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poque 1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande
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de ceux qui la vécurent. c. « Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz
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t certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la
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des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remettre, ça va dure
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ça va durer, puisque ça dure depuis si longtemps.
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de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourds qu’ils ne s’irr
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fond de leur être. Il faut derrière ces idées une
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volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et hum
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rs à l’auteur. Ehrenbourg a utilisé pêle-mêle une
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de documents qui parlent d’eux-mêmes. Ils parlent peut-être plus qu’i
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une peur du fascisme assez forte déjà pour que la
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accepte l’idée d’une dictature… « antifasciste ». Tout cela se joue s
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à se laisser pousser dans le sens incertain de la
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. Or ce sens, tellement incertain qu’il en devient presque indéfinissa
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et épuration au sein des partis, arrestations en
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de suspects, procès de tendance faits à ceux mêmes qui se taisent, et
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re que les réformes qu’imposait la pression des «
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». Dans une telle situation historique, les réformes vont toujours à
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obilité devant le péril. La dictature fascine les
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, et les élites. Sous prétexte de lui résister, les voilà qui d’elles-
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ligion totalitaire. D’ailleurs, les réactions des
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ne tardèrent pas à démontrer que Chamberlain avait su exprimer l’une
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aire médiévale, comme aujourd’hui encore dans les
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paysannes, l’idée d’une évolution imprévisible et progressive est gén
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ment anxieux dans l’intelligentsia comme dans les
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modernes, et c’est sur lui que les dictatures totalitaires fondent le
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ques », la puissance de l’État, les mouvements de
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, etc., échappent à ses prises et l’enserrent — « il ne se retrouve pl