1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 le niveau général, l’industrie a créé d’immenses masses misérables, déracinées et démoralisées. Enfin je vous citerai un cas
2 millions. Dans ces villes, se sont entassées des masses humaines informes et démesurées, là où l’on ne connaissait auparavant
3 d. On ne sait pas du tout comment vont réagir ces masses humaines déracinées par l’industrie, et qui déjà menacent et souffren
4 uturs de ces capitaux accumulés ou du sort de ces masses humaines rassemblées ? Primo : notre esprit est trop distingué et dél
5 et politique devient pratiquement impossible. Les masses le sentent aussi bien que les chefs, obscurément, dans les trop grand
6 un appel, le formidable et inconscient appel des masses vers une communauté humaine rénovée dans son esprit et dans ses signe
7 istes. Si le marxisme, par exemple, a fasciné les masses ouvrières, c’est parce qu’il s’est chargé de la mission sociale qu’av
8 , en effet, suppose des petits groupes et non des masses , et c’est seulement au sein d’un groupe qu’une vocation peut s’exerce
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
9 sperity ». Kierkegaard nous décrit le règne de la masse comme celui des lâchetés individuelles additionnées, créant un champ
10 militaires au nom de la liberté et du bonheur des masses . Cette unanimité d’esprits partout ailleurs irréductiblement divers,
11 ’ennemi fasciste contre lequel ils excitaient les masses . « Mea culpa » des Suisses, qui voulaient profiter des avantages de l
3 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
12 e d’union, sans cesse à recréer. Or l’inertie des masses et l’à-peu-près intellectuel s’opposent sans cesse à cette reprise de
4 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
13 l’État, s’en voyant chargés à la satisfaction des masses (pour ne pas dire : au soulagement général). Oserai-je vous avouer qu
14 la société du siècle précédent, confondue par la masse des fidèles avec la tradition chrétienne. Je résume cette partie de m