une
manière
de se sauver et d’accéder à une vie supérieure, la « joie suprême » d
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clamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la
manière
la plus précise : La femme n’a pas autorité sur son propre corps, ma
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me accoutume à considérer les autres femmes d’une
manière
tout à fait nouvelle, inconnue du monde de l’Éros : comme des personn
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r ce terme, nous avons vu qu’il se rattache de la
manière
la plus précise, historiquement, à la passion. Comme la passion, le g
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st saturée de conceptions religieuses. De la même
manière
, dans une sphère plus restreinte, la pensée de tous ceux qui vivent d
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là bien entendu, comme chez les troubadours, une
manière
d’exprimer la violence de leur passion, une sorte d’antiphrase. Mais